Après avoir passé une semaine de vacances en amoureux au soleil de l'autre côté de la mer Méditerrannée, vient l'heure du retour. Déjà à l'aller nous avions eu la chance d'être à côté du hublot mais le soleil s'étant rapidement couché, on avait à peine distingué quelques reliefs connus.

Au retour, la chance nous sourit à nouveau, et surtout le ciel est limpide et très clair. C'est un véritable spectacle qui va se dérouler sous nos yeux. Après avoir décollé sans encombres, survolé la Sardaigne, puis la Corse, nous survolons la région niçoise.

C'est là qu'on peut vraiment se rendre compte de la proximité du Mercantour avec la mer. On distingue parfaitement la vallée des Merveilles, puis le Gélas, la Malédie.
Puis plus au nord on peut distinguer parfaitement le lac de Rabuons, le Ténibre, le Corborant, les lacs de Vens.

Les Lacs de Rabuons, le Corborant et le Ténibre. On peut noter la quasi-disparition des névés permanents du vallon.

Nous passons exactement à la verticale de Barcelonnette. Si j'avais été assis du côté gauche de l'avion j'aurais pu apercevoir la maison de mes grands-parents, Pra-Loup et la Grande Séolane. Tant pis, je me contente de Jausiers dominé par la Tête de Siguret, plus au nord on voit le lac des 9 couleurs qui est situé sous le Brec et les Aiguilles de Chambeyron.

Le mont Viso trône, seul, au dessus de la plaine du Pô. Je pourrais être mauvaise langue en disant qu'une fois de plus le mauvais temps est du côté italien, mais il n'y a qu'à regarder la photo pour constater que c'est vrai.

L'avion va trop vite, j'ai de la peine à faire toutes les photos que je voudrais et le camescope a une facheuse tendance à faire la mise au point sur les rayures du hublot...

On distingue les Ecrins : Meije, Dôme de Neige, Barre, les Bans, les Râteaux E et W, puis on survole les Grande Rousses. Grenoble s'étend au fond de la cuvette, Chambéry est au fond, juste à côté d'Aix les Bains et des grands lacs. Annecy plus loin, Genève plus au Nord.

Les Ecrins et le Pelvoux. On devine bien le couloir Coolidge et le virage duglacier Blanc.

Bassin de la Pilatte : Gioberney, les Bans, pointes de la Pilatte et glacier du Sélé

L'interminable morraine du versant Bonnepierre et la muraille du col des Ecrins

Le glacier Blanc, toujours aussi plat

La Meije et le glacier Carré

Le Rateau (Est et Ouest)

Les Grandes Rousses et le tres beau lac des Quirlies, le glacier de Saint Sorlin

Vanoise et Grande Casse

Et le mont Blanc. Toujours aussi blanc, épuré et surtout vraiment plus haut que le reste. Saint Gervais paraît bien bas, les autres sommets aussi.

La Verte, l'aiguille d'Argentière, le Chardonnet... tous ces sommets défilent sous nos yeux trop vite, l'avion file vers Paris et le tour de manège aura duré à peine dix minutes entre Bonifacio et Besançon.

La Tournette au dessus d Annecy

Les Aravis et les combes

Les photos étant faites au camescope, la qualité est moyenne.

Pour mes treize ans, mes parents avaient eu une très bonne idée de cadeau : une carte en relief des Alpes françaises, de l'Ubaye au mont Blanc. En réalité c'est beaucoup mieux. J'ai souvent regardé cette carte et ce survol des Alpes en avion avait quelque chose d'irréel et de fantastique. Mieux que Google Earth et IGN Rando réunis. Mais beaucoup trop rapide.

Mes voisins étaient en tout cas ravis d'avoir la visite commentée, surtout Mylène que je soule tout le temps avec la montagne ;)