Aiguille des Arias : Traversée Canard → Arias

• Première ascension de l'Arête E du Bec du Canard : 11 juillet 1878 - Pierre Gaspard père et fils, Édouard Rochat.
• Première ascension de la Pointe O'Gorman depuis le Bec du Canard : 30 juillet 1900 - Pierre Gaspard père et probablement fils, Robert O'Gorman.
• Première ascension de l'Arête SE de l'Aiguille des Arias : 13 juillet 1887 - Pierre Gaspard fils, J. Gény.
• Première traversée Canard-Arias : 14 août 1933 - Fortuné, Réthoré.

Approche

Du refuge de la Lavey (1797 m), suivre le sentier direction S jusqu'au Plan de la Lavey. De là, prendre le sentier qui monte à droite. Par un large crochet à droite passant au pied du ressaut "Entre les Aiguilles", on rejoint le Lac des Bèches (2417 m). Du Lac monter direction W en laissant l'arête E du Bec du Canard sur sa droite jusqu'à arriver vers 2700 m au pied d'un large couloir d'orientation SE.

Voie

Ascension du Bec du Canard par l'Arête E

Remonter le couloir jusqu'à arriver un collet neigeux vers 3000 m sur l'arête E du Bec du Canard (pas de mixte possibles 50 m sous le collet).
Variante : si le couloir est trop sec il est préférable de suivre intégralement l'arête/croupe E du Bec du Canard depuis le Lac des Bèches.
Du collet suivre le fil de l'arête ou la rejoindre par un petit crochet dans les pentes enneigées du versant N, puis rejoindre une vaste zone couchée qui mène au sommet (possibilité de suivre intégralement le fil, excellent rocher en III+).

Traversée Bec du Canard → Pointe Robert O'Gorman

Du sommet du Bec du Canard (3268 m) entamer la descente sur l’arête, puis descendre versant E pour contourner les premières difficultés avant de rejoindre le fil. Suivre le fil jusqu'à passer dans une faille entre 2 gendarmes. Poursuivre sur le fil jusqu'au sommet d'un gendarme d'où un rappel de 15 m permet de descendre dans une brèche (coté 3155 m?).
Remonter le gendarme suivant par des fissures sur son flanc E (III), sur 50 m. Peu avant le sommet suivre une vire sur la droite amenant à une bonne plateforme. De là, tirer un rappel de 20 m pour rejoindre la brèche suivante.
Remonter en face en légère ascendance à gauche des cheminées, puis gravir soit le fil de l’arête (aérien), soit des fissures cheminée un peu à gauche (III puis IV/IV+) jusqu'au sommet de la Pointe O'Gorman.

Traversée Pointe Robert O'Gorman → Aiguille des Arias

Désescalader un mur puis désescalader sur la gauche (versant E) pour rejoindre une terrasse (III+). De là, emprunter une vire acrobatique qui remonte à peine pour rejoindre le fil (IV). Descendre de 5 m versant W pour rejoindre une vire, passer une mini-brèche très étroite, puis par un pas délicat rejoindre une brèche sur la crête véritable. Gravir le petit gendarme suivant par son flanc E, III. Du sommet, prendre une vire légèrement descendante versant W (délicate et aérien, IV). On arrive sur le fil au niveau d'un rappel de 25 m versant E (possibilité de rester sur le fil ?). Du pied du rappel, une traversée ascendante versant E permet de rejoindre le fil quasi-horizontal jusqu'au pied de la partie terminale de l'arête NE de l'Aiguille des Arias (la dernière descente se désescalade par une dalle de gauche à droite, III+).
Suivre le fil au plus facile avec quelques crochets en versant E jusqu'à une antécime que l'on désescalade facilement. On se retrouve face à un court mur fissuré que l'on franchit par un pas délicat en V (le piton souvent mentionné dans les CRs n'est plus là) pour rejoindre rapidement le sommet des Arias.

Descente de l'Aiguille des Arias

2 possibilités :

Par l'arête SE aérien, mauvais rocher

Après une courte descente versant SW, effectuer une traversée en contrebas versant Lavey (névés) pour rejoindre une brèche en face. Ensuite descendre des vires versant Valbonnais menant à une croupe suspendue. Suivre encore des vires versant Lavey puis Valbonnais jusqu'au Col d'Entre Pierroux. Du col faire 2 rappels de 50 m.
Descendre facilement le glacier du Lac puis rejoindre le sentier du Lac des Bèches.

Par la face E déconseillé, rappels scabreux dans le bas de la face

Suivre le fil S sur une cinquantaine de mètres, puis basculer dans la face E que l'on descend (F en terrain pourri) en se rapprochant d'un étroit couloir à gauche. Descendre le couloir en rappels.

• Longue course d'arête avec une qualité de rocher très variable.