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    Extinction des feux, version refuge

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    Activités
    Catégories récits
    Type d'article individuel (CC by-nc-nd)
    Contributeur Jerry Magnin

    Qualité du document moyen
    Versions Signaler un problème
    CC BY NC ND 3.0
    Ce contenu est sous licence Creative Commons BY-NC-ND 3.0

    Avez-vous déjà passé une nuit en refuge? Honnêtement? Qui parmi vous ne l'a jamais fait?

    Ah, je vois une main qui se lève timidement dans le fond... N'ayez pas peur, très chèr(e) (d'ici, j'arrive pas bien à différencier, la salle est obscure). Tout le monde est passé par ce stade. Et vous aussi, vous aurez votre première fois.
    Angoissante, comme toutes les première fois...

    Et tellement traumatisante que vous vous mettrez au bivouac. À moins que, alerté par cet article, vous ne décidiez de vous y mettre tout de suite.

    Non, en refuge, à part si vous vous retrouvez coincé entre un pervers aux mains baladeuses et un pétomane ronfleur au plus haut point, vous n'avez pas à vous en faire pour votre santé.
    Par contre, et à moins que vous ne soyez seul dans le dortoir, votre sommeil risque d'être mis à mal.
    Pensez donc... Je vais vous faire une courte description.

    Il y a d'abord les histoires de fenêtres. Ce très cher Francois vous en parlera mieux que moi.
    Sachez cependant qu'elle font intervenir une question d'intérêt commun, de chaleur et d'odeurs.

    Il y a les questions des emplacements qui, mal répartis au départ, changent totalement au cours de la nuit sous les assauts d'impulsifs conquérants du sommeil.

    Heureusement, les couvertures sont individuelles. Un problème de moins.

    Et puis il y a, surtout, et outre la main du voisin de gauche (si vous êtes une jeune et jolie femme) ou de la voisine de droite (si vous êtes un jeune et joli homme) qui essaie de se glisser dans votre sac de couchage; il y a donc, je disais avant d'être distrait par des questions d'ordre... privé... Il y a donc les ronflements!

    Une véritable horreur.

    Devant un tel phénomène, il y a plusieurs attitudes.

    Citons une attitude, courante certes, mais étrange: la tactique de l'autruche. Ce sont en général les néophytes et les étourdis, ceux qui ont oublié de prévenir et qui ne peuvent guérir, qui l'appliquent. En même temps, c'est la plus économique. Mais probablement pas la plus efficace. Elle consiste à enfouir sa tête sous l'oreiller.

    Il y a, deuxième choix possible, la prévention. En général, elle consiste en de petits bouts de mousse, poisseux de miel après une semaine de randonnée avec nuit en refuges. Des boules *, que ça s'appelle.
    Je ne peux pas vous donner de nom, je peux juste vous dire que ça commence par Q, finit par S et qu'il y a les lettres UIE entre les deux sus-citées.
    Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, permettez moi de vous dire que la technique de l'autruche est, en plus d'être plus économique, plus efficace, tant ces boules laissent passer les bruits. Ce n'est pas tant leur composition, non. Ça tient surtout à leur propension à sortir de l'oreille. Car, une fois en dehors, elles ne servent plus à rien.
    Le phénomène inverse peut se produire, assez rarement il est vrai. Ainsi, un ami avec lequel je faisais Compostelle s'est retrouvé avec une boule QIEUS enfoncée et coincée dans l'oreille.
    En revanche, leurs homo-logues pour le BTP sont très bien. Normes obligent. Une fois en place, elles restent et absorbent bien les bruits. Il faut juste éviter de les presser ensuite: à cause du phénomène éponge, les bruits ont tendance à ressortir si on appuie. Mais c'est mineur. Autre inconvénient: elles prennent le miel environ deux fois plus vite (normes BTP au lieu de PHARMACIE). C'est pour ça qu'elles sont vendues par paquets de 1000 aux entreprises. Mais aussi plus individuellement au quidam.

    Enfin, il y a la guérison. Et pour cela, il faut aller à la source du problème: le ronfleur. Deux cas de figure: soit il est trop loin. Auquel cas, appliquez le syndrome de l'autruche.
    Soit il est suffisamment près. Auquel cas, procédez par petits chocs en suivant une échelle croissante: vous partez d'un petit secouement et montez jusqu'au jet de piolet (qui a l'inconvénient de vous attirer des ennuis avec les gardiens de refuge, la justice et la famille du ronfleur), sans oublier de passer par celui d'oreiller.

    Si ça ne fonctionne pas, vous êtes bons pour attendre le lendemain matin en comptant les secondes, ou avancer le créneau de votre sortie de quelques bonnes heures et d'une bonne frontale.

    Autrement, vous bivouaquez.
    Ici aussi, plusieurs inconvénients.
    Tout d'abord, c'est lourd. Il vous faut porter la tente, le tapis de sol et le duvet. Au moins. Plus le réchaud, la nourriture...
    Ensuite, c'est froid. Quel que suit votre duvet. Et puis c'est humide... Je vous en parlerai plus en détail une autre fois.
    Profitez bien de vos nuits en refuge.

    Commentaires

    Avatar
    ptetbenquoui il y a 15 ans

    j’aime bien !

    Avatar
    Apoutsiak il y a 15 ans

    Joli témoignage !

    Avatar
    Barno il y a 15 ans

    Sympa, moi qui dort en moyenne 3h/nuit en refuge !

    Avatar
    Chti.nain il y a 15 ans

    T’as pas présenté la variante « rustre »:
    J’arrive au dortoir, ça ronfle. La solution, faire beaucoup de bruit (plus efficace si on est plusieurs), parler, triffouiller dans ses sacs en plastique, préparer son matos pour le lendemain. Tout le dortoir se réveille, râle (ça on s’en f…), et par conséquent ne ronfle plus!
    La chose la plus difficile à entraîner: s’endormir avant que les ronfleurs ne recommencent à ronfler :smiley:

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    Imprimé le 10 novembre 2025 22:47

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