Grande Aiguille de la Bérarde
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Description
Joli belvédère dominant la Bérarde, un temps fréquentée pour sa voie normale, puis oubliée, la Grande Aiguille de la Bérarde a su s'adapter au goûts du XXe siècle et propose aujourd'hui un menu varié et bien au goût du jour : quelques jolies voies modernes dans un style dépouillé rare dans les Écrins (et sur un rocher le plus souvent très sain), une longue arête oubliée en rocher convenable, et même d'esthétiques couloirs à parcourir skis aux pieds. Toutes ces possibilités lui assurent finalement une fréquentation certaine du début du printemps à la fin de l'été.
Historique
- Petite chronique rapide :
- 1873 - Thomas Cox, Richard et William-Martin Pendlebury, avec les guides Peter Baumann et Josef-Marie Lochmatter atteignent le sommet par l'itinéraire qui deviendra la voie normale (arête NNE). F.
- 1879 - 2e ascension, le 11 août, par Albert Carbonnier, Pierre Gaspard père et fils, Charles Rabot.
- 1885 - le 1er août, Ludwig Purschteller et Otto Zsimongy gravissent l'arête NW en évitant une partie des difficultés dans la partie haute par un couloir de glace versant NW sur le bord supérieur de l'arête.
- 1892 : le 12 août, après être montés par la voie normale, Thomas Porter Hatt Jose, Clemens Zurbriggen et un porteur local descendent le versant W.
- 1927 - J. Guttin et Casimir Rodier remontent l'arête NW. Régulièrement fréquentée. AD.
- 1934 - A. Boell, P. Escarfail, G. Franck, Alain Le Ray et JM. Pruvost remontent le couloir N. Intéressante course d'initiation en alpinisme (le couloir fait 1600 m de dénivelé, ce qui en fait l'un des plus long des Alpes). Cette course est surtout classique à ski au printemps. On évite en général la première partie qui comporte deux ressauts rocheux. AD.
- 1948 - Madame Le Breton et Henry Le Breton escaladent l'arête S. Très rarement reprise. PD.
- 1971 - Première descente à ski du couloir N par Alain Charbonnier. TD.
- 1995-96 - Pierre Chapoutot, associé à une fine équipe, ouvre du bas et sans perforateur 5 nouvelles voies dans les dalles de la facette NE. Les voies sont partiellement équipées (relais et quelques points dans les longueurs), souvent en bon rocher (bien qu'un peu lichéneux par endroits) et débouchent sur l'arête NW. Certaines voies sont devenues très classiques.
Panorama
Vue du grand Pic de la Meije par Jörg A / Hans-Jörg Bäuerle
Vue de la Tête de la Maye par Alexander Von Mackensen
Vue de la Tête de la Maye par Dirk Becker
Vue de la Tête de la Mayepar Bertrand Mandon
Bibliographie
- La Grande Aiguille par W. M. Pendlebury, Alpine Journal, vol. 7, 1875, no47, p.148-149 : récit de la 1re ascension (en anglais), traduit et résumé dans l'Annuaire CAF-1874, p. 404.
- Ascensions dans les Alpes dauphinoises - Grande Aiguille de la Bérarde par Ch. Rabot, Annuaire STD 1879, no5, p.124-125 : récit de la 2e ascension.
- La Grande Aiguille par L. Purtscheller, Mitteilungen DOAV, vol. 11, 1885, no 22, p.257 : chronique d'une ascension en 1885 (en allemand).
- Grande Aiguille by W face, Alpine Journal, vol. 16, 1893, no119, p. 316 : chronique de l'ascension de 1892 (en anglais).
Itinéraires associés


















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Imprimé le 15 juin 2025 18:05