Roches de Beaume (ou de Baume)
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Ne pas grimper, cette falaise n'est plus entretenue.
Description
Ancien site d'escalade, aujourd'hui abandonné et non entretenu. Laisser tranquille pour la faune et la flore.
La falaise est décrite dans le "Guide des écoles d'escalade et autres sites grimpables en France" (Daniel Taupin, Cosiroc, 1982) :
La falaise domine l'Autoroute, chemin vers le plateau à gauche des falaises.
Propriété : commune.
Rocher : calcaire (délité).
12 voies, 35 à 45 mètres, 60 pitons, PD-TD.
Observations : site abandonné par les grimpeurs.
La falaise est située au bord de l'autoroute (bruyant), probablement la raison d'un abandon déjà noté dans les années 1980. Elle fait également partie de l'arrêté de protection du biotope de 2018, et l'escalade est interdite du 15 février au 15 juillet.
Un document sur son statut protégé indique :
se pose sur l’ensemble des falaises un problème sérieux lié à la nature friable du matériau qui les composent, le tuf. Il est arrivé que des blocs de rochers tombent sur l’autoroute. Des grillages de sûreté ont été installés en certains endroits.
L'inventaire des ZNIEFF insiste :
Les roches sont d'imposantes falaises calcaires d'une hauteur moyenne d'une cinquantaine de mètres et qui s'étendent sur plus d'un kilomètre.
Elle constituent une zone de nidification pour deux espèces de rapaces rupicoles d’intérêt européen, le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo). Un Arrêté préfectoral de Protection de Biotopes des falaises réglemente l'utilisation et la fréquentation du site afin de ne pas nuire à la reproduction de ces rapaces rares en Bourgogne.
Le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), oiseau rupicole hivernant très rare en Bourgogne, peut y être observé.
Les falaises présentent par ailleurs une végétation adaptée aux conditions particulières de ce type de milieu. On y trouve ainsi la très rare Alsine rouge (Minuartia rubra), caractéristique des rocailles et corniches sèches à très sèches.
Des grottes naturelles sont présentes au sein des falaises. Elles abritent en hibernation plusieurs espèces de chauves-souris dont trois d’intérêt européen, le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et la Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus).
Les bordures de champs accueillent une espèce messicole exceptionnelle en Bourgogne, l'Adonis d'été (Adonis aestivalis), inscrite au livre rouge de la flore menacée de France.
Ce patrimoine naturel dépend notamment de la tranquillité des grottes et des falaises tout au long de l’année vis-à-vis des activités humaines. Il convient également de limiter au maximum l'intensification des pratiques agricoles (pesticides) pour conserver la flore des milieux cultivés.
L'écho des communes indique une grotte de 360 mètres de développé à visiter :
On pourra toutefois visiter les Grottes des Falaises ou Grottes des Porches, trois cavités superposées d'une dizaine à une vingtaine de mètres. Mais la plus intéressante reste la grotte de la Citerne. Cette dernière se niche dans la descente de la bretelle d'autoroute, entre les deux ponts, sur la droite, dans les roches derrière le captage qui lui a donné son nom. Un parcours de 360 m, varié et sans grande difficulté, se faufile de petites salles en galeries étroites, dans un décor joliment concrétionné. (Il est conseillé d'aborder le site par le dessus en raison de la circulation de la bretelle. Une voie de descente se dissimule à l'opposé de la caverne, sur la droite du cirque rocheux qui abrite à lui seul une trentaine de grottes et abris sous roches). Une courte escalade facile aboutit à une entrée en alcôve d'où démarrent les 360 m d'un agréable réseau varié et concrétionné.
Cette cavité est également détaillée sur le site de la commune de Créancey
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Imprimé le 29 juillet 2025 11:42