Le jeu du livre

Judy et Tashi Tenzing, « Tenzing et les sherpas de l’Everest » chez glénat

Voila. Je pensais que vous trouveriez plus vite :stuck_out_tongue:

Allez, un truc facile!
Un témoignage d’une force incroyable…

Sur le moment, tenter de rationaliser m’évite ces sautes d’humeur qui m’assaillent comme des décharges électriques et sont insupportables. Impression de vide, absence injustifiable, sentiment d’abandon. Il y a la mort de l’autre, le grimpeur aguerri, le compagnon admiré qui m’avait choisi, l’ami respecté qui m’était devenu cher et puis il y a ma propre impuissance qui tambourine dans mon crâne et ne demande qu’à s’installer pour de bon. Je n’envisage rien pour la suite. Je peine à voir plus loin que le bout de mon nez. Je fixe un rocher planté à dix mètres plus haut avec l’espoir de voir apparaître quelque chose ou quelqu’un. Et m’écroule à nouveau. Un déluge d’idées noie mon cerveau, un engorgement de propositions et de suggestions. Et puis, à nouveau, rien. Rester là. Ne rien faire. Attendre.

Demaison 342 heures dans les Grandes Jorasses

Y’a d’l’idée, mais non…

Jean-Christophe Lafaille

l’histoire y fait penser mais c’est pas son style …

Joe Simpson la mort suspendue
Français ?

Bonatti à Peuterey?

Eh oui! c’est bien lui!

Dans « Prisonnier de l’Annapurna », coécrit avec Benoît Heimermann

L’extrait est bien sûr relatif au décès de Pierre Béghin…

Un livre vraiment fort (et bien écrit).

A toi la main John!

(bien essayé balaitous et krampus)

Un piton de plus vaut mieux qu’une vie en moins, surtout quand il s’agit de la mienne.

Livanos ! :wink:

Gagné!

j’ai fait de mémoire, étant à 120 km de ma bibliothèque

:slight_smile:

N’hésite pas à reproposer une autre citation (à moins que qq’un ne veuille se lancer ?) car je ne peux pas trop chercher quelque chose ce soir et suis absent demain (oups, j’aurais pas du répondre :P)

OK. Toujours de mémoire …

Il faut beaucoup de brins d’herbe pour tisser un homme.

[quote=« Thierry C, id: 1655379, post:1494, topic:145106 »]Eh oui! c’est bien lui!

Dans « Prisonnier de l’Annapurna », coécrit avec Benoît Heimermann[/quote]

ça alors ! j’ai le livre dans ma bibli donc j’y ai pensé de suite, mais je ne reconnaissais pas le passage surtout le « attendre », j’aurais du vérifier…

Je n’ai pas lu le livre de JC Lafaille, mais je me souviens de l’article dans Montagne Magazine comme si c’était hier. La phase « attente » qui marquait une forme de résignation face à une analyse purement rationnelle m’avait profondément marqué. La décision d’entamer la descente prend alors une toute autre dimension, comme une évasion, d’où le titre du livre. Comme l’a écrit … La vie est en bas.

Au fait, qui a écrit La vie est en bas, et dans quel livre ?

J’suis malin, moi, j’ai 2 énigmes maintenant …

pour le premier français ? alpiniste ?

Samivel

oui :slight_smile:

« Voici l’espace, voici l’air pur, voici le silence,
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes,
est ici préservé pour votre joie. »