Rappel sur relais non couplé

Posté en tant qu’invité par Spirit:

Ne peux t’on pas utiliser un maillon rapide sur la plaquette ou le ring ?

Posté en tant qu’invité par bruno:

C’est sur qu esi c’est un ring rouillé tu ne le fais pas, on est bien daccord la dessus…
Maintenant de la a ce que ton ring te tuine la corde il y a un monde,les rings en acier sont de qualité equivalente ( en terme d’imperfection ) au mousquetons acier a vis sur lequel tu places ta moul. et quand tu rappelles un corde apres une moulinette c’est la meme chose…
Donc on s’assures que le ring est « propre » et si il est tout rouillé on sort sa cordelette…

Posté en tant qu’invité par jujupopo:

merci pout toutes ces precisions…

Posté en tant qu’invité par Célou:

ca va pas non ?
tu te balades avec ton fer à couper en grandes voies !
chapeau !
et si tu coupes ta corde avec un opinel, l’ame s’en va d’un coté et la gaine de l’autre !
avec ca tu perds bien 1metre ou 2 et puis tu ruines ta corde aussi !

Posté en tant qu’invité par Célou:

s’cuses , j’y suis allée un peu fort !
disons que ta proposition alex, me semble manquer de nuances, - comme mon intervention, d’ailleurs- mais c pas tout à fait les même conséquences !

Posté en tant qu’invité par ciza:

Il est toujours possible de faire un rappel éjectable sur noeud Dufour établi sur un anneau de cordelette reliant les deux points. Ceci marche même sur plaquettes.
Voir la manip sur le site :
http://www.escaladeavranches.fr.st
à la rubrique « tecniques / les réchappes » troisième cas.

Posté en tant qu’invité par manu:

On peut aussi faire le rappel sur une cordelette éjectable. Plusieurs manips décrites dans le manuel de l’autosecours (en vente à la boutique on line de la ffme).

J’ai bien compris la méthode, c’est super simple sur le papier. Alors sur le caillou, je laisse une sangle. Désolé…

Remarquez, je ne suis pas le seul, parce que j’ai déjà changé plusieurs sangles sur des relais de ce type.

Posté en tant qu’invité par Bert:

Amuse-toi pas trop à essayer en grande voie des techniques style rappel ejectable si tu ne les maîtrises pas à fond.

Si tu as autre chose que des rings, par ex. des plaquettes, tu prends une cordelette (8 mm en 2,5m env. ou un bout de corde), tu fais un noeud (un huit) sur chaque point. Au milieu, tu refais un huit (de manière à ce que chaque point aie +/- la même charge), tu passes ta corde dans la boucle faite par ce dernier noeud et tu tires ton rappel (mais surtout n’y descends pas en moulinette !!!).

On est déjà descendu comme ça et c’est impec.

Posté en tant qu’invité par bruno:

j’avais pas bien lu ce que tu avais ecrit…je croyais que tu parlais de cordelette mais en fait tu parles de couper ta corde…non tu deconnes, tu as vu jouer ca où!!!

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

cf. un récit « pédagogique » d’une cordée bloquée au milieu d’une voie d’escalade, que j’avais lu sur un forum du CAF

les gars n’avaient pas de cordelette, pas de maillon, et ne savaient pas comment faire leur rappel (2 plaquettes non reliées)

plusieurs solutions : tu laisses un mousqueton (ils n’y avaient pas pensé), et à l’extrême, tu enlèves 1m50 à ta corde de rappel (ils n’avaient pas de couteau) pour faire une cordelette et passer ça dans les anneaux, mieux vaut raccourcir ta corde que de la cisailler lors de ton rappel

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

et toi tu fais quoi ?
tu fais un rappel sur les plaquettes ?
dans son fauteuil devant son ordi, on est pas en conditions pour juger de ces choses-là je pense

si tu es au milieu d’une voie et que tu dois laisser du matériel, eh bien tu en laisses (mousqueton, maillon, cordelette…) et dans le cas extrême où tu n’as plus de matériel, tu coupes ton rappel et tu en fais une cordelette

une pauvre corde à 100E ça vaut plus que ta vie ?

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

tu as bien raison, parce qu’un rappel ça se coince très facilement et parfois il faut laisser un maillon rapide pour faciliter le coulissement de la corde

Alexandre

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

Ce texte a été publié dans la plaquette de présentation de l’assemblée générale 2002 de la Fédération des CAF.

