Matériel "Vintage et Oldtimer"

Ça c’était les peaux de phoque modèle Trima. Un luxe quand elles sont apparues en comparaison des Vinersa !
Au moins elles restaient accrochées sous la semelle des skis.
Puis le top du top ça a été les Trima 2000 : à la place des rails métalliques sous les skis il y avait 2 ou 3 petits boutons chacun maintenu rentré par un ressort. On appuyait dessus pour le faire ressortir de la semelle et l’engager dans le petit rail de la peau.

Tout à fait d’accord, j’ai bien connu ce modèle aussi ! En effet, une « révolution » en termes de facilité pour fixer les peaux par rapport au modèle que j’ai décrit précédemment !
En revanche, j’avais complètement oublié les modèles/références (trima, trima 2000) !!! :confused:

[quote=« catherine, id: 1887022, post:42, topic:173033 »][/quote]
Ben moi, quand j’ai commencé le ski de rando, au début des années 80, j’étais trop petite pour avoir du matériel adéquat… Alors, on m’a bricolé des fixations Petzl qu’on a coupées et rebidouillées, on collait le surplus de la peau de phoque sur le dessus du ski (!), j’enfilais des chaussures de ski de piste dont je gardais les boucles ouvertes à la montée et les refermais à la descente, et surtout, surtout, j’étais habillée d’un pantalon knickers avec le scratch sous le genou, le sous-pull à col montant qui va bien, le masque de ski et pour finir… le bob !!! J’ai bien une photo qui traîne quelque part, mais je ne sais pas pourquoi, je n’arrive plus à remettre la main dessus !!!.. :wink:

[quote=« vref, id: 1887133, post:48, topic:173033 »]tu es sur ?
il me semble que les marker sont apparues bien avant (j’en avais en 74 )[/quote]
Les Gezé sont apparues en 69-70, voire avant. Les Iser-Marker étaient un peu hybrides, piste-rando, en ce sens qu’on n’avait pas le débattement complet du talon. De plus, quand la talonnière sautait, il fallait passer une 1/2 h à katpat dans la neige à chercher les pièces. Vachement pratique.

Un de ces jours, je vous mettrai aussi mes premières pompes de rando à crochets. Des Hanwag cru 1976. Vous n’y couperez pas.

les talonnières marker existaient bien avant les iser-marker
elles étaient effectivement hybrides piste/rando

ben je n’ai jamais eu à chercher les piéces
c’était bien attaché !!
par contre, c’est vrai que c’était un peu galère à remettre en place quand cela sautait

[quote=« Sacapof, id: 1886998, post:40, topic:173033 »]

[quote=« MMDemont, id: 1886976, post:38, topic:173033 »][/quote]
C’est toi sur la photo Maurice ? :)[/quote]

On dirait bien lui quand il était plus jeune :lol: :lol:

Si vous avez de très vieux crampons ou de très vieux piolets, je vous en débarrasse… :slight_smile:

[quote=« vref, id: 1887170, post:53, topic:173033 »]les talonnières marker existaient bien avant les iser-marker
elles étaient effectivement hybrides piste/rando[/quote]
Effectivement, la talonnière piste avait été adaptée à la première fixation sans câble la « Rotamat » et non l’Iser Marker.
La Rotamat fixation hybride piste/rando avait un débattement de 7cm environ, j’en avais en 71, montée sur des MV2 Dynastar de 2,20m qu’on m’avait cédé pour presque rien. La talonnière Marker était montée sur une fourchette plastique noir articulée, fixation fiable mais débordant largement des skis étroits, elles accrochaient dans les pentes raides et gelées, c’était un réel danger.
Dans le même temps il y avait une fixation talonnière fixe avec un système qui se dépliait, une usine à gaz bien lourde qui avait un débattement d’au moins 3 à 4cm, je n’ai plus le nom il me semble que ça se terminait en « mix » ou « fix »
L’IserMarker était la première fixation à plaque (téflon blanc) avec sécurité latérale et arrière, j’en avais en 75 mais elle existait depuis un an et coûtait un bras (nouveau).
Est arrivé peu après l’indestructible Emery à câble qui a remplacé la fixation double câbles chez les alpins en France.
Le système Trima existait depuis les années 50 mais il était moins élaboré que la Trima 2000.
Les peluches des troupes alpines étaient déjà synthétiques dans les années 60.
Dans ma collection de peaux, j’ai gardé mes premières peaux autocollantes réapparues en 1971 / 1972 c’était des Coltex.
Je dis réapparue car les peaux en vrai phoque étaient, pour celles que j’ai encore, encollée à la poix sur les skis semelle bois.

