La modération est partisane : lamentable

Non, précisément pas, il semble aisé de discuter avec toi, jouons carte sur table. :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

Pour ce qui me concerne, je ne suis d’accord ni avec le sens général de ton message, ni avec tes conclusions, ni avec ton incipit.
Comme je n’ai pas le goût de développer, je vais me contenter de réagir sur ta proposition liminaire.

NB : J’ai bien conscience qu’ici n’est pas le lieu adéquat de ce débat. Il va de soi que, intervenant sur ce site, j’accepte volontiers les règles édictées par ses administrateurs … lesquels peuvent légitimement m’envoyer paître dans les limbes télématiques de leur choix.

1/Je ne crois pas une seconde que la question soit d’aimer (« aimer bien » … que signifierait « aimer mal » ?) qui que ce soit. Il est bien sûr possible de débattre avec qui que ce soit, qu’on « l’aime bien », ou non
Alors que selon moi, il n’est de quelque élégance que de s’engueuler avec ses amis …

2/Mais c’est ton apologie du « JE » que je conteste. Selon moi, le « JE » est haïssable, vraiment, d’aucune espèce d’intérêt dans aucun domaine. Qu’est-il donc, ce « JE » que tu encenses, sinon « un misérable petit tas de secrets », comme le dit la formule de Malraux.
En quoi donc connaître le « JE », le claironner, l’afficher sur ses blasons et oriflammes confère une once de plus-value à ce qui est dit ?
Plus encore :

Cela, selon moi, c’est un vrai contre-sens.
Seules les idées « valent » quelque chose. Les hommes qui les portent n’ont aucun intérêt. Je voudrais prendre un exemple dans l’actualité.

Récemment ont été publiées les cahiers noirs d’un certain Martin Heidegger. C’gars-là était un nazi notoire, estampillé et encarté au parti du même nom. Ses thuriféraires contestaient jusqu’ici son antisémitisme.
Pataras : ses thuriféraires l’ont mauvaise, ces fameux cahiers démontrant largement un antisémitisme viscéral et militant.

Du coup, il apparait clairement que le « JE » Heidegger est une crapule, un vrai salopard de première, parfaitement ABO, infréquentable s’il en est.
Mais … aux dires des savants de ces choses : ses travaux et ses écrits sont indispensables pour comprendre le monde !
Pour moi qui n’en sais rien et n’y comprend pas davantage, je vois juste que seules les idées du gus importent, son « JE » est à oublier d’urgence.

Par ailleurs, l’on connait bien des écrivains – dont certains majeurs vraiment, ayant inventé une nouvelle forme de littérature … qui sont de bien sombres personnes, de fieffés infâmes.

Non, vraiment, selon moi, ce « JE » est au mieux inutile, au pire à jeter aux orties.

Ben … je ne suis personne, et bien entendu, ce que je dis n’a pas d’importance.
Sur ce, sournois sous-marin, je sombre subito dans les sombres abysses d’où je ne saurais plus sortir.

En passant, comme ça, je ne connais aucun autre forum où le modérateur tolère un tel niveau de critique et accepte même d’en discuter. Si vous en connaissez d’autres de notables, dites-le moi que j’aille y faire un tour.
Sur ce site sévissent pas mal de braillards avec le verbe haut et la critique péremptoire: Un peu trop à mon goût.

ton « moi » est un « JE » non ?

Si on défend une thèse, c’est bien pour qu’elle l’emporte, non ? Le contraire me paraîtrait un peu bizarre !
Quant au sujet duquel on cause (Bruno) je trouve qu’effectivement la modération a eu la main un peu trop lourde. Je ne suis d’accord sur quasiment rien de ce que dit Bruno mais après tout, c’est de la confrontation (des idées) que naît la lumière !

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

[quote=« baghirati, id: 1675358, post:93, topic:147755 »]

ton « moi » est un « JE » non ?[/quote]
Meuhhhh non, voyons !

« Je est un autre », comme chacun sait !

