Posté en tant qu’invité par Fabien:
Elle est sympathique la première intervention d’Eric, et même très positive pour la falaise.
Un peu de méconnaissance de la réalité quelques remarques un peu caricaturales, des réactions vives et s’installe une polémique sur l’équipement. Eric n’a pas perdu sa vivacité depuis les échanges à propos du Cigalois (c’est bien le même ?).
En tant qu’auteur des avant-propos du topo, j’ai même eût droit à ma remarque.
Philippe (alias free léonard Peltier) l’a déjà fait un peu, mais je vais préciser ma pensée. L’équipement à demeure qui a été laissé progressivement en place à l’Hortus était assez engagé. Les premiers rééquipements qui datent de plus de vingt ans ont respecté cet engagement sans pour autant le sacraliser. C’est encore cet état d’esprit qui prévalait à l’édition du topo en 2003. Mon avant-propos appelait donc à respecter globalement cela. Il n’était nullement question de ne pas rééquiper. D’ailleurs dans le rééquipement des voies les plus faciles l’engagement a été atténué.
Il y a quelques années une réunion avait été organisée par le CTR de l’époque suite à quelques petits tiraillements. Une proposition était de tout repenser et revoir en matière d’équipement. Il en était ressortis que la majorité des présents souhaitaient que les choses continuent à évoluer comme elles l’avaient toujours fait. C’est ce qu’elles ont continué à faire. Une petite visite sur le site internet permet de voir les nouveautés depuis la parution du topo.
Si on veut dépasser une certaine image parfois véhiculée, d’une falaise au rocher très variable et à l’équipement fragile et espacé, gardée au secret par quelques locaux farouches (et un peu arriérés). On peut voir que, dans la réalité, les choses sont plus contrastées.
Ainsi les voies les plus faciles (Bidasse, Cagne, Enclume) sont correctement équipées bien qu’avec un certain engagement, un grimpeur un peu juste pourra par endroits compléter avec quelques coinceurs (il ne faut pas confondre les Scelroc de Simond avec des vrais burils espagnols, la résistance des Scelroc est supérieure ou égale à celle d’un spit de 8 rien à voir avec la résistance des burils). Dans les voies plus difficiles, il en existe également beaucoup présentant ce type d’équipement.
Il y a également des voies moins équipées ou l’usage de coinceurs devient plus recommandable (La Fraissinnet, l’Y…), sans parler de Contre acculturation où ils sont indispensables, mais aussi des voies d’artif à l’équipement complet (parfois vétuste) ou partiel. Et même maintenant il y a dans le ressaut du haut une large gamme de voies d’une longueur bien équipées. L’équipement n’est pas uniforme, la gamme est assez large, cela participe à l’intérêt du site.
Pour la qualité du rocher, s’il n’est partout parfait, en particulier dans le bas et dans les voies les plus à l’Est, dans les voies classiques on doit pouvoir éviter les mauvaises surprises.
Pour les farouches locaux jaloux de leur secrète falaise, le travail sur l’édition du topo m’a valu plus d’encouragements que de craintes exprimées du risque d’une sur fréquentation. Et toutes les falaises n’ont pas un site internet associé pour mettre à jour le topo.
Effectivement l’Hortus n’est pas d’une falaise ‘clés en main’. Il faut l’aborder avec prudence. Il est néanmoins possible pour un assez grand nombre de s’y faire plaisir. L’offre locale en matière de sites d’escalade est assez variée, elle participe à cette variété.