Que pensez vous du Monkey Factor?

Posté en tant qu’invité par Dr Climbing:

Une récente étude cherche démontrer que la taille n’influe en rien dans les capacités à grimper. Pour éviter tout dérapage, je tiens à dire que l’on parle bien d’escalade sur rocher…hein messieurs!!!

En effet, une grande taille permet souvent d’aller chercher les prises un peu plus loin. Cependant, les grands le savent bien cette grande taille diffuse le centre de gravité et nécessite une musculature plus importante pour gainer, ceci est particulièrement vrai dans les dévers.
Par ailleurs, une petite taille est souvent un avantage non négligeable dans bon nombre de situations. L’important est donc de combiner une grande allonge et une petite taille. C’est sur ce principe qu’est né le « Monkey Factor ».

Pour ce faire, une équation mathématique simple le « Monkey Ratio » permet de modéliser la problématique. Pour ce faire, on part bien évidemment du postulat que la taille n’influence en rien la performance et que toutes choses étant égales par ailleurs, le niveau d’entraînement et le nombre d’année de pratique sont similaires entre les individus. Les travaux d’analyse sont ensuite relativement basiques puisqu’il s’agit d’étudier la corrélation qu’il existe entre le « Monkey Factor » et les performances « à vue ». Pour exemple : les 30 premiers en coupe du monde ont un Monkey Ratio entre 0.59-0.48 normalement distribué.

Monkey Ratio = la longueur de bras en cm / la taille de l’individu en cm

Il ne vous reste donc plus qu’à sortir vos calculettes et vos doubles-décimètres pour évaluer vos chances de remporter le prochain C2C contest !!!

Dr Climbing !

Posté en tant qu’invité par Le Singe:

Comment tu mesure la longueur de bras ?

en partant de l’épaule
en partant de l’aissele

Posté en tant qu’invité par Christine:

L’important est donc de combiner une grande allonge
et une petite taille.
Décidément, tu fais bien de préciser qu’il s’agit de grimpe. Sur du rocher.

Posté en tant qu’invité par Christine:

Et que peut-on faire, pour améliorer son monkey factor ? Réciter intégralement Hamlet tous les matins suspendu(e) à la tringle à rideaux , s’accrocher une enclume dans chaque main avant de sortir de chez soi ?

Posté en tant qu’invité par M@t:

Dr Climbing a dit: « cette grande taille diffuse le centre de gravité ».
Il faudra quand même que l’on m’explique la théorie de la diffusion des barycentres. Quelque chose m’échappe…

Posté en tant qu’invité par Dr Climbing:

Christine a écrit:

L’important est donc de combiner une grande allonge
et une petite taille.
Décidément, tu fais bien de préciser qu’il s’agit de grimpe.
Sur du rocher.

Ce n’est parce que j’ai dit qu’aux messieurs de bien se tenir, que les filles peuvent s’y mettre. Quel esprit mal tourné ;-))) Aie aie…aie

Posté en tant qu’invité par JLL:

Est-ce la pilosite du grimpeur (*) peut intervenir pour affiner le calcul du « Monkey Factor » ?

JL

(*) : le terme est au masculin… non pas par sexisme mais par politesse !

Posté en tant qu’invité par zerox:

ben chez nous on a surnommé un pote depuis longtemps Monkey-bilou et je peux vous dire que son monkey factor il est assez proche de 1…et que ça lui sert bien!!!on a aussi un type qui mesure pas beaucoup mais qui fait 52 kg tout en muscle et qui est sauteur à la perche, et bien il se debrouille fort bien egalement!

Posté en tant qu’invité par zolve:

le plus souvent quand les petits sont avantagés c’est par leur faible poids. Et je connais quelques grimpeurs pas trés forts avec des bras de dimension hallucinante!!

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Mouais les petits sont ausi avantagés pour les pieds mains, le balan dans les devers, toits…

Posté en tant qu’invité par céreal climber:

moi je suis grand et pour certains pieds mains en dévers, je pleure.