Posté en tant qu’invité par Etienne:
Voilà enfin un début d’explication qui me va!
En effet, tout nouveau qui débarque dans notre institut, pourvu qu’il (elle) soit sympathique, se verra rapidement proposer des sorties d’initiation en escalade, VTT, canyoning; un peu mois fréquemment en kite-surf, parapente, spéléo; mais, bien qu’il y ait une bonne dizaine d’Américains chez nous, il n’aura aucune chance de se mettre au base-ball, par exemple.
Difficile en effet de se mettre vraiment tout seul à l’escalade. Il faudra y être intéressé, puis initié, puis , le temps d’avoir l’autonomie technique et matérielle, partager ses premières sorties avec des gens déjà expérimentés et équipés. Et où va-t-on rencontrer ces gens-là, sinon sur son lieu de travail/études?
Mais ça n’explique pas pourquoi on continue. Ce qui suit n’a pas valeur de statistique, mais donne à peu près mon expérience.
Lorsque j’habitais Villejuif, j’avais monté une section d’escalade au club multisports municipal. Avec l’aide matérielle de la mairie, on a multiplié les sessions d’initiation, en école, lycée, fêtes de quartier, des sorties à Bleau, en falaise, des échanges d’activités entre sections… Résultat; taux de récidive, à peine 10%, taux de fidélisation, moins de 5%.
Maintenant, à l’institut, le taux de récidive dépasse 2/3, et plus de la moitié continuent régulièrement. Si on excepte l’explication de meilleures conditions de pratique ( soleil, température ), il semble bien que les « scientifiques » soient prédisposés à kiffer la grimpe.