Pointe de Zinal : Traversée Arête NE - Arête S
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Historique de l'itinéraire
- Arête NE : 1871 - Georges Béraneck junior, Émile Javelle, Jean Martin (guide). Lors de la 1re ascension complète du sommet.
- Arête S : 15 août 1891 - Christian Klucker (guide), Ludwig Norman-Neruda, May Peyton.
Description
Montée
De la Schönbielhütte (2694 m), partir à l'W sur le sentier qui mène vers le Schönbielgletscher et le quitter assez tôt pour un sentier qui monte rapidement sur la droite d'abord dans la pelouse alpine puis dans une combe occupée par un vaste éboulis ("Kumme" sur CN). On gagne ainsi un petit col (3209 m). De là, une sente traverse des terrains peu stables et permet de redescendre sur le Hohnwanggletscher, qu'on remonte rive droite puis rive gauche (crevasses à contourner) jusqu'au Col Durand.
Du col, bifurquer clairement vers l'W pour remonter l'arête de neige. Poursuivre dans du terrain mixte et des rochers faciles. Au pied du bastion sommital, traverser horizontalement sous le sommet dans le versant E et escalader quelques petites marches pour rejoindre le fil à gauche du point culminant.
Relai sur spit et cordelette au sommet.
Descente
À la descente, l'arête S de la Pointe de Zinal est une arête relativement horizontale qui présente 2 gendarmes principaux orientés de telle sorte que leur escalade s'effectue lorsqu'on parcourt l'arête depuis le sommet.
Du sommet, partir au S en suivant au mieux le fil de l'arête d'abord bien horizontale.
Après un petit rasoir, on atteint une première petite section verticale qu'on escalade par la droite (coinceur abandonné).
Continuer sur l'arête, puis descendre à une brèche caractéristique au pied de la 1re tour, mur vertical et presque déversant. On le franchit par une cheminée (3a) : monter en direction de la 2e fissure (anneau de corde caché à l'intérieur), puis revenir vers la droite pour traverser côté W au travers de la cheminée (on aperçoit un piton de l'autre côté, voir photo liée à l'itinéraire).
Monter alors sur celle-ci par le côté W : relai possible sur piton+cordelette juste au-dessus, ou plus haut sur béquet (cordelettes en place).
Du sommet de celle-ci, désescalader (3a, sur les 2 derniers mètres de la désescalade on trouve le seul rocher pourri de l'arête) ou descendre en rappel (7 m, cordelette et maillon en place, à renforcer) au pied de la 2e tour, le sommet S, qui s'escalade bien (gradin, fissure).
Redescendre ensuite par l'arête S, facile (gros blocs) mais assez longue jusqu'au col (point coté 3358 m). Rester plus ou moins sur le fil. Des cairns depuis le col permettent de plonger aisément sur le versant E pour rejoindre le glacier (quelques pas de désescalade facile). Il n'est pas utile de vouloir rejoindre le glacier au plus vite et l'on peut au contraire continuer à tirer légèrement vers le S pour éviter les difficultés et les piles d'assiettes trop bancales.
Attention, certaines cordées contournent les difficultés par le versant W (Côté Dent Blanche) dans des rochers délités peu engageants mais il n'est pas conseillé de les suivre (risque de chutes de pierres élevé).
Une fois sur le Hohnwängglescther, on peut poursuivre vers le S pour récupérer l'itinéraire de montée depuis la Schönbielhütte en traversant à nouveau le petit col à 3209 m, ou au contraire, revenir vers le Col Durand pour redescendre côté Mountet.




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Imprimé le 11 août 2025 08:56