Réduction des financements publics pour l'ENSM et la FFS?

C’est une chose de savoir dans quelle mesure la dette est légitime ou pas, toutefois, soyons pragmatiques: Soit on arrive à en dénoncer une partie, soit on doit la réduire et dans ce cas, il y a moins de subventions non vitales.

[quote=« Tintin, id: 1681806, post:26, topic:148811 »]De manière générale, ça m’irrite qu’on puisse s’imaginer qu’État (ou une union d’états) doivent se gérer comme un ménage…
pour ceux qui ont du temps et de l’intérêt pour cette question, je recommande la lecture du capital au XXIème siècle de Piketty[/quote]
+1

Posté en tant qu’invité par Payeur de taxe et d’impôt:

Le référé en question https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/La-Federation-francaise-de-ski-et-l-Ecole-nationale-des-sports-de-montagne

Ca calme !

[quote]Dans ce contexte, la Fédération française de ski est très dépendante financièrement de l’État,
qui lui a attribué une subvention de 4,5 M€ en 2013, ce qui représente un taux de soutien de
27,52 %. L’État place, en outre, auprès de la Fédération 85 conseillers techniques sportifs en
2013
, ce qui porte le taux de dépendance de la Fédération à 45 %. Ces effectifs représentent
5 % du total des conseillers techniques sportifs placés auprès de 77 fédérations sportives. La
FFS se situe ainsi au 3e rang des fédérations Unisport par le nombre de conseillers techniques
sportifs placés auprès d’elle, après l’athlétisme et la natation2.

La FFS a également bénéficié, entre 2005 et 2012, de 39 subventions du Centre national pour
le développement du sport (CNDS), d’un montant total de 12,1 M€, versées à des communes
ou à des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) pour la réalisation d’un
projet intéressant la fédération. La Cour a en particulier relevé que l’appui aux relations
internationales de la FFS a été transféré de l’État au CNDS, en 2012, puis a transité à partir de
2013 par le nouveau Comité français du sport international, placé auprès du Comité national
olympique et sportif français (CNOSF), qui est lui-même financé sur les crédits du CNDS. Or,
comme la Cour l’a souligné dans son rapport public de janvier 2013, il n’appartient pas au
CNDS de prendre en charge le financement des actions liées au sport de haut niveau, sa
vocation étant de participer au financement d’équipements ou d’infrastructures destinés au
sport pour tous.
Enfin, l’État réserve des emplois à certains sportifs de haut niveau dans l’armée et dans les
services des douanes. Les douanes offraient ainsi, pour la saison 2012-2013, 29 contrats à
durée déterminée (COD) à des skieurs des équipes de France. Les armées, pour leur part,
offraient à la FFS, pour la même saison, 28 contrats sportifs de haut niveau de la défense.
En sus des crédits de l’État, il convient de noter que certaines collectivités territoriales
s’associent parfois à la FFS sur des projets spécifiques. Tel est le cas des régions Rhône-Alpes
et Franche-Comté. La première a ainsi versé 259 257 € à la Fédération en 2011.[/quote]

Je vous laisse calculer combien nous coute une médaille au JO. Par ailleurs, n’oublions pas qu’il s’agit d’une structure privé !

Posté en tant qu’invité par imyguy:

[quote=« PaulC, id: 1681579, post:1, topic:148811 »]Article du Monde : « Le monde de la montagne dans le collimateur de la Cour des comptes » :