"Dans les années 70, lors d’un séjour dans les Pyrénées, nous
avions fait la face Nord de la Pic Longue au Vignemale. Cette voie, j’ai eu l’occasion de la parcourir à nouveau plus récemment. Elle n’avait pas fondamentalement changé. Peut-être quelques pitons en plus. Lors de notre premier parcours, je me souviens n’en avoir trouvé que deux. Il fallait donc planter des pitons et construire les relais. A cette époque, la théorie du coinceur était encore en élaboration dans les Yosemites lointaines. La voie elle-même donc avait peu changé, la différence étant d’ordre conceptuel. Différence matérialisée par une cordée de deux jeunes gars que nous avons rattrapés vers le milieu de la paroi, techniquement parfaitement compétents du point de vue escalade, mais manifestement peu à l’aise : difficulté à trouver la voie, multiplication des points d’assurage, difficulté dans l’élaboration des relais …
Aussi me suis-je à nouveau demandé : pourquoi ces jeunes, apparemment compétents, pataugent-ils dans cette voie assez longue et engagée, certes, mais somme toute pas très difficile pour les bons grimpeurs qu’ils étaient?
Cet été encore, dans la voie normale de la Barre des Ecrins, la plupart des cordées étaient équipées d’un rappel de 100 m, alors que 20 m de corde à simple suffisent, de deux piolets par bonhomme et décorées de matériel comme un sapin de Noël. La progression s’effectuait en tirant des longueurs bien que l’arête fournisse tout ce qu’il faut et au-delà pour avancer rapidement, et en toute sécurité, corde tendue ou aux anneaux.
Donc nous avons d’un côté compétence technique, matériel surabondant, et de l’autre progression lente, voire laborieuse, sur des itinéraires classiques ou même faciles. Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Y aurait-il une carence au niveau de la formation ?
Il est bien évident que le souci de toutes ces cordées est la sécurité. Alors posons brutalement la question : la philosophie sécuritaire actuelle ne va-t-elle pas à l’encontre du but recherché ? Est-ce que les voies spitées, équipées, sécurisées, n’engendrent pas un relâchement de la vigilance, de l’esprit d’initiative ? une confiance absolue dans l’équipement en place n’est elle pas à l’origine d’une certaine insouciance, d’un certain renoncement à apprendre à se débrouiller tout seul ?
Lors d’une descente en rappel dans les Cerces, il y a quelques années, nous avions rejoint deux gars, barbe de trois jours savamment inculte, en perdition à un amarrage: il y avait bien deux spits mais ni chaîne, ni maillon, anomalie que je ne me charge pas d’expliquer. Nous leur avions suggéré de mettre un maillon rapide. Ils n’en avaient pas. Alors nous leur avions dit d’installer un anneau de sangle ou de cordelette. Ils n’en avaient pas. " Coupez un bout du rappel " (horreur!). Ils n’avaient pas de couteau. " Abandonnez un mousqueton ". Ils n’y avaient pas pensé. Le topo indiquait dix dégaines, ils avaient pris dix dégaines. Point barre. Ils étaient par ailleurs parfaitement compétents mais le fait qu’ils pourraient trouver de l’imprévu ne leur était pas venu à l’idée et n’entrait pas dans leur représentation.
La véritable sécurité n’est-elle pas de savoir se débrouiller par ses propres moyens quelques soient les circonstances? Or actuellement, semble-t-il, les grimpeurs ne sont pas assez formés à l’imprévu. Pourquoi? Parce qu’ils sont formés sur des sites aseptisés où l’imprévu non seulement n’a pas sa place, mais est absolument banni. Est-il normal de trouver en montagne, même dans des voies dites sécurisées, des grimpeurs qui ne savent pas planter un piton (un quoi ?) ou poser un coinceur? Si on me répond « oui », c’est que je ne suis plus dans le coup! Qu’il manque un spit, un relais, qu’on casse un crampon, qu’un coup de vent embarque le topo et c’est le drame.
Lorsque j’ai commencé la montagne, il y a …euh…quelque temps…on nous apprenait qu’il ne fallait pas tomber. Maintenant, on apprend à tomber. Certes, c’est louable, mais pas dans n’importe quel contexte. Le risque est qu’on prenne l’habitude de tomber et qu’un jour on tombe dans un endroit où il ne faut pas. Et on se cassera la figure pour de bon. On nous apprenait qu’il existait une éthique, laquelle éthique avait comme exigences, entre autres : grimper avec le moins de points possibles, ne pas poser de spits (car à l’époque, le spit, c’était le diable), partir du bas et arriver au sommet en acceptant les conditions rencontrées et en suivant avec intelligence et subtilité le cheminement proposé par la montagne et non pas avoir le nez sur une " ligne " et rester paralysé et perdu et se dévissant la tête de tous côtés si on ne voyait pas le point suivant. Moyennant quoi on grimpait assez " expo " (suivant les normes actuelles) mais on se débrouillait à peu près partout. Et si on n’avait pas le niveau, eh bien, c’est fort simple, on n’y allait pas.
Réflexions de vieux pour qui " de mon temps, c’était mieux "? Peut-être. Cependant, ce que je peux constater tous les étés en montagne m’incite à penser que je n’ai pas tout à fait tort. Les grimpeurs, de plus en plus, progressent en montagne comme ils progressent en falaise, en tirant des longueurs. Et on " fait des horaires « , et la fatigue s’accumule, et on descend sur une neige calamiteuse etc…
De ce point de vue, les grimpeurs pratiquant également le ski-alpinisme sont beaucoup plus à l’aise pour la bonne raison qu’ils ont l’habitude de chercher un itinéraire, d’évaluer les conditions, de tenir un horaire, de progresser les sens en éveil, de se dépatouiller en toutes circonstances, bref, qu’ils ont une connaissance de la montagne, une culture alpine (lâchons le mot), que les " simples " grimpeurs ont de moins en moins. A ski, surtout en pente raide ou dans les passages exposés, on est seul, on ne tombe pas. Il faut donc posséder parfaitement son sujet.
En conclusion, qu’est-ce que la sécurité en paroi? Plus qu’un équipement systématique à grands coups de marteaux piqueurs et de perforatrices à batterie (pratique que l’on peut d’ailleurs contester dans le cadre d’un débat plus " écologique " mais ce n’est pas le propos) il s’agit donc d’un état d’esprit : être autonome, se tirer d’affaire quelque soient les aléas. C’est le message que nous nous devons de faire passer et les techniques que nous nous devons d’apprendre aux membres de nos clubs.
En conclusion de la conclusion, je dirai que les voies équipées, c’est quand même drôlement confortable et agréable ! »