La fixation était indestructible, pas le câble qui lâchait intempestivement…à chaque sortie, on devait amener chacun son câble de rechange :lol:

Les années passant, j’ai sans doute enjolivé des souvenirs très lointains…un comble quand on évoque la période du service militaire :lol:…pourtant y 'avait bien du poil sur la peau qui partait en touffes :slight_smile:

pfff …
qu’est ce que tu es grand !!
avec mon 1,73 m, des 2m/2m05 me suffisaient …

Aux époques que vous citez, je possédais encore le don d’ubiquité, me baladant de part et d’autre de ma terre natale de haute patate, ballotant au milieu des champs dans le slip de mon père, tout en apprenant à fabriquer des étagères, lovée au chaud dans la combinaison de ma mère.

C’était également ma taille favorite pour 1,71m.

Tu vas les faire paraître encore plus vieux… T’es pas sympa !!

bof …
on a eu le temps de s’habituer

Les peaux

Et dans un autre domaine

Comme ça, s’il faisait froid, ça te faisait un écharpe!

J’ai pas connu cette époque, comme hereda, j’étais encore dans le slip de papa en ces temps reculés :smiley:

[quote=« Christian, id: 1887602, post:63, topic:173033 »]Et dans un autre domaine
[/quote]

Arghhh…le barryvox en haut à gauche, jaune, c’est celui qu’on avait à l’armée :stuck_out_tongue:

Je te rassure je n’ai pas connu, non plus, le temps de la vraie peau de phoque.

Tu as de la chance, je n’ai connu que la cordelette d’avalanche placée sur le côté du sac et qu’il ne fallait surtout pas déplier au risque de ne jamais arriver à la replier dans les normes. Pourtant nous étions presque tous les jours en rando de décembre à fin mars pour s’entraîner et nous étions doter du matériel dernier cri, à la sauce armée.

Premiers skis de randonnée, des skis de piste avec fixations de piste. Pour plier la cheville et pencher vers l’avant, de vieilles chaussures en cuir et à lacets. Pour les peaux, un modèle antique, à simples lanières passant sur le dessus des skis! On imagine la tenue… Le matériel avait été récupéré dans le grenier d’une Auberge de Jeunesse. Première sortie: montés ainsi équipés (3 copains) au refuge des Evettes, nous sommes allés à la Pointe Tonini le lendemain. Ensuite, ce furent rapidement les Haute Route, avec fix à câbles, et système de lugeons, puis de boutons poussoirs à travers le ski: le grand luxe, loué par Jean-Noel Roche, guide disparu depuis en montagne. Il faut dire qu’il nous avait admirés auparavant dans la montée des Evettes, pauvres de nous…
Mes premiers skis en toute propriété: des Majalp, avec fix Iser (mais pas Marker, car il y avait une talonnière classique). C’était un cadeau de François Getti, qui tient toujours La Haute Route à Paris, bd Henri IV. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir ainsi mis le pied à l’étrier (de fixation), étudiant fauché que j’étais.
Aujourd’hui: skis Bond X series, legers et nerveux, et fix Dynafit.

Pour le ski de piste, dans la catégorie YoungTimer j’avais des pompes Dynafit 3F Comp S :cool:

(NDLR: YoungTimer, pour situer dans le temps, c’est l’équivalent de la Fuego, par exemple).