[quote]« Des structures protégées, échappant largement à l’effort général de réduction de la dépense publique et en faisant peu pour développer des ressources propres » : telle est la conclusion que tire la Cour des comptes, qui a rendu public, jeudi 20 novembre, un référé sur les comptes et la gestion de la Fédération française de ski (FFS) […] et de l’Ecole nationale des sports de montagne (ENSM).[…]
En relevant que la FFS et l’ENSM restent « excessivement » dépendantes des subventions étatiques, la Cour rappelle que, dans un rapport publié en janvier 2013, elle avait recommandé une réduction du soutien de l’Etat aux fédérations sportives, lorsque celles-ci bénéficient d’un environnement favorable au développement de ressources privées. Or c’est précisément le cas avec le « monde blanc », dont les acteurs et opérateurs participent pourtant bien modestement au financement de la FFS, alors qu’ils profitent de ses retombées sportives.
En conséquence,[la cour des comptes] préconise une baisse des subventions versées à la FFS, qui perçoit l’aide la plus importante dans le cadre des conventions d’objectifs passées avec l’Etat. Vouée presque exclusivement au haut niveau et à la conquête de médailles, la FFS a perçu de la puissance publique une somme de 4,5 millions d’euros en 2013, à laquelle s’ajoutent 85 conseillers techniques sportifs placés par l’Etat – soit 5 % du total de ces personnels auprès de 77 fédérations sportives –, un nombre lui aussi excessif.[…]
[…]S’agissant de l’ENSM, qui a reçu en 2013 une subvention annuelle de fonctionnement de 7, 7 millions d’euros, la Cour relève que cette école « fait supporter par l’Etat les surcoûts et besoins de financement générés par son incapacité à mobiliser des ressources propres substantielles et par les spécificités de son organisation ».
Regroupant l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme (ENSA) et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM), l’ENSM délivre notamment le brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES) option ski alpin, indispensable à l’exercice de l’activité de moniteur. Protégé de la concurrence européenne, ce professionnel peut « maintenir des tarifs élevés ». L’ENSM protège ses moniteurs de la concurrence européenne.
La Cour […]relève aussi l’anomalie que représente l’ENSM, « une des rares écoles nationales supérieures sur financement public à ne pratiquer aucun droit d’inscription forfaitaire, alors qu’elle donne accès à un emploi assuré. » […] Cette école, qui « a échappé aux mesures de rigueur sur le plan de son financement », a vu son plafond d’emplois diminuer modestement […] alors que « sa subvention est restée constante depuis sa création ».
La Cour recommande donc non seulement d’« augmenter sensiblement les tarifs de formation et d’hébergement pratiqués par I’ENSM » et d’instaurer un droit d’inscription forfaitaire, mais aussi de « réduire les effectifs salariés de l’école » tout en augmentant les recettes émanant de la taxe d’apprentissage.[…][/quote]
[/quote]

le ski est une usine à fric / et en plus c’est mes impôts qui le sponsorise ? super … :lol:

Au temps pour moi Fuduruc. Pas d’enfants en Allemagne, juste des Turcs payés 3 € de l’heure pour désosser les carcasses de porcs, ou 3,70 € pour les bulgares et 4,40 € pour les roumains en France. On les connait bien tes recettes miracles.
Cela dit, je reconnais volontiers que je connais pas la situation de ton modele économique mirifique de Singapour
Un contributeur te conseille de lire Piketty : un livre malheureusement bien trop épais pour ceux qui se contentent des idées simplistes du moment. Allez, courage, dans 960 pages tu y verras plus clair.

hola,
les régimes que tu cites ne sont pas pire(ce n’est pas non plus une raison pour cautionner leur dérive) que les nôtres!
Depuis les années 50 ,les conflits au nom de la liberté(de s’enrichir),engendrées par les nations « démocratiques »(ayant toutes un système capitaliste),ont fait plus de morts que la deuxième guerre mondiale, de plus majoritairement chez les civils .
Et oui il n’y a pas que la vérité dorée vue du fond de notre canapé.
Les seules guerres qu’il devrait y avoir sont celles en cas d’invasion.Une minorité(nos « représentants ») ne devrait pas prendre de décisions aussi dramatique toute seule(d’ailleurs une très bonne raison de rendre la souveraineté au peuple)
Comme par hasard derrière ces guerres de liberté il y a tout un consortium d’intérêts privés,a qui profite le crime?