Posté en tant qu’invité par bruno:

On est bien daccord Alexandre et je trouve que le petit article que tu as deposé est d’une grande justesse…
Cela dit gardons les solutions extremes pour les cas extremes!

Et me concernant je prefere vehiculer le message, " penser a partir sur une voie en emmenant de la cordelette ou sangles" que " si tu as un relais non couplé coupe ta corde "

Bien que je sois daccord avec toi; quand il faut se sortir de la merde « toutes » les solutions sont bonnes mais je prefere là encore le vieil adage de Confusius:
" Plutot que d’essayer de te sortir de la merde; essaye de ne pas te mettre dedans "

En conclusion Ne Nous Trompons Pas De Discours ; nous devons etre porteur d’un message de " prevention et d’anticipation " des eventuels problemes…
et je le repète gardons les solutions extremes pour les cas extremes…

Et nous pourrions aussi discuter sur la banalisation des chutes qui pour moi est une abération, et sur d’autres sujets encore…

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

entièrement d’accord avec l’abus des chutes (habitude de l’école) qui ne sont jamais banales en montagne, j’en ai fait l’expérience (en tant qu’assureur) il y a une semaine

en plus c’est moi qui fournit la corde alors les chutes je n’aime pas ça ;o)

Alexandre

Posté en tant qu’invité par nico:

Pour cas extrème solution extrème…

Dans l’extrème, y’a aussi la manip’ du noeud coincé dans une fissure… que l’on débloque en tirant dessus ensuite… ;o)

Manip’ a utilisé réelement et uniquement dans les cas extrèmes : J’ai un pote plutôt expérimenté qui en a fait l’amère experience récement : Bilan, près de 20m de chute pour se retrouvé avec les doigts en lambeaux… avis aux amateurs…

Posté en tant qu’invité par Célou:

je pense que c’est à moi que tu t’adresse ,
Dommage, j’avais modéré ma remarque !

Comme ça tu envoies des posts direct en falaise, toi !
fortiche !

Ma réaction ,un peu vive (je m’en suis excusé, j’te signale !) est justifiée par le fait que les encadrants te repête à l’envie que corde abimée = corde foutue.
alors ok pour ta solutions en cas extremes mais faut quand meme temperer, et je ne crois pas que ce soit la question posée.
Je pêche beaucoup d’info sur ce forum que je teste ensuite en falaise, en faisant le tri.

Quand j’ai à faire à une demande émanant d’un débutant et que je ne sais pas je ne dit rien ou alors j’emet des réserves.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Ce texte a été publié dans la plaquette de présentation de
l’assemblée générale 2002 de la Fédération des CAF.

Tu n’es pas obligé de tout recopié, le lien suffit :slight_smile:
En plus, cela permet d’en savoir plus sur l’auteur…

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

je ne trouvais plus le lien, mais j’avais copié le texte…
je me disais bien que ça venait d’une personne éminente ;o)

Alexandre

Posté en tant qu’invité par brobodoblom:

Les chutes, en escalade, ne sont banalisées qu’à partir d’un certain niveau. Si tu veux progresser, tu es obligé, à un moment, d’accepter la possibilité de chute.
Deux cas de figure se présentent alors : ou le grimpeur ne fréquente que les milieux aseptisés et la chute n’est alors pas grave, ou il a une lourde expérience et sait évaluer les terrains où la chute est autorisée. Le plus dangereux est le cas de figure du grimpeur de salle quiu se met à la montagne avec un niveau technique important mais une connaissance du milieu insuffisante.
Ensuite, je ne vois pas pourquoi en montagne, on ne peut pas chuter. Sinon, autant grimper comme Paul Preuss et ne pas mettre de point. L’important est de savoir évaluer. Il y a des passages où on n’a pas le droit de tomber, des fois même en couennes mais un grimpeur habitué à la chute sait comment tomber, où il va tomber et comment. On peut apprendre à voler et à assurer le vol.