Qu'est ce que de la neige traffolée?

Posté en tant qu’invité par coin-coin:

Qu’est-ce qu’un apoutsiak ?

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

[aide] : il faut chercher du côté de l’oeuvre littéraire de Paul Emile Victor…

Posté en tant qu’invité par davidb:

Bonjour,

Apoutsiak, le petit flocon de neige. Les Albums du père Castor. Texte et dessins de Paul-Émile Victor.

J’ai « googelisé » Apoutsiak, et j’ai obtenu en premier l’adresse du site qui est consacré à PEV.

et sur lequel on peut feuilleter virtuellement ce petit livre pour enfant d’une très grande tendresse. Il a fait partie de ceux qui ont enchanté mon enfance.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

savoie du gros
sa " en " voie du gros

X@v.

Posté en tant qu’invité par marion:

beeeen nan!!!
ca vient de nos anciens, qui allaient à la^pêche et qui pêchaient « du gros »!!!
de toutes façons, c’est se faire plaisir!!
marion

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

Quelqu’un sait d’où ça sort, « être au taquet », que j’entends un peu partout depuis que je fréquente des « montagnards »? et la « peuf » pour la poudreuse?

Posté en tant qu’invité par DerF:

Etre au taquet en escalade: être proche de la chute, ou avoir les bras qui explosent
En ski: à la montée: être dans le rouge; à la descente: comme en escalade: à la limite de la chute

Pour l’origine de l’expression, je ne sais pas.

Posté en tant qu’invité par tarasov 1er:

apoutsiak est un nom pour décrire la neige en langage inuits, dans leur langue il y a environ 80 mots différents pour décrire la neige ( lourde humide séche etc…) alors traffolée ou autre chose ce n’est rien comparé à eux.

Posté en tant qu’invité par jihef:

Meu non. Ca vient de la moto. Quand tu tournes fort la poignée (à droite) ça envoie (du gaz) dans les (gros) cylindres et ça pouuuuuuuuuusse !!!

Posté en tant qu’invité par X@v.:

j’ai entendu dire assez souvent aussi " ca engage la viande !! "
ca me fait délirer cette expression.

X@v.

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Rémo a écrit:

Pour [Constantin] trafole signifie «
pomme de terre ».

« Trufolle » désigne la pomme de terre en Ardèche vivaroise.

Posté en tant qu’invité par Didzzz:

Bonjour,
Il me semble que l’expression « envoyer du bois » nous vient du Golf où les bois sont les clubs avec lesquels on envoie la balle le plus loin…

Posté en tant qu’invité par hooola:

Sacrebleu, tu l’as déterré profond, ce post… :wink:

"être au taquet’ vient de la voile. Sur un bateau, il y a une ficelle (qui s’appelle une écoute) pour tenir les voiles. Cette écoute peut être bloquée par un taquet pour qu’on ne soit pas obligé de la tenir. Quand on est « au taquet », c’est que l’écoute est bien tendue par le vent et qu’elle tire sur le taquet : ça va vite ! Et si ça va trop vite (ou si ça penche trop), c’est parfois galère de débloquer le taquet et on peut se planter :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par genmark:

Pour continuer sur le thème « Envoyer du… » y a aussi le pâté : envoyer du pâté.
Après, du pâté de quoi ? C’est selon, pas du porc si t’es musulman, bref chacun fait comme il veut !

Envoyer du steak !
On est pas venu cueillir des fraises !

Posté en tant qu’invité par UI:

Chers amis, je suis heureux.
Heureux et fier, oui, d’être en situation de répondre à une question angoissée posée ici même par SDDDRO le dix-sept mars de l’an deux mille sept, sans réponse à ce jour.

Le mot « peuf » provient directement du patois savoyard, où il signifie : « poussière ».

L’on voit donc bien que la « peuf » ne devrait désigner la neige fraîche poudreuse que lorsqu’elle est sans cohésion aucune, très légère, littéralement : pulvérulente.
Je proposerais volontiers que l’on réservât ce terme aux neiges qui tombent par des températures inférieures à moins quinze, moins vingt degrés, et pour que dure (un peu) cette caractéristique, il faudrait qu’elles soient préservées de toute transformation par le maintient de telles températures.

On voit bien que l’utilisation du terme est très galvaudée ! Si j’osais utiliser une métaphore culinaire peu ragoûtante, je dirais bien que l’on met la poussière à toutes les sauces !
Qu’on l’entend utiliser bien mal à propos, dès qu’il est tombé ne serait-ce que cinq d’une poudre collante et pesante comme la prose de Paulo Coelho (ou bien Dan Brown, ou bien … , mettez donc l’exemple qui vous convient).
Du coup, l’utilisation de « la peuf », agrémenté d’autres mots à la mode, est devenu comme un gimmick identitaire dans certains milieux …

Ainsi, moi qui vous cause, pas plus tard qu’il y a deux semaines, me promenant dans les rues d’une ville alpine connue assez, j’entendais un éclopé porteur d’une volumineuse orthèse de genou se lamenter :
« J’ai trop la mort de les voir rider la grosse peuf de Cham’ ! »

Poh ! Poh !
Vous me connaissez : je m’arrête au premier troquet pour essayer de comprendre ce que je viens d’entendre, qui me dépasse complètement (Avez-vous remarqué comme on réfléchit mieux dans l’ambiance douillette et climatisée d’un troquet, devant une ch’tite mousse, plutôt que dans les courants d’air glacés des rues, et les quasi spindrift dégringolant des chenaux …)
Keçav’dir ?
Comment entendez-vous l’expression : « j’ai trop la mort »?

Comment peut-on avoir plus que la mort ? La mort serait-elle une entité sécable, que l’on pourrait acquérir par parties, et qu’une dépense excessive ferait acquérir « en excès ». La fièvre d’acheter la mort ferait en quelque sorte dépasser l’objectif, et l’on serait donc en possession de « trop de mort » ?
Mais est-ce un objectif vraiment pertinent, d’avoir trop la mort ? Et ne pourrait-on tâcher d’en avoir juste assez. Voire un peu moins que la dose généralement admise ?

Et puis … et puis cette expression n’est-elle pas la pénible conséquence de la déliquescence de nos mœurs, qui font tant confondre l’être et l’avoir ? … Et, finalement, l’effet délétère de la société de consommation et de ses réclames omniprésentes sur le fonctionnement psychologique de nos plus jeunes contemporains
Peut-on, bon sang, « avoir la mort », alors que jusqu’ici, tellement se sont contentés d’être mort ?

Même le sens que l’on pressent reste très obscur, je vous l’assure ! On croit deviner que le kiki, momentanément retenu par quelques ennuis orthopédiques, envie ses petits copains qui eux, peuvent « rider la peuf » sans retenue.
Mais pourquoi associer cet état de concupiscence frustrée à l’idée de la mort ?
J’avais cru remarquer que dans cet état là, justement, on ne désire plus grand choses, non ? Et si l’on est - [si on a la] - mort, ne devrait-on pas voir s’éteindre ce désolant désir qui empoisonne nos vies ? N’est-ce pas là une des motivations possibles pour ceux qui, dans la douleur ou bien la nécessité, choisissent la mort, plutôt que poursuivre leurs humaines aventures ?
Vraiment, ne pensez-vous pas que si l’on a la mort, précisément, on ne devrait plus avoir envie de rien … ce qui inclue par définition l’action de « rider la peuf de Cham’ » ?

Ou bien … ou bien une tentative d’explication ne serait-elle pas qu’il s’agit par cette expression « avoir la mort », de s’approprier, contourner, circonvenir et finalement apprivoiser les angoisses et les terreurs qui sont irrévocablement liées à la condition humaine.

[i] « CLOV - (regard fixe, voix blanche) -
Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. (Un temps)
Les grains s’ajoutent aux grains, un à un, et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. (Un temps)
On ne peut plus me punir. (Un temps)
Je m’en vais dans ma cuisine, trois mètres sur trois mètres sur trois mètres, attendre qu’il me siffle. (Un temps)
Ce sont de jolies dimensions, je m’appuierai à la table, je regarderai le mur, en attendant qu’il me siffle …

                                             Samuel Beckett - Fin de partie[/i]

Enfin, voilà, pour « avoir trop la mort », je n’ai pas tellement d’explications, mais « la peuf », ça vient de la poussière.
Et cela retournera poussière ?

Posté en tant qu’invité par Zanzibar:

Bonjour,
ça envoie du gros, du lourd , etc … pourrait bien provenir des anglais (excusez moi…) qui qualifient facilement quelque chose de « big » ou « heavy » sans que ça se rapporte ni au poids ni à la taille. Par exemple "…what a big run it was ! ou bien « …this was such a heavy ride ».
A plus see you later

ben, moi je croyais que « ça envoie du gros » venait de la voile, quand il y a beaucoup de vent, que ça décoiffe même les chauves
du gros temps, quoi … et qui peux t’envoyer au tapis, ou même au delà …

envoie du gros vient eneffet de go big en anglais.