Aiguille des Corneillets : Arête SW
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Une course d'arête peu longue et peu difficile mais très sauvage où vous ne croiserez personne à part les bouquetins locaux. Point de vu sur Peclet-Polset, glacier de la Vanoise, Grande Casse, Grande Glière et Grand Bec superbe.
Historique de l'itinéraire
- 1re ascension : 22 août 1898 - Joseph et Séraphin Gromier, Henri Mettrier.
Description
Approche 2h - 4h
Versant Courchevel, depuis la retenue d'eau d'Ariondaz
Passer successivement par le Col de la Platta, le Refuge des Lacs Merlet, le Col de Chanrouge, puis 100 m sous le Col Rouge au niveau d'un replat avec un gros cairn bifurquer à gauche vers un col parallèle au Col Rouge séparé de celui-ci par une grosse pointe rocheuse.
Se diriger au mieux dans l'immense pierrier (passe bien au centre), traverser sous le couloir SW (grand pierrier raide sur la gauche en montant) et rejoindre le pied de l'arête à sa base sur laquelle on prend pied facilement.
Environ 10 km, 1000 m de D+, 350 m de D-, 2h à 4h d'approche selon la forme.
Versant Pralognan
Partir du parking des Prioux, suivre le GR55 jusqu'au Col Rouge puis redescendre d'une centaine de mètres puis sur un replat bifurquer vers la droite pour rejoindre l'arête SW (cf. approche Courchevel).
C'est probablement l'approche la plus courte et la plus rapide. 2h à 3h.
Voie
Prendre pied sur l'arête au mieux. Immédiatement on comprend qu'il va falloir marcher sur des œufs jusqu'en haut.
Suivre le fil de l'arête, passer par une cheminée. On arrive sur une partie plus horizontale de l'arête que l'on suit jusqu'à un gros gendarme que l'on peut au choix gravir puis désescalader ou le contourner par la droite sur une vire terreuse/caillouteuse. On traverse ensuite en ascendance vers la droite dans du rocher pourri mais pas très raide. On arrive à une brèche depuis laquelle on voit à gauche un couloir/cheminée pourri qui se remonte bien. On arrive alors sur l'antécime où se trouve un petit cairn.
On voit alors le vrai sommet qui est 100-150 m plus haut. Pour accéder à sa base il faut suivre une arête presque horizontale composée de plusieurs petites pointes que l'on suit sur le fil. Au bout de l'arête on voit un gendarme blanc caractéristique qui se contourne par la gauche dans une faille très facile puis un pas de désescalade permet de rejoindre un petit col au pied du bastion sommital.
Remonter ce bastion en ascendance vers la droite pour rejoindre des rochers peu raides. De là, marcher/crapahuter jusqu'au sommet.
Descente
Par le même itinéraire.
Remarques
Ceci est l'itinéraire d'été en l'absence de neige.
Être extrêmement vigilant aux chutes de pierres et à la qualité du rocher. Essayer autant que possible de ne pas avancer à la verticale du second mais d'être toujours décalé.
L'arête n'est pas parfaitement droite mais zigzague un peu et traverse de nombreux couloirs. Pour cette raison l'itinéraire peu vite devenir paumatoire à la descente en cas de brouillard.
Globalement c'est du rocher pourri tout du long mais sans grande difficulté technique (deux ou trois pas de III) mais nécessitant un bon sens de l'itinéraire.
Matériel
Corde de 30 m. Sangles et coinceurs au cas où pour se rassurer.
Ressources externes
- Première ascension de l'Aiguille de Corneillier par H. Mettrier Annuaire CAF 1898, 1899, p. 131-134 : récit de la 1re ascension.
Accès en transport en commun










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Imprimé le 9 août 2025 01:19