Escalade et prépa mentale

Posté en tant qu’invité par estelle:

encore trop souvent à mon avis la prépa mentale est dite réservée à une élite. je pense que quel que soit son niveau n’importe quel compétiteur peut tirer un grand bénéfice sportif de cet outil dont on parle beaucoup mais que l’on connaît très peu en définitive. les apports sont considérables en gestion du stress, confiance en soi, motivation, pensée positive…et bien d’autres points encore. quelle idée avez-vous de cet outil de préparation ? pour ceux qui n’osent pas franchir le pas ou ceux qui le souhaiterait sans savoir où s’adresser, je peux peut-être vous aiguiller et répondre à vos questions car c’est ma passion…et ma profession !

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Bonjour Estelle. Je déduis de ton post que tu es BE et que tu aimes particulièrement travailler sur la préparation mentale. Où exerces-tu ? Ca m’intéresse. Mon problème n°1 est la confiance et la pensée positive. Trop souvent, j’aborde une voie en partant battue. Au lieu de me dire « je vais l’enchaîner », je me dis « je ne vais surement pas l’enchainer, mais je vais déjà essayer de la sortir ». J’ai du mal à corriger cette attitude.

Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:

Je pense que le mental joue un role beaucoup plus important que ce que l’on peut croire de prime abord. La motivation fait beaucoup beaucoup dans la réussite ou l’échec. L’émulation aussi (exemple: on travaille un bloc avec des amis ou seul).

Parn contre je ne connais rien à la préparation mentale proprement dite mais ça m’intéresse. Tu pourrais nous faire un petit topo rapide des bases ? Quel est ton métier exactement ? Tu t’occupe uniquement de sport ou aussi de la vie quotidienne (genre relaxation…)

Posté en tant qu’invité par M@t:

http://www.xclusivetri.com/05-specs/01-sportscience/articles/article11a.htm

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Je lis.
« lorsque vous êtes fatigué, à bout et que vous vous imaginez tranquilles sur une île, c’est de l’imagerie mentale ! »
Ben merde, alors. Quand je suis en train de chercher une position de mousquetonnage à peu près stable et que je sens venir le moment où je vais lâcher, il va falloir EN PLUS que je pense à une île ? Pfff !
Bon, ben c’est de la PNL, ce machin. J’ai déjà essayé mais ça n’a pas trop marché. Sans doute pas assez douée pour me mentir à ce point :wink:
Merci quand même, M@t. Bises.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Bon, mon truc pour enchaîner une voie dure : après suffisamment de montées de travail, disons quand en tête je fais tous les mouv’, il est temps de tenter l’enchaînement. Le jour « j », je monte les dégaines dans la voie, sans essayer d’enchaîner, je me force même à prendre des repos, mais je mémorise tous les pas. Puis repos 30 à 45 minutes. Un peu avant de me lancer, je me fais le film de l’ascension dans ma tête, en m’imaginant enchaîner tranquillement. Puis j’y vais. Ca ne marche pas forcément du premier coup, évidemment, mais ça aide à ne pas bloquer par peur d’échouer une nouvelle fois.

Pareil pour un jeté violent - y compris à vue : j’imagine le jeté, je me vois en train de le réussir, puis j’y vais pour de bon.

Oui, le mental c’est hyper important… De là à prendre des cours… Mais peut-être que certains peuvent en tirer profit, à vrai dire je n’en sais rien.

Posté en tant qu’invité par hurukan:

n’est-il pas possible de faire un petit article sur C2C ? cela serait sans doute interessant…
Perso, cote « pensée postive » je suis pas trop en forme en ce moment…

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Allez, Hurukan, ne nous fais pas le coup de blues. Arrête de lire les canards d’escalade et viens un peu grimpouiller. « Que plaisir, que bonheur », aime dire mon BE préféré (avec un accent de marchant de tapis que j’aurais le plus grand mal à reproduire par écrit).

Posté en tant qu’invité par claudine:

Pour moi, rien ne marche mieux que les insomnies. Du style, ma gamine me reveille a 3h du mat’, je vais la recoucher, et me voila completement reveillee… Au lieu de compter les moutons, je visualise la voie que je suis en train de travailler, je me vois en train de l’enchainer… Non seulement ca m’aide quand je me retrouve dans cette voie, mais en plus, ca m’endort!

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Super ta technique, Claudine. Et je suis sûr que tu parles en imaginant ton enchainement… Mais quand tu as clippé le relais et que tu cries « prends moi », il fait quoi, ton homme que tu viens de réveiller en sursaut ?

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Au lieu de compter les
moutons, je visualise la voie que je suis en train de
travailler, je me vois en train de l’enchainer… Non
seulement ca m’aide quand je me retrouve dans cette voie, mais
en plus, ca m’endort!

C’est la même chose pour moi, je m’endors en réfléchissant à un problème dans une voie, ou alors je l’enchaîne mentalement et dans la réalité ça passe.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Bon je vais visualiser les enchaînements de « Chimpanzodrome » au Saussois et voir dans un mois si ça passe.

Bon c’est au moins quelques niveaux au dessus de mon max, mais sait on jamais, si ça marchait …

Posté en tant qu’invité par claudine:

« Mais quand tu as clippé le relais et que tu cries « prends moi », il fait quoi, ton homme que tu viens de réveiller en sursaut ? »

mdr J. Marc!!! ;-))))))))))))))))))))))))))))

Posté en tant qu’invité par Eric:

Bonjour Estelle,

Grimpeur ( 6c/7a à vue ),et glaciairiste (4+/5 en tête ) j’aimerai savoir s’il existe une préparation mentale spécifique pour la cascade de glace.
Jusqu’à 5 en tête en cascade c’est ok, au delà, j’ai le niveau technique suffisant mais mentalement « ça bloque ».

Merci d’avance pour tes conseils.

Eric