Il parle justement de l’argent des « héritiers » qui ont su « se démerder pour ne pas être dans la même situation » que les pauvres… :slight_smile:

[quote]…Résumé du résumé
1- Dans les années 10 et 20, aux débuts de la révolution industrielle, tous les pays occidentaux étaient extrêmement inégalitaires
2- Aujourd’hui, aux Etats-Unis, les sommes déclarées par ces mêmes « privilégiés » est passée de 9% à plus de 20% du total des revenus.
3- En Europe, la progression des inégalités est moins spectaculaire mais cependant réelle.
4- Les inégalités de propriété sont bien plus extrêmes que les inégalités de revenus.
5- En Europe, les deux guerres mondiales ont pratiquement annihilé les grands patrimoines.
6- Aux Etats-Unis, les destructions des guerres ont été moins massives.
7- Depuis trente ans, un phénomène de reconcentration des patrimoines dans les mains des plus fortunés est à l’œuvre.
8- La thèse centrale du livre repose sur une « loi fondamentale du capitalisme »: r>g, où r est le taux de rendement du capital (intérêts, dividendes, royalties, loyers, plus-values financières et immobilières…) et g la croissance économique.
9- En prenant les impôts en compte, le rendement net du capital est resté en-dessous de la croissance.
10- Or ce régime de croissance faible va redevenir l’ordinaire des pays développés.
11- En parallèle, la rentabilité du capital s’est regonflée ces dernières années.
12- Du coup, la loi d’airain de r>g s’impose désormais.
13- La supériorité des gains de revenus du capital par rapport aux gains de revenus du travail (r>g) profite plus aux plus riches.
14- La dynamique inégalitaire d’accroissement du capital est renforcée par la divergence des rendements du capital entre les très riches et les autres.
15- Au niveau des milliardaires, ça va plus vite encore.
16- La valorisation croissante des patrimoines (voir plus haut « chapitre » 10) consacre le retour d’importance de l’héritage.
17- Sur la durée, la loi r>g donne donc un poids croissant à l’héritage.
18- Dit autrement, en France, seulement 2% des individus nés entre 1910 et 1930 ont reçu en héritage l’équivalent d’une vie de travail.
19- Pourtant, au niveau des grandes fortunes listées par les classements de Forbes ou Challenges, les héritiers semblent cependant bien moins présents que les entrepreneurs.
20- Après le krach de 1929 et encore plus après la deuxième guerre mondiale, les Etats ont instauré des impôts progressifs avec des taux délibérément confiscatoires passé un niveau de richesses jugé excessif.
21- D’où la solution de Piketty d’accroître la pression fiscale sur les grandes fortunes pour forcer ce différentiel à se resserrer. Il préconise d’instaurer une sorte d’impôt de solidarité sur la fortune au niveau mondial ou au moins européen. http://www.challenges.fr/economie/20140818.CHA6780/le-capital-au-xxie-siecle-faites-comme-si-vous-alliez-lu-le-best-seller-de-piketty.html[/quote]

Et pour ceux qui pensent qu’une dette publique importante est un phénomène récent datant de quelques dizaines d’années, une remise en perspective historique utile de Picketty depuis le 18è siècle, avant ce paragraphe :

[quote]§Piketty et la dette publique
Piketty explique qu’on a assisté en France à un changement important au cours du XXe siècle en matière de gestion de la dette publique. Les pouvoirs publics ont profité de l’inflation puis l’ont utilisée pour réduire la valeur réelle de la dette. « La conséquence pour l’État est qu’en dépit d’une forte dette publique initiale (près de 80 % du revenu national en 1913) et de déficits très élevés au cours de la période 1913-1950, en particulier pendant les années de guerre, la dette publique française se retrouve en 1950 à un niveau relativement bas (environ 30% du revenu national), de la même façon qu’en 1815. En particulier, les énormes déficits de la Libération ont été presque immédiatement annulés par une inflation supérieure à 50 % par an pendant quatre années consécutives, de 1945 à 1948, dans une atmosphère politique survoltée. C’est en quelque sorte l’équivalent de la banqueroute des deux tiers de 1797 : on solde des comptes du passé afin de pouvoir reconstruire le pays avec une faible dette publique. »

Sur la base de cette expérience, s’est développée, dans la deuxième moitié du XXe s., une vision bien différente de celle de Marx et des socialistes du XIXe siècle, fondée sur la conviction que l’endettement peut être un instrument au service d’une politique de dépenses publiques et de redistribution sociale en faveur des plus modestes.

« La différence entre les deux visions est assez simple : au XIXe siècle, la dette se repayait au prix fort, ce qui était dans l’avantage des prêteurs et œuvrait au renforcement des patrimoines privés ; au XXe siècle, la dette a été noyée dans l’inflation et repayée en monnaie de singe, et a de facto permis de faire financer les déficits par ceux qui avaient prêté leur patrimoine à l’État, sans avoir à augmenter les impôts d’autant. Cette vision « progressiste » de la dette publique continue d’ailleurs d’imprégner bien des esprits en ce début du XXIe siècle, alors même que l’inflation est depuis longtemps redescendue à des niveaux peu éloignés de ceux du XIXe siècle et que ses effets distributifs sont relativement obscurs. » |61| Th. Piketty a pleinement raison d’insister sur les dangers d’une vision unilatéralement positive de la dette publique.
§Quelles propositions ?

Venons-en maintenant aux propositions de Piketty. D’emblée il précise : « Que l’on me comprenne bien : je n’ai aucun goût particulier pour la dette publique, dont j’ai noté à plusieurs reprises qu’elle aboutissait souvent à favoriser des redistributions à l’envers, des plus modestes vers ceux qui ont les moyens de prêter à l’État (et à qui il serait nettement préférable, en règle générale, de faire payer des impôts). » |62|. On ne peut qu’être d’accord avec lui. Il ajoute que le « capital national est extrêmement mal réparti, avec une richesse privée s’appuyant sur la pauvreté publique, et avec notamment pour conséquence que nous dépensons actuellement bien davantage en intérêt de la dette que nous n’investissons par exemple dans notre enseignement supérieur. C’est d’ailleurs une réalité assez ancienne : compte tenu de la croissance relativement lente en vigueur depuis les années 1970-1980, nous sommes dans une période historique où la dette coûte globalement très cher aux finances publiques. Voici la raison centrale pour laquelle il faut réduire au plus vite cette dette (…) » |63|

Pour réduire la dette publique, Th. Piketty envisage deux solutions qu’il rejette et il en propose une troisième. La première solution est de privatiser les actifs publics afin de rembourser la dette. La deuxième solution consiste à annuler la dette. La troisième qu’il prône, c’est le prélèvement d’un impôt exceptionnel progressif « de façon à épargner les patrimoines les plus modestes et à demander davantage aux patrimoines les plus élevés » |64|.
http://cadtm.org/Que-faire-de-ce-que-nous-apprend[/quote]

Posté en tant qu’invité par Payeur de taxe et d’impôt:

[quote=« Zian, id: 1681829, post:32, topic:148811 »]

Au temps pour moi Fuduruc. Pas d’enfants en Allemagne, juste des Turcs payés 3 € de l’heure pour désosser les carcasses de porcs, ou 3,70 € pour les bulgares et 4,40 € pour les roumains en France. On les connait bien tes recettes miracles.
Cela dit, je reconnais volontiers que je connais pas la situation de ton modele économique mirifique de Singapour
Un contributeur te conseille de lire Piketty : un livre malheureusement bien trop épais pour ceux qui se contentent des idées simplistes du moment. Allez, courage, dans 960 pages tu y verras plus clair.[/quote]

Ce serait bien de faire correctement les citations, ou de répondre aux bonnes personnes.

Comment pourrait tu connaitre mes solutions miracles alors que je ne les connait pas moi même !

Singapour : le PIB par habitant est 60 000$ en 2011. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant Comme pour le reste, tu t’es planté dans tes exemples.

Pour rappel, le sujet est le subventionnement d’une structure privé (FFS) par l’état (et donc notre argent). Je suis contre ce subventionnement publique. Que le sport et le ski business se débrouille avec son fric !

[quote=« Payeur de taxe et d’impôt, id: 1681841, post:35, topic:148811 »]

[quote=« Zian, id: 1681829, post:32, topic:148811 »]

Au temps pour moi Fuduruc. Pas d’enfants en Allemagne, juste des Turcs payés 3 € de l’heure pour désosser les carcasses de porcs, ou 3,70 € pour les bulgares et 4,40 € pour les roumains en France. On les connait bien tes recettes miracles.
Cela dit, je reconnais volontiers que je connais pas la situation de ton modele économique mirifique de Singapour
Un contributeur te conseille de lire Piketty : un livre malheureusement bien trop épais pour ceux qui se contentent des idées simplistes du moment. Allez, courage, dans 960 pages tu y verras plus clair.[/quote]

Ce serait bien de faire correctement les citations, ou de répondre aux bonnes personnes.

Comment pourrait tu connaitre mes solutions miracles alors que je ne les connait pas moi même !

Singapour : le PIB par habitant est 60 000$ en 2011. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant Comme pour le reste, tu t’es planté dans tes exemples.

Pour rappel, le sujet est le subventionnement d’une structure privé (FFS) par l’état (et donc notre argent). Je suis contre ce subventionnement publique. Que le sport et le ski business se débrouille avec son fric ![/quote]

Pour la FFS, je suis plutôt d’accord avec toi. Encore que, les budgets ne me semblent pas faramineux, et si permet de rever un peu pendant les compets, c’est peut etre pas atroce. Ca permet aussi à pas mal de gens de vivre « au pays » (Kinés, entraineur, techniciens, etc)

Mais pour l’ENSM, on est clairement dans une tendance générale de destruction de nos formations, qui est extremement préoccupante. Enfin, pour ceux qui raisonnent autrement que « vive la loi du plus fort, et chacun pour sa gueule, marche ou crève »

Hola,
je ne suis pas pour prendre,mais pour un partage équilibré des richesses,et non pour une répartition arbitraire,un directeur d’entreprise ne fait rien sans la connaissance et les compétences des salariés(en plus dans 95% des cas ils n’ont aucunes compétences techniques de ceux qu’il vende ou alors le strict minimum).
« ceux qui se démerde pour ne pas être dans la même situation »:réussite économique, d’autant plus dans cette société ne rime généralement pas avec vertus.

Posté en tant qu’invité par fduruc:

[quote=« pyren, id: 1681771, post:22, topic:148811 »]Hola,
La dette(du moins la majorité) ,vient d’une loi de 1973(pompidou) ou la France pour ces emprunts(projets routiers,construction de lycée;investissement …);est obligé(a nouveau entériné par le traité de mastricht,puis récemment par celui de lisbonne) d’empruntée auprès de banque privé a des taux juteux(voila ou va notre argent:sachant en plus que l’on rembourse en premier les intérêts(=bénéfice=enrichissement avec de l’argent public.
Avant 1973 la France empruntée a la banque de France a taux 0= uniquement remboursement de l’argent demandée sans aucun intérêts.
L’avantage d’écrire ses lois c’est qu’on serrait pas assez con pour s’auto ruiner(auto régulation communautaire de 65millions de personnes,lois écrites pour le peuple par le peuple),et l’argent public ne servirait plus a enrichir une minorité(juste faire vivre les prestataires d’états et non les engraissés).[/quote]

Bah heureusement que t’es pas au pouvoir toi, hein ! Si tu empruntes à taux 0 auprès d’une banque centrale qui émet la monnaie et que cette banque est aux ordres de l’état dépensier qui contracte la dette, c’est que le bilan de ladite banque n’émet rapidement plus que de la monnaie de singe, donc que la monnaie en circulation dans le pays ne vaut rien et que celle-ci se déprécie avec l’inflation ou avec les dévaluations monétaires. Pourquoi ça marchait à l’époque ? Parce que le bilan de la BdF était adossé sur les réserves en or y compris historiquement les dépôts des fameuses grandes familles (tu sais, les méchants capitalistes que t’aimes pas et que c’est mieux quand c’est piloté par les Robespierre qui rapidement dès qu’ils sont au pouvoir deviennent comme tous les autres sauf que ceux là ils tuent) puis que le système monétaire était adossé sur le dollar (tu sais, le pays de la liberté qui a sauvé l’Europe de l’Ouest des périls fascistes et communistes). Vu que tu emploies les méthodes des excités gauchistes, après m’avoir traité de fasciste (étant toutefois noté que la politique économique des fascistes allemands et italiens était furieusement anti libérale et d’inspiration très socialiste), j’attends maintenant avec impatience que tu trouves un argument massif pour discréditer type « tu es xénonophobe ». A mon sens, tu devrais aller exprimer tes opinions dans des manifs contre le barrage, au moins tu servirais à sauvegarder les paysages …

hola,
Jolie leçon de réalisme de l’équipe d’argentine,ils ont enquillés 4 « putins » de drop d’affilés et avec une fluidité imparable.Dommage que la deuxième mi-temps n’est pas eu cet entrain.Félicitations aussi aux francais.
intervention 1 tu est fuduruc
intervention 2 tu est fduruc: imposteur!
Faire une critique juste c’est regarder ce qui est positif et négatif.
Par exemple la France pays des droits de l’homme et de la liberté ,avec des personnages fabuleux, l’abbé pierre ,coluche ,jc mélanchon ,a aussi une économie de l’armement(qui profite a une minorité) qui ne marcherais pas sans conflit. IL ne vende d’ailleurs pas que de l’armement de pointe(électronique),mais aussi des armes chimiques,mines anti personnelles et plein d’autres inventions(financés par les budget au développement économique).Elle a eu aussi une politique (francafrique) tout a fait exemplaire.
Faut il occulter ces réalités? ou regarder que le "bon"côté pour se donner bonne conscience

Posté en tant qu’invité par fduruc:

[quote=« dette dette dette, id: 1681760, post:20, topic:148811 »]

[quote=« matt7, id: 1681657, post:11, topic:148811 »]Va falloir rapidement basculer la discussion au bistrot :stuck_out_tongue:

Pas besoin d’aller à l’UMP ou au Medef, il suffit d’écouter les débats au PS entre ceux qui essaient de boucler les comptes et une partie de ceux qui les votent… ou pas !

Quelques autres chiffres (en % du PIB) : Dette publique 100%, prélèvements obligatoires 46%, dépenses publiques 56%, déficit public 4.4% (je vous laisse comparer avec les voisins).
Donc on fait quoi, il n’y a pas 36 possibilités :

  • augmenter le déficit et donc accroitre encore plus la dette = risque probable de catastrophe à la grecque,
  • augmenter les impôt où nous sommes déjà champions du monde = risque de faire fuir un peu plus les riches et les entreprises et de peser sur l’activité (du coup au lieu d’augmenter, les recettes risquent de diminuer)
  • réduire les dépenses
    Je crois que ceux qui sont aux commandes auraient bien aimé faire un autre que le choix 3… (mais bon ils ont préféré être méchants et être sûrs de ne pas être réélus)

Maintenant, dans la réduction des dépenses, le vrai débat est de définir les priorités sachant que on ne peut pas tout faire (d’ailleurs on ne fait déjà pas tout, loin de là…)[/quote]
La dette vient pour moitié de la suppression par Sarkozy des trois tranches supérieures de l’impôt sur le revenu et du bouclier fiscal,
la France n’est pas spécialement imposée, par exemple l’impôt sur le revenu aux USA est plus élevé qu’en France, et là bas les fraudeurs vont en prison pour plusieurs années ! Alors qu’un Johnny, multirécidiviste de la fraude fiscale, n’en a pas fait un seul jour …[/quote]

Faux. L’IR ne rapporte quasiment rien dans le budget de l’Etat comparé à la TVA. Quand à la dette, elle se constitue par les dépenses et elle vient de l’appel magique de l’argent gratuit du à la baisse des taux exactement comme pour les particuliers avec la hausse de 2,5 x des prix de l’immobilier en 12 ans financés gratuitement par la baisse des taux. Cet argent gratuit sert à financer les prestations sociales et apaiser le pauvreté en évitant que le système explose Si tu veux résorber la dette, c’est l’incitation à la dépense qu’il faut couper, et non pas espérer avoir encore plus de ressources pour encore emprunter plus.

Posté en tant qu’invité par fduruc:

[quote=« pyren, id: 1681915, post:39, topic:148811 »]hola,
Par exemple la France pays avec des personnages fabuleux, jc mélanchon ,[/quote]
Whaou, fabuleux oui le mec qui érige en modèle le Vénézuela où les gens s’entretuent, réclament une libéralisation du pays mais se font tirer dessus par les milices rouges, et où c’est tellement mal géré la paire de Nike coûte 1300 USD. Le mec qui porte Robespierre sur un piédestal. Clairement, des gens qui ont ces opinions il y a des pays qui ont su prendre des mesures efficaces, comme démocratiquement avec Tatcher qui a sauvé l’économie UK en faisant définitivement plier et mettre genoux à terre aux gauchistes.

[quote=« fduruc, id: 1681926, post:41, topic:148811 »][/quote]
Une remarque en passant: Pour autant que je puisse le savoir, Chavez et C° ont été démocratiquement élus. Ce qu’est devenue la « révolution bolivarienne » est au mieux un terrible gâchis, mais les Chavez et Maduro ont été élus dans des conditions toujours électoralement satisfaisantes. C’est du moins ce que disent les rapports d’observateurs internationaux dépêchés sur place et aussi pas mal de collègues qui vivent à Caracas.

Alors ensuite, on est d’accord, il y a beaucoup de propagande (Mais pas seulement du côté Chaviste, je t’assure) et de clientélisme, donc on est très loin de vote démocratiquement parfait mais rares sont les pays qui obtiennent 10/10.

Sûrement pas les Etats-Unis où c’est le plus riche qui a le plus de chance de gagner, à coup de bombardement de propagande et de dénigrement le plus odieux du concurrent via les médias, ni le RU qui avec son système majoritaire à un tour amplifie le bipartisme. Evidemment l’exercice démocratique est globalement nettement meilleur dans la plupart de nos pays de la « vieille Europe », mais il y a quand même beaucoup à redire: Tripatouillages électoraux tels que les redécoupages de circonscriptions, promesses non tenues, mensonges, dissolutions et votes au meilleur moment, élections indirectes (Sénat français par exemple, grand électeurs aux EU)…
Un des plus gros trucs, c’est de pouvoir être élu avec moins de voix que l’adversaire! C’est arrivé au moins deux fois aux EU: Bush avait moins de voix qu’Al Gore et pareil pour Kennedy contre Nixon.

Ensuite Thatcher a réussi ou a raté? Ça dépend du plan sur lequel on se place. Elle a peut-être sauvé l’économie, mais à quel prix! lle a terriblement minoré le social, étant une des premières à inventer dans un pays riche les travailleurs SDF. Bref, le moins qu’on puisse dire, c’est que sa réussite est relative. Car enfin à quoi bon sauver l’économie si c’est pour générer ensuite encore plus d’ inégalités, de précarité, de petits jobs à temps partiel, et de mal-être au moins pour une grosse minorité?
Peut-être n’y avait-il pas d’autres solutions selon ses lumières, mais la réussite, à terme, est pour le moins contrastée.
En outre c’est aussi avec le thatcherisme qu’a commencé le boom de la City avec une hypertrophie de la spéculation la plus contestable pour ne pas dire détestable; le genre de spéculation qui nous a si souvent foutu dans la m…

A ce propos, le paradoxe actuel: Un chômage à 6 % mais tellement de travailleurs pauvres qu’il n’y a pas assez d’impôts et donc un déficit qui s’accroît, d’après cet article, en tout cas.

hola,
tout ces déboires,que l’on dénonce tous avec chacun notre vision, sont une réalité(argent public détourner, mal gérer,etc…).Fduruc tu ne dis pas que des conneries ,mais pas mal quand même.
Elles sont secondaires et si ont souhaite y remédier,faire évoluer notre société,il faut réinstaurer la souveraineté du peuple :possibilité d’éditer ou d’abroger des textes,possibilité de révoquer les traîtres,tricheurs et menteurs(quand on vise ce statut il faut être irréprochable;c’est d’ailleurs pour ça que je n’aurai pas le pouvoir),décider des conflits armés etc…
Surtout pas le pouvoir a une minorité(en France:les élus qui sont censés nous représentés mais ne représente plus que le capitalisme) d’ailleurs qu’ils soient de gauche ou de droite.
Démocratie=souveraineté au peuple(directe, sans intermédiaire,sans élus etc…).
Je vais l’apologie pour que l’on se prennent en main, si on a du courage,on n’est jamais mieux servit que par soit même.
Je ne suis pas pour donner le pouvoir a une minorité qu’elle que soit ses penchants politiques.

[quote=« La Baltringue, id: 1681863, post:36, topic:148811 »]Pour la FFS, je suis plutôt d’accord avec toi. …

Mais pour l’ENSM, on est clairement dans une tendance générale de destruction de nos formations, qui est extrêmement préoccupante. Enfin, pour ceux qui raisonnent autrement que « vive la loi du plus fort, et chacun pour sa gueule, marche ou crève »[/quote]

C’était là bien le sens de la citation de l’article mis dans le premier post : si la réduction de subvention pour la FFS semble assez normale, qu’en est-il de l’ENSM et de ses formations, qui est mise sur le même plan ?

hola;
pour revenir au post initial,veuillez d’ailleurs m’excuser ,je me suis laisser distraire par un chevalier capitalo-fduruc :lol: :lol: :lol:
En ce qui concerne l’ENSM restera toujours le compas et le sextant,on pourra reconstruire des galères(les aristos apprendront la besogne).

[quote=« Tintin, id: 1681806, post:26, topic:148811 »]/viewtopic.php?id=265761/viewtopic.php?pid=2020696]fuduruc a écrit :[/url]
L’argent tombe pas du ciel,
Et il vient d’où ? (au niveau étatique)
C’est quoi l’argent ?[/quote]
Un intermédiaire dans les échanges entre propriétaires, inventé par le télé-encéphale hautement développé et le pouce préhenseur de l’être humain…

Article du Dauphiné sur la réaction au rapport de la cour des comptes sur la gestion de l’ENSM :
ENSM : le Syndicat interprofessionnel de la montagne écrit à Thierry Braillard

[quote]Yannick Vallençant, le président du Syndicat interprofessionnel de la montagne (SIM), après la publication du rapport de la Cour des comptes sur la gestion et le financement de l’Ecole Nationale des Sports de Montagne (ENSM), a pris sa plume pour proposer le fruit de la réflexion d’un collectif de professionnels de la montagne[…] Et c’est à Thierry Braillard, le secrétaire d’État aux Sports qu’il a adressé ce courrier.
[…]
Le rapport de la Cour des Comptes ne distingue pas le cas des moniteurs de ski alpin (10 fois plus nombreux) de celui des guides et accompagnateurs de montagne, autres stagiaires de l’école.
[…]
Les futurs guides disposent généralement de moyens financiers très limités, et consentent des sacrifices considérables pour suivre leurs diverses formations.
Du fait de ces contraintes, et du vécu d’alpiniste nécessaire avant d’entreprendre la formation, l’entrée dans le métier de guide est tardive (aux alentours de 30 ans).
Les accompagnateurs en montagne, eux, si leur formation est moins sélective et moins longue, elle n’en reste pas moins coûteuse, ceci pour accéder à un métier de plus en plus précaire et qui est le moins rémunérateur de tous les professionnels de la montagne.
[…]
Ce rapport risque de faire peser les conséquences des insuffisances de gestion et de stratégie de l’ENSM sur ses stagiaires (par une augmentation sensible des tarifs des formations) et sur son personnel salarié (en sabrant dans les effectifs).
Il adopte une approche exclusivement comptable, sans mesurer les impacts économiques et sociaux globaux.
[…]
Les futurs guides disposent généralement de moyens financiers très limités, et consentent des sacrifices considérables pour suivre leurs diverses formations.
Du fait de ces contraintes, et du vécu d’alpiniste nécessaire avant d’entreprendre la formation, l’entrée dans le métier de guide est tardive (aux alentours de 30 ans).
Les accompagnateurs en montagne, eux, si leur formation est moins sélective et moins longue, elle n’en reste pas moins coûteuse, ceci pour accéder à un métier de plus en plus précaire et qui est le moins rémunérateur de tous les professionnels de la montagne.
[…]
Cinq propositions clés pour l’avenir de l’ENSM
Ces propositions ont été élaborées en visant quatre objectifs :

  • assurer la pérennité d’une école et d’une formation de renom
  • maintenir ses budgets et le maximum d’emplois
  • réduire fortement sa dépendance au financement public
  • sans trop alourdir la charge financière pour les stagiaires.
    […][/quote]