Et ce dont parle neige (a-t-on jamais entendu cela : parler la neige ?), ce n’est que d’un moi tellement hypertrophique et boursouflé qu’il en devient majuscule !
Ce qui décrit assez finement la situation, selon moi-minuscule.

Effectivement, mais c’est toi qui pose cette question !
J’avais compris que c’était une affirmation en guise d’introduction, ou de mise en bouche…

Concernant Bruno, je ne jamais compris ce qu’on lui reprochait au juste, à part peut-être quelques excès de langage mais qui étaient souvent en réponse à d’autres.
Et concernant ses prises de position faunistiques bien tranchées, eh bien je pense que ce sont celles d’une grande majorité.

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

[quote=« Olivier-C., id: 1675377, post:96, topic:147755 »]

Effectivement, mais c’est toi qui pose cette question ![/quote]

Nan.
C’est neige qui pose en préambule qu’il « aime bien » tel contributeur.

Ce qui me parait tout à fait hors sujet, ce que j’ai essayé d’exprimer dans « ce n’est pas la question »
Que j’ai trouvé plutôt plus urbain que, par exemple : « On s’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle » - Frédéric Dart.

[quote=« Ni juge, ni partie(s ?), id: 1675382, post:97, topic:147755 »]Nan.
C’est neige qui pose en préambule qu’il « aime bien » tel contributeur.[/quote]
Ben oui. Moi aussi je « l’aime bien » le bruno. Et d’autres que « j’aime mal », que je peux pas blairer, quoi. Et cela influe sur la façon dont je peux répondre à ces derniers. On connait bien les meilleurs ennemies de bruno. Qui ne font, la plus du temps, que le dénigrer. Qui même ouvrent des topics en son honneur quand il devient moins omniprésent.(ref un topic ressent au bistrot) Topic qui n’a pas était supprimé et donc la modération n’a pas appliqué la charte qui interdit l’attaque de la personne. Donc le préambule de neige est à propos.

Après c’est sûr que l’argument qui ferme toutes discutions sur les animaux est particulièrement justifié. Le flood de ces sujets a été démontré par les chiffres au dessus, et en ressenti c’est pareil, à la longue ça gonfle. Donc je trouve que bruno à tort de râler sur la suppression de son sujet. Par contre c’est pas faux de dire que la modération est partisane. A très petit niveau et après beaucoup de patience. Mais cela se ressent. Comme pour les sujets politiques, d’ailleurs. Mais je ne dirais pas que c’est « lamentable », car avant que la somme des idées partisanes générales des modérateurs se ressente tout le monde a eu largement le temps de s’exprimer.

Et au fait, cher ami, juge et partie, Dard c’est avec D. Mais on s’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle

Question: le bistrot est mort. C’est ici que ça se passe, maintenant?

Posté en tant qu’invité par à la pointe:

il a une excuse

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

[quote=« Zorg de Mars, id: 1675397, post:99, topic:147755 »]Et au fait, cher ami, juge et partie, Dard c’est avec D. Mais on s’en tamponne le coquillard avec une patte d’alligator femelle

Question: le bistrot est mort. C’est ici que ça se passe, maintenant?[/quote]
Bah …
Tu me gonfles, Zorg !
C’est à dire : je peux bien m’engueuler avec toi, vu que tu es un ami, s’pas …

Ta remarque bien trop juste arrive alors même que je viens par ailleurs d’être pris en flagrant délit d’approximation sur une citation …
Merdalor !
Moi(minuscule), qui prônais naguère l’exactitude comme la cardinale des vertus de l’honnête homme …
Il me faut donc me résigner : honnête, je ne suis guère, honnête, je ne suis pas.
Cela me rassure grandement.

Non que j’avais réellement peur à ce sujet, mais est-on jamais à l’abris d’être honnête ?

Sur le bistrot,que veux-tu que je te dise …

PS : grand merci à la pointe … vu qu’elle me permet d’y croire encore.
D’y croire, peut-être …
Au moins de faire semblant.

