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    Secrets de fabrication et mode d'emploi des BRA

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    En France, la prévision du risque d’avalanche à l’échelle d’un massif est réalisée et diffusée par des services départementaux de Météo-France. Neuf centres spécialisés « montagne » diffusent quotidiennement un BRA (Bulletin d'Estimation du Risque d'Avalanche), de la mi-décembre à la fin avril. En dehors de cette période, à l’automne et au printemps, une information « neige et avalanche », moins complète que le BRA, est élaborée au minimum deux fois par semaine, chaques lundi et jeudi.

    Laboratoire d'analyse du Centre d'Etude de la Neige (CEN) de Grenoble Saint-Martin d'Hères.
    Dans chaque centre, une petite équipe de prévisionnistes avalanches (appelés aussi nivologues et bien souvent skieurs-alpinistes eux-mêmes) a pour mission la surveillance du manteau neigeux sur les différents massifs de leur département, voire aussi dans certains cas sur ceux d’un département voisin.

    Quelle est la démarche du nivologue, quels sont les outils à sa disposition, a-t-il des doutes ?
    Quelle sont les limites de la prévision ?

    Il s'agit avant tout de réaliser une prévision à l'échelle d'un massif, et non de préciser le danger dans une pente donnée, ce que personne ne sait faire dans le cas d’une pente non surveillée régulièrement ou déclenchée préventivement comme ce peut être le cas au voisinage immédiat des domaines skiables. Les zones aménagées (pistes et autres) ou habituellement sécurisées sont bien entendu exclues du champ de cette prévision.

    Outre la rédaction du BRA et d’autres bulletins comme le BSH (bulletin de synthèse hebdomadaire), le nivologue départemental a bien sûr tout un travail de fond : réception, saisie et vérification des données transmises par les postes nivo-météorologiques, dialogues avec les observateurs et visites de ces mêmes postes, sorties sur le terrain, assistances diverses en périodes critiques.
    Dans ce dernier cas, le nivologue consacre une importante partie de son temps pour aider aux prises de décisions des commissions communales ou départementales de sécurité, services des pistes, ainsi qu’à communiquer avec les médias afin d’alerter le grand public, pas toujours au fait des risques d’avalanches.

    Pour la réalisation du BRA, le travail du nivologue se décompose en trois phases :

    1 - Analyse de la situation nivologique du jour, avec un regard sur les conditions des jours voire des semaines précédentes.
    2 - Prévision de l'évolution de la situation jusqu'au lendemain soir.
    3 - Rédaction du BRA.

    Avant d’aller plus loin, précisons s’il en était besoin que ce travail se fait en toute indépendance vis-à-vis des contraintes du calendrier (week-end, vacances…) ou autres. Le « diagnostic » n’est donc bien établi qu’en fonction d’éléments d’analyse et de prévision nivométéorologiques. Ceux-ci, par définition, ne sont pas parfaits. Il arrive qu’il y ait parfois divergence entre la réalité du terrain et l’estimation faite la veille.

    L’amélioration des prévisions passe notamment par des actions de recherche. Celles-ci sont menées par le Centre d’Etudes de la Neige de Météo-France (CEN). Une meilleure prise en compte du facteur « vent » pour les simulations de l’évolution du manteau neigeux ainsi qu’une diminution de l’échelle spatiale à laquelle sont faites les prévisions, figurent parmi les thèmes de recherche prioritaires.

    Analyse de la situation nivologique
    Elle est effectuée à l'aide de plusieurs outils :

    Réseau d’observations biquotidiennes
    Ces observations codées portant sur la météo et la neige sont souvent complétées par une discussion avec l’observateur, ce qui permet d’obtenir d’autres informations importantes (déclenchements artificiels négatifs, lieux et dimensions des avalanches, qualité de la neige en diverses orientations et altitudes, etc.)

    Réseau de sondages par battage hebdomadaires
    Le sondage lui-même (mesures de résistance à l’enfoncement) et le profil stratigraphique (réalisé une fois la neige dégagée jusqu’au sol) permettent la surveillance régulière de l’évolution des différentes couches de neige ainsi que de la stabilité du manteau neigeux en un lieu donné.

    Ces deux réseaux sont en fait imbriqués et constituent ce que l’on appelle « le réseau nivo-météorologique ».

    Réseau de stations automatiques en vallée et en altitude
    Celles situées en haute montagne sont les stations de type Nivôse dont les résultats sont consultables, par tout un chacun et sous forme de graphiques, sur l’Internet. Le réseau actuel comporte 20 stations étagées entre 1600 et 3100 mètres qui apportent un complément d'informations indispensables sur le vent, la température et la hauteur de neige sur des sites où une observation humaine régulière est impossible.

    Résultats de la simulation du manteau neigeux par le modèle CROCUS
    Celui-ci constitue le module central de la chaîne de simulation numérique du manteau neigeux et d’estimation du risque d’avalanche SAFRAN/CROCUS/MEPRA .

    Eventuelles observations effectuées par le nivologue lors de missions « terrain »
    L'expérience du nivologue est très importante afin de choisir les données les plus intéressantes le jour J et d’en tirer la substantifique moelle. Cette expérience étant variable d'un nivologue à l'autre, il est normal, à cause de l'incertitude sur les phénomènes avalancheux, que les diagnostics divergent un peu dans certaines situations. Débats et réunions entre nivologues de Météo-France permettent de régler ces problèmes grâce à un échange d’expérience.

    Le premier travail du nivologue est donc de s'imaginer la structure verticale du manteau neigeux au jour J.

    Ce travail est réalisé en partie grâce au panel de sondages par battage et profils stratigraphiques du manteau neigeux, dont dispose chaque semaine le nivologue.

    On utilise aussi les observations nivo-météo ainsi que les données des stations automatiques, afin de connaître les conditions météo qu'a subies le manteau neigeux les jours précédents pour en estimer son évolution la plus probable. En effet, les sondages par battage ne sont réalisés qu'une fois par semaine.

    Cet état au jour J peut être aussi visualisé d'une certaine façon (car il s’agit là de simulations) à l'aide des résultats de CROCUS. Ce modèle simule un manteau neigeux en quelque sorte moyen, non déformé par le vent, alors que les sondages par battage concernent un échantillon du manteau neigeux réel, donc sujet à une forte variabilité spatiale. D'autre part, comme dans toute simulation, le calcul effectué par le modèle peut être différent de la réalité. Mais ces résultats présentent l’avantage d’être disponibles quotidiennement, à plusieurs tranches d’altitude, sur des inclinaisons variables et dans toutes les orientations.

    Le réseau de sondages ne permet pas, lui non plus, d’appréhender de façon exhaustive la variabilité spatiale du manteau neigeux dans un massif donné : avec un nombre limité de sites de sondage par départements (5 à 30), eux-mêmes comportant entre 3 et 7 massifs parfois très différents, il est normal que des particularités passent entre les "mailles du filet".

    L’exemple typique de structure connue mais souvent non détectée par le réseau de sondages est la plaque à vent. Le nivologue remédie à ces difficultés en intégrant dans son raisonnement des données qui proviennent essentiellement des observations biquotidiennes ou remarques passées en clair par l’observateur, de son expérience et des résultats des simulations numériques.

    Le maintien d’une année sur l’autre de l’emplacement des sites de sondage, choisis avec soin afin qu’ils soient représentatifs d’un maximum de pentes, permet au nivologue de bien connaître l’information qu’il peut en tirer.

    Il est bon de remarquer que les données sont plus rares en haute montagne. Dans ces secteurs, l'analyse tient essentiellement de l'expérience du nivologue, parfois renforcée de quelques renseignements glanés ici ou là. Dans ce domaine en particulier, les retours « terrain » que constituent les compte rendus de course rédigés par les skieurs-internautes constituent une nouvelle source d’information, de validation des prévisions et, à terme, d’amélioration de celles-ci. A charge pour le nivologue de les analyser, en les replaçant dans le contexte plus général de son analyse et en tenant compte de leur subjectivité comme de leurs limites spatiales ou temporelles.

    Quel que soit le cas de figure, le nivologue garde en mémoire que le manteau neigeux est très irrégulier et que les sondages par battage ne sont pas représentatifs de toutes les pentes. Il utilise en fait toutes les informations à sa disposition, qu’elles résultent d’une observation directe ou d’une simulation, et en fait la synthèse critique.

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    Imprimé le 25 juillet 2025 20:46

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