Éboulement au Barbet (Canigou)

salut!

Nous sommes catalans, je pose un question qui ne se parle pas beaucoup chez nous…

Un écoulement impressionat de roche au barbet a literalement rasé toute la partie droite du Barbet. Au moins 4 voies on disparu.

Le gradien du refuge nous dit de ne pas aller grimper su les voie du coté gauche, entre eux le grand dièdre, la roche n’est pas fiable.

vraiment? On n’a pas grimper de toute façon, mais en voyant l’état de la paroi, ma foi, on se demande s’il n’aurais pas été un petit peu trop prudent.

Ce d’entre vous qui aurent vu la paroi, vous en pensez…?

Merci!

*eboulement :wink:

le Barbet au Canigou ?

le gardien ça doit être Thomas Dulac. si lui dit qu’il faut pas y aller ben j’y vais pas. s’il y en a un qui connait le secteur c’est bien lui.

ça s’est passé cet été et nous sommes allés peu de temps après dans la face Est du Canigou faire « emmènes moi au bout du monde » (très belle voie intelligente d’ailleurs !), et je peux vous dire que c’est une vision d’horreur apocalyptique, les éboulis en bas le long du « glacier » du Canigou en ont repris une grosse couche par dessus les amas de rochers millénaires !..

Pour calmer un peu les esprits, voici ce que je pense de cette paroi ruinée :

  • ne pas aller faire un pique- nique au sommet du Barbet le long de l’arête…les sandwiches pourraient, avec vous tous, s’engouffrer dans les abîmes, car le sommet du « Pilier vert » (ouvert par Maurice Fayolle en 1969) est parti aussi !
  • ne longer pas cette base de paroi car des chutes de « restes » rocheux fragiles sont à craindre
  • vous pouvez sûrement aller grimper vers le « grand dièdre » ou même le « pilier des choucas », la roche est encore solide (sauf la sortie du « pilier »)
  • laissez tomber toutes les escalades assez proche de « l’ancien » pilier vert et ce jusqu’à la « brèche Durier » (dont la" boite aux lettres" s’était aussi écroulée il y a quelques années…)
  • aller plutôt grimper sur les très jolies escalades de Thomas DULAC en face Est du Canigou, un feu d’artifice d’intelligence dans les tracés trouvés par lui pour proposer des voies solides, propres et très bien équipées…dans une face au rocher pourtant assez détritique !
  • attendez quelques années que le temps, la pluie et la neige aient bien nettoyé la nouvelle paroi toute neuve mais très crasseuse sous la zone d’écroulement et…ouvrez de magnifiques nouveaux itinéraires (après avoir envoyé de nombreuses collectives CAF depuis le haut pour nettoyer à la brosse métallique toute la paroi (200 m de haut et 50 m de large…)

    « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ! »

Tomas Dulac?? A bon??

Non. Ce n’est pas possible. Il nous a envoyé sur des voies de Canigó qu’il avait ouvert… Avec trop de ferraille sur la roche… Je l’imaginais avec plus de respect envers la montagne. T’es sur? J’ai vraiment du mal à te croire.

Je confirme: sur le Barbet, pas sur le Canigó.

<<- vous pouvez sûrement aller grimper vers le « grand dièdre » ou même le « pilier des choucas », la roche est encore solide (sauf la sortie du « pilier »)>>

Cumulus, merci merci merci mille fois. Je m’y atendais, tout de même…

Je ne suis aps d’accord sur ton avis des vois de la paroi deu Canigo, en tout cas pas sur la voie qui nous fut recomandé par le gardien du refuge (Tomas Dulac, j’ai encore du mal a recroire). Mal équipée, ou plutôt, incompréhensiblement sur-équipée. On plaçat un friend à moins de 20 cm de practiquement tout les equipement fixes (je en sais pas comment traduir le mot « paravolt » ou « chapa »). On avait du mal à croire… et à jouir.

g

Bonjour,
Je pense que ça s’est passé le 29/07/14 vers 15h pour être précis. Ce jour là on arrivait au niveau du chalet des Cortalets quand on a entendu une déflagration colossale en provenance du Barbet qui a duré un bon moment. On a vite écarté la foudre car le temps était bouché mais non orageux et ça n’en finissait pas (j’ai déjà entendu des éboulements de pierres ou des chutes de séracs mais là ça dépassait tout ça!). Le lendemain en descendant du pic, on a vu que le Barbet avait pris une grosse claque (voir les photos de ma sortie enregistrée le 30/07/14). Je suis retourné au pic le 18/10, le Grand Dièdre ne semble pas concerné mais plus à droite, effectivement, ça craint car la partie supérieure n’est pas entièrement partie. De toute manière ça faisait déjà de nombreuses années que cette zone était bien pourrie.

j’ai dit que les voies étaient très sympas au vue de la face Est très pourrie ! je n’ai pas dit que c’était du T.A. !

[quote=« alpinistessolidaris, id: 1675028, post:5, topic:148231 »]Tomas Dulac?? A bon??

Non. Ce n’est pas possible. Il nous a envoyé sur des voies de Canigó qu’il avait ouvert… Avec trop de ferraille sur la roche… Je l’imaginais avec plus de respect envers la montagne. T’es sur? J’ai vraiment du mal à te croire.

Je confirme: sur le Barbet, pas sur le Canigó.

<<- vous pouvez sûrement aller grimper vers le « grand dièdre » ou même le « pilier des choucas », la roche est encore solide (sauf la sortie du « pilier »)>>

Cumulus, merci merci merci mille fois. Je m’y atendais, tout de même…

Je ne suis aps d’accord sur ton avis des vois de la paroi deu Canigo, en tout cas pas sur la voie qui nous fut recomandé par le gardien du refuge (Tomas Dulac, j’ai encore du mal a recroire). Mal équipée, ou plutôt, incompréhensiblement sur-équipée. On plaçat un friend à moins de 20 cm de practiquement tout les equipement fixes (je en sais pas comment traduir le mot « paravolt » ou « chapa »). On avait du mal à croire… et à jouir.

g[/quote]

pourtant t’étais bien placé. car je suppose que tu étais dans la voie « l’amour »

Thomas Dulac est le gardien du refuge des Cortalets et guide de haute montagne de surcroît.
Il connaît parfaitement les PO et en particulier le Canigou.

Posté en tant qu’invité par Miquel Vilaplana:

Nous sommes allés hier (26-08-2015), on a parlé avec Thomas Dulac et ils ne nous a pas decouragé d’escalader le Grand Diédre. L’eboulement est impressionant, mem magnifique pour un geològue com moi. J’espére bien que quelque un aille fait o en train d¡en faire un étude geològique.

Le gran diédre n’a pas soufert d’eboulements et elle n’a pas changé; elle est escalable.