Posté en tant qu’invité par alfredo:
Pour information il n’y a pa 90000 cafistes mais 86000 et quelques (je vérifierai, je vous redirai…), le nombre diminue d’année en année.
Le budget des refuges est équilibré c’est-à-dire que avec ce qu’ils rapportent et essentiellement les très grosses subventions des communes, départements, régions, état, la cotisation n’y entre pas…
Celle-ci, la cotisation au siège parisien, environ 30 €, sert au tiers, donc près de 10 € à la gestion des adhérents : qu’est-ce que c’est ? mystère d’autant plus qu’il y a par ailleurs dans le budget des frais pour le siège proprement dit, faudrait poser la question à Mudry mais personne ne le fera et si jamais quelqu’un osait il ne répondra pas et on vous dira : oui mais on va pas faire les inquisiteurs, donc payons…
Si, aussi, dans la cotisation il y a plus d’un euro par adhérent qui vont couvrir Alpes Sans Frontières (90000 € au budget de la fédération) : cette invraisemblable nullité qui nous coûte déjà par nos impôts et pour lequel si jamais l’envie nous prend d’acheter une carte (on peut jeter le guide sans remords…) il faudra débourser 19 € et à l’usage on verra que le fond n’étant pas très bon, on a droit à un tracé plus flatteur que les cartes italiennes mais pas franchement meilleur. Bon, ça a occupé et fait moussé quelques préretraités, pourquoi pas me direz vous…
Par ailleurs ici, dans mon gros bourg tous mes compagnons de montagne privés (i.e. avec qui je fais de la montagne à 2 ou 3 au total, hors CAF) je les ai connu par le CAF local, ce sont à tous points de vue d’excellents compagnons (j’espère qu’ils ne vont pas me reconnaître et se reconnaître, on a quelques pudeurs tout de même…).
Pour cela la cotisation vaut très largement la peine…
Enfin (ce n’est pas trop tôt me direz vous) : «Petit con de la dernière pluie ou vieux con des neiges d’antan, quand on est con on est con» chantait Brassens
Dans les quelques collectives que je fais, ne fut-ce que par reconnaissance, il y a des jeunes de 70 ans qui sont suffisamment vaillants pour faire la Brêche Puiseux à skis et d’autres de quinze ans, et ni les uns ni les autres n’ont l’air de trouver un problème à cette différence d’âge qui semble tellement obnubiler certains.
[%sig%]