Posté en tant qu’invité par trève:

[quote=« Ni juge, ni partie(s ?), id: 1675338, post:91, topic:147755 »]

1/Je ne crois pas une seconde que la question soit d’aimer (« aimer bien » … que signifierait « aimer mal » ?) qui que ce soit. Il est bien sûr possible de débattre avec qui que ce soit, qu’on « l’aime bien », ou non
Alors que selon moi, il n’est de quelque élégance que de s’engueuler avec ses amis …[/quote]

Aimer mal, l’homme ne fait que ça, ou presque (j’exagère si peu).

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

NB : c’est assez loin du topo-guide, c’t’affaire. S’il y en a pour penser avec raison que cela n’a pas sa place ici, je suis sûr qu’ils trouveront rapidement une poubelle télématique pour fourguer l’affaire.

Tu as raison.

Lorsque j’ai posé à Zorg la question :
« que serait aimer mal », je pensais franchement que cela n’avait pas de sens.
C’était con. Très con, comme d’hab. Ce que tu soulignes avec bien de la pertinence.

Cependant, oserais-je prolonger ce que tu dis ?
Je le ferais en citant Zorg, qui va plus loin que toi, il me semble. Il dit : « aimer mal », c’est « ne pas blairer », c’est « détester ».
C’est extrêmement poétique, c’est extrêmement profond, et ça donne bien à penser.

Oh ! J’aurais bien dû m’en douter, en référence à l’expression : « le mal-aimé » … mais le mal aimé n’est pas détesté, ce n’est pas tout à fait la même chose …
Ce que dit Zorg, c’est que la détestation n’est qu’une manière détournée d’aimer. Pas seulement pour ces affaires bien documentées de amour/haine, qui concernent les histoires entre les hommes et les femmes (ou les hommes et les hommes, les femmes et les femmes … ne me cherchez pas des poux dans la tête, vous serez gentil …).

Juste, si je te dis : « je n’aime pas le céleri rémoulade », Zorg me dis : « menteur ! Tu l’aimes. Simplement tu l’aimes mal. » La détestation selon lui serait une dysfonction de l’amour, rien de plus. Il me semble qu’il y aurait bien à causer sur cette histoire, ouaip’ …

Je viens d’effacer bien des trucs chiants que j’avais pondu sur ce truc : ce n’est pas l’endroit. Je n’ai plus d’endroit pour pondre.
Qui l’eût cru, que je terminerais ma carrière comme une poule en mal de paille ? Bah : chacun sa route, chacun son destin.

Juste je me dis ceci : un gus qui clamerait postillonnant partout qu’il déteste … mettons les bobos cafistes escrolos pédaguos-et-plein-de trucs -en-o … le sait-il, lui, qu’il les aime ?
Qu’il a juste besoin de corriger cette dysfonction de l’amour que Zorg pointe ?
Pourrait-il l’entendre, ça ?

Qui pour lui dire ?

Sur ce, je vais suivre les neigeuses suggestions.

Apparemment si. (ce n’est pas chiant ceci dit mais apparemment si).

Et bien toi. Puisque je viens de te lire. Cela dit c’est presque par hasard car je viens très rarement dans ces endroits sombres du bas fond du forum.
Je préfère la lumière, les relents de bière et les odeurs d’embrouilles du bistrot.

Mais puisque je traîne dans les parages:

Gné ?! ouske ?? j’ai point vu. Bon je répond maintenant, du coup

Avec des niveaux de détestation aussi variable qu’il peut y avoir des niveaux d’amour différents. Et ne dit-on que de l’amour à la haine la barrière est mince ? Aimer c’est avoir un comportement, une attitude. Et détester, c’est ressentir, agir exactement à l’inverse. Et pour revenir à la métaphore du céleri rémoulade. Aimer le celeri rémoulade, c’est être en joie à l’avoir dans son assiette, se régaler de ce légume finement ciselé et craquant en bouche. Le détester, c’est presque envoyer valdinguer son assiette et au minimum pousser dans un grognement un « beuuuurk, j’aime pas! c’est pas bon ». Donc détester n’est pas une dysfonction, mais au contraire une fonction, un fonctionnement de protection, de rejet.
L’émotion et le sentiment se joignant à la parole et au geste. Aimer ou détester entraîne des conséquences…

Mais je m’arrête là et je vais me contenter de commenter mon « ne pas blairer » dans un contexte d’échange virtuel car cela me prendrait trop de temps de faire le tour de la question et surtout, je n’ai pas ton talent pour me lancer dans un tel exercice.

Donc:

Mon idée de te contredire sur le fait de « aimer mal »: Déjà il ne s’agit pas de " aimer mal" en ce cas de figure, car que ce soit pour notre contributeur favori ou ses ennemies intimes, il n’y a rien de "aimer ", en mal ou en bien, dans leur attitude et leur comportement. C’est juste de la haine. De la détestation, pour faire plus soft. Car dans « aimer mal », il y a « aimer ». Et eux (et des fois , moi), je ne pense pas qu’ils soient passés par cette case. Direct le bobo-escrolo-kmersvert, il s’en prend plein la gueule. En retour celui qui en met plein la gueule s’en prend plein à son tour.
C’est pas « je t’aime, moi non plus », c’est « je te hais, moi aussi ». Et cela entraîne des conséquences…

Alors que, au milieu de tout ça, une graine d’espoir surgit. C’est celui qui supporte, qui tolère. Qui s’amuse de ce (ces) Personnage, aussi extrême soit-il, quelque soit leur genre, d’ailleurs. Et on peut dire qu’il les « aime ».

Moi j’aime bien qu’on me déteste…

Bon ben voila voila voila… :expressionless:

Peu importe qu’on m’aime ou qu’on me déteste l’important c’est qu’on parle de moi.

Posté en tant qu’invité par Ni juge, ni partie(s ?):

[quote=« Zorg de Mars, id: 1675992, post:105, topic:147755 »]

[…] car je viens très rarement dans ces endroits sombres du bas fond du forum.[/quote]
Et tu as tort, grand tort !
Chacun sait que c’est dans les bas-fonds qu’il y a les plus jolies filles, les plus intéressantes …

[i]Coucou Marie !
J’espère que tu vas bien.
Dis donc, ça fait un bail, comm’ qui dirait … La bise pour toi, la très grosse bise, ouaip’. Juste en souvenir de la rue Croix d’Or …

… … … Parait qu’avec les filles, le coup du « souvient-toi », ça marche toujours …[/i]

Revenons à nos moutons, nos loups, nos bouquetins.
Hu ! Hu !
Si avec ça, on ne se fait pas lourder, c’est qu’ils sont gentils, heing …

Sur ce que tu dis, ça fait un moment que je gamberge. Vu que je n’ai qu’un nombre extrêmement limité d’idées, j’essaye désespérément de trouver un « raccord » avec mes ratiocinations.
J’y arrive.

Dans « aimer mal », tout comme « aimer bien », ce qu’il y a après « aimer » n’a aucune espère d’importance. Le sens de « aimer » écrase tout le reste.

Cette affaire m’avait valu bien des incompréhensions, il y a peu, ailleurs.
J’avais plaidé que la puissance des mots est plus grande que celle de la phrase qui les porte. Par exemple : même pour dire qu’il n’en est rien, si tu associes le courage ou les valeurs d’engagement au volume des testicules, tu ne peux pas faire marche arrière : l’association est faite.

Si tu dis « je ne suis pas raciste, mais … », la puissance su mot raciste écrase la négation qui la précède.

De même, entre « aimer bien », et « aimer mal ».

Bon, ce n’est pas tout, il me faut plonger je crois …

c’est une vision des choses assez… hum… assez particulière.
Tu t’en souviens peut-être de notre ami Albert, celui qui aimait bien le foot… pour lui en fait ce n’était que la distinction entre bien ou mal qui était importante… tout le reste, c’était le néant.

J’aurais tendance à m’aligner avec lui. C’est que j’aime bien le foot, moi aussi. Je dirais que si on fait le bien et on le fait bien, peu importe ce que l’on fait, en fait, et encore moins le nom que on y attache.