Rocher des Gozzi

L’envergure des grandes voies parcourant ses flancs donnent au Gozzi le statut non usurpé de montagne. Le Monte Gozzi a connu deux vagues d’équipement.
De la fin des années 70 jusqu’en 1985 avec l’ouverture des « ramoneurs », des grimpeurs montagnards ont ouverts « en grosses » une dizaine de voies dont beaucoup sont tombées dans l’oubli. Seules les voies « du Caf » et des « ramoneurs » ont été régulièrement parcourues jusqu’au jour où Jean-Toussaint Casanova se tourne vers cette montagne dont il tombera aussitôt amoureux.
Et le coup d’essai est un coup de maître : en mai 90, Jean-Toussaint et Didier Micheli ouvrent (du bas évidemment !) dans la grande paroi du couloir « le carillon du désespoir ». Ce premier itinéraire moderne reste le plus ardu et le plus magique des voyages proposés à ce jour. N’entendez pas par là que les autres voies sont d’un intérêt secondaire ! Nouvelles créations ou anciennes voies rajeunies, aucune ne vous décevra.

Environnement : Comme pour les couennes, la pratique des grandes voies au Monte Gozzi est possible toute l'année. Il est même possible de grimper torse nu toute la journée au soleil en plein mois de février...

Rocher : L'escalade des grandes voies est dictée par le rocher du Monte Gozzi, avec des débuts de voies souvent en dalle (socle), puis cela se redresse pour devenir vertical voire déversant et même en toit dans certains passages.

Équipement : L'équipement a été réalisé du bas, et il est parfois nécessaire de rajouter des coinceurs pour plus de sécurité (variable en fonction du niveau du grimpeur bien sur). Par ailleurs, deux itinéraires sont en terrain d'aventure et nécessitent d'emporter un jeu complet de protections (la voie du Caf et la Bassinet-Laverdan).

Descente des voies : Par un chemin et un petit rappel de 25 mètres, ou éventuellement en rappel dans les voies.