Mémoire de recherche : gestion du risque et prévention dans la pratique de la montagne

Bonjour à tous,

Je suis actuellement entrain d’écrire mon mémoire de fin d’études sur la gestion du risque et la prévention dans la pratique de la montagne. J’en suis maintenant à la collecte des informations concernant ce qui est mis en place aujourd’hui et quel avenir peut on envisager pour la prévention des risques. Si vous pouviez prendre quelques minutes pour répondre à mon questionnaire, cela m’aiderait énormément.

https://fr.surveymonkey.com/r/CDVXWPS

J’espère que je retiendrait votre attention,
Bien à vous,

Carole

répondu au questionnaire :wink:

sinon si cela peut t’aider, je suis en train de lire un mémoire actuellement, pour ma part, très intéressant qui a été fait sur le risque et alpinisme

Idem, répondu, et en train de lire cet ouvrage :smiley:
Intéressant mais ardu :rolleyes:

[quote=« Thierry C, id: 1830395, post:3, topic:164622 »]Idem, répondu, et en train de lire cet ouvrage :smiley:
Intéressant mais ardu :rolleyes:[/quote]

tu as raison :lol:

A voté :slight_smile:

Pourrons avoir un dépouillement et connaitre les conclusions de votre étude ?

Bonne continuation.

Ça y est c’est fait

Oui très intéressant ce livre, mais raide, faut être calme et dispo. :confused:

Juste par curiosité, l’inseec c’est bien « Institut des hautes études économiques et commerciales ». C’est dans vos préoccupations la sécurité ou plutôt les équipements ? Accessoirement, quel rapport à la sécurité pour la question relative à la « caméra embarquée »? Merci

Merci à tous pour vos réponses !
Merci également pour le tuyaux de l’ouvrage d’Alain Ghersen. Je pense que je vais jeter un coup d’oeil là dessus !

Pour ce qui est des résultats je pourrais vous les transmettre ce n’est pas un problème. =)

Tanou, pour vous répondre, en effet, vous avez raison sur l’INSEEC. Je m’intéresse particulièrement à la sécurité en montagne, ma problématique étant : comment les institutions liées au domaine de la montagne et les professionnels préviennent des risques et encouragent la pratique? Forcément je regarde également ce qui est fait en matière d’équipement.
Pour ce qui est de la question sur les caméras embarquées, c’est simplement pour mesurer l’impact que peuvent avoir le partage des vidéos notamment via les réseaux sociaux. Par exemple, j’imagine qu’en regardant les vidéos de ce que les autres font, alors on se dit que la sortie comporte moins de risque ou que ‹ ‹ tiens, moi aussi je pourrais essayer de faire cette sortie › ›. Tout cela sans forcément avoir l’accès à la prévention nécessaire en amont. Je mène également une réflexion quant à la sponsorisation, est ce que les sponsors ne poussent pas un peu plus chaque fois les athlètes dans leur retranchement pour avoir de meilleures images, de meilleurs ‹ ‹ buzz › › dans le monde de la montagne. Qu’en pensez vous ? Je sais que cette question est assez polémique pour l’avoir abordée plusieurs fois durant mes recherches…

Bien à vous,

La question devrait être posée directement à ces mêmes institutions et professionnels, puisqu’il semblerait qu’ils en aient fait un cheval de bataille.
En tant que pratiquant, je n’attends rien de particulier des uns et des autres, convaincu qu’il revient avant tout à chacun d’avoir une pratique éclairé et responsable. Ceci-dit les clubs et associations ont assurément un rôle très important à jouer en particulier pour développer un état d’esprit moins consumériste.

Les vidéos peuvent effectivement avoir un impact, un côté valorisant pour l’individu, elles sont indéniablement une « vitrine » pour les matériels, pourquoi pas également susciter des passions… Mais quant à renseigner sur les conditions ou difficultés de terrain ça ne me paraît pas constituer un argument de prise de décision :slight_smile:

Questionnaire rempli.
Intéressante aussi la différence que fait A. Honnold entre risque et danger; à lire: Book — Alex Honnold
Il existe une version française.

Je vois un aspect sécurité à l’utilisation d’une gopro vissée sur la tête lors d’une sortie en montagne : on est obligé de porter un casque pour la faire tenir :smiley:

Le partage des sorties sur les réseaux sociaux peut avoir un côté prévention par exemple en signalant des départs d’avalanches, des crevasses, en réfléchissant sur des incidents, des accidents, ou en donnant des idées de sorties sans problème.
N’empêche que le postage des vidéos sur youtube ou le fait de noter ses sorties sur des sites (avec cotation des difficultés, parfois avec cumuls des dénivellés de l’année) peut pousser certains à en faire toujours plus au détriment de la sécurité ?

[quote=« tanou, id: 1830677, post:9, topic:164622 »]

La question devrait être posée directement à ces mêmes institutions et professionnels, puisqu’il semblerait qu’ils en aient fait un cheval de bataille.
En tant que pratiquant, je n’attends rien de particulier des uns et des autres, convaincu qu’il revient avant tout à chacun d’avoir une pratique éclairé et responsable.[/quote]

Quand même, je pense que la pratique de chaque individu, même éloignée d’une pratique « club » (associatif ou consumériste, type agence de voyage inclus) doit être vue comme intégrée à une COMMUNAUTE. Quand tu écris, je n’attends rien de particulier des uns et des autres, il faut voir que les pratiques alpines (de la raquette à neige, ski de rando, alpi hivernal, rocher haute montagne) ont considérablement évolué ces dix-vingt dernières années. Il y a plusieurs facettes à cette évolution et, sans parler du niveau de pratique (le ski de pente raide s’est nettement démocratisé par exemple), la gestion du risque s’est, il me semble, considérablement améliorée. grâce notamment:

  • BERA plus lisible, plus fréquent, formations aux risques nivologiques beaucoup plus nombreuses et répandues (conférences ANENA, plaquettes de sensibilisation, publicité pour les DVA, etc…
  • sensibilisation à la gestion du risque en groupe également (feedback sur les accidents, facteur humain, effet d’expert par exemple) meilleure communication, partage d’info (via aussi les forums comme c2c, skitour, les sites OHM).
  • amélioration du matériel (plus léger, donc plus rapide ou plus pratique, plus sûr fixation légère, chaussures plus performante, GPS par exemple, …)

Du coup, même si on n’attend « rien de particulier » des institutions (ou des fabricants), mon point de vu est qu’elles œuvrent malgré tout pour nous faciliter la pratique. Je trouve que les formations sont plus accessibles maintenant qu’il y a 20 ans lorsque je commençais. Notamment, il y a une bien meilleure classification des risques et dangers de la montagne (risque objectif, nivo, dégel, etc…) grâce par exemple aux bases de données « accident ». C’est un réel avantage d’avoir les données d’accidentologie et des débats contradictoires, ce qui n’était clairement pas aussi facile avant internet par exemple.

… et comme la plupart des casques ne sont pas conçu pour, en cas d’accident, on se retrouve avec la fixation de la caméra intégrée au cerveau comme a pu le subir à ses dépends Michael Schumacher lors de son accident !

[quote=« B.A., id: 1830758, post:13, topic:164622 »]

… et comme la plupart des casques ne sont pas conçu pour, en cas d’accident, on se retrouve avec la fixation de la caméra intégrée au cerveau comme a pu le subir à ses dépends Michael Schumacher lors de son accident ![/quote]

Je n’ai pas de gopro, mais il me semble que les systèmes de fixations récents ne comportent rien qui fasse saillie à l’intérieur du casque ; alors que - si j’ai bien compris - MS avait fixé la sienne par un système de vis interne.
Je ne pense pas que la gopro externe rajoute un quelconque danger ?

On répond quoi quand on porte un casque à la descente mais pas à la montée (question 5) ?

Même pas, il existe un bandeau qui permet de la porter sur la tête sans casque…

Ah ben j’espère qu’il y a un bon stabilisateur d’images !
Déjà que en général même sur un casque bien ajusté les images donnent le mal de mer :stuck_out_tongue:

[quote=« carole inseec, id: 1830370, post:1, topic:164622 »]Bonjour à tous,

Je suis actuellement entrain d’écrire mon mémoire de fin d’études sur la gestion du risque et la prévention dans la pratique de la montagne. J’en suis maintenant à la collecte des informations concernant ce qui est mis en place aujourd’hui et quel avenir peut on envisager pour la prévention des risques. Si vous pouviez prendre quelques minutes pour répondre à mon questionnaire, cela m’aiderait énormément.

https://fr.surveymonkey.com/r/CDVXWPS[/quote]
Bonjour,
Ton étude sur la gestion du risque et la prévention dans la pratique de la montagne doit aussi porter sur la conduite globale de la pratique de la montagne. La préparation de la sortie est essentielle, sur les cartes bien sûr, mais aussi sur les difficultés potentielle sur le parcours, sur les conditions du jour (glace, neige, sol instable). Les sorties se font rarement seul, la performance du groupe (à 2 et plus) sont à prendre en compte : compétence, expérience, condition physique du moment de chacun. Il peut être important de prévoir des actions de réduction de risque en fonction du temps restant avant le coucher du soleil, de la fatigue de chacun (points de non-retour, repli vers un refuge ou un abri). L’emport des équipements (casque, piolet, crampons, cordes, surplus de vêtements, réserves eau nourriture, frontale …) sont des moyens qui concourent à la sécurité de chacun, mais leur poids et encombrement peut aussi être facteur de fatigue et de risque. Une petite réflexion à chaque sortie sur la possibilité et les conditions d’appel aux secours n’est pas inutile. Les réponses aux questions 5 et plus de ton questionnaire dépendent énormément du contexte de chaque sortie.

Fox-Romeo :cool:

[quote=« catherine, id: 1830944, post:17, topic:164622 »]Ah ben j’espère qu’il y a un bon stabilisateur d’images !
Déjà que en général même sur un casque bien ajusté les images donnent le mal de mer :P[/quote]
À vrai dire, je n’ai pas constaté de différence, quand ça bouge, ça bouge…! :stuck_out_tongue:

D’ailleurs à ce sujet, je me suis félicitée plus d’une fois d’être allée faire un tour sur les forums sur le net avant une sortie, notamment pour des via ferrata qu’on ne connaissait pas. L’avantage du net par rapport à un topo papier, c’est que l’information, quand elle existe bien sûr, a plus de chance d’être à jour (éboulement signalé, prise cassée, propriétaire d’un terrain d’accès qui a fermé avec une barrière, etc etc etc)
Beau résumé Fox-Romeo en tout cas.