Le jeu du livre

Oui, il était Français, même grenoblois. Mais peut-être pas si illustre que ça…
En tous cas, via google, je ne le retrouve cité qu’au travers de ce sauvetage, qui a l’époque fut un « must » au niveau des secours dauphinois.

J’ai dans mes souvenirs, la trace de deux sauvetages « terrestres » à l’Ailefroide et à l’Olan. Ça doit bien être un de ceux-la ?

héhé… tu chauffes !
:slight_smile:

Je vais donc creuser du côté de Félix Germain, « pape » du secours en montagne dauphinois, à l’œuvre avant 1950.

Ailefroide, je ne retrouve plus.
J’opterai pour le sauvetage de Émile Voltram à l’Olan en 1948.

Bravo B.A. !!!

Oui, c’est ce fameux sauvetage à l’Olan.
Les sauveteurs ont été formidables, et sur le site de la SDSM il est raconté sur un ton très léger et humoristique, mais ça a dû être vraiment dur et j’imagine dangereux.

Un autre récit de ce sauvetage est dans le livre « Le refuge de Font-Turbat mémoire alpine du haut Valjouffrey » de Marie-Noëlle Bonnerot, Joël Challon et Jean-Paul Zuanon.

Lors d’une conférence sur l’histoire du secours en montagne, il y a des années, à Grenoble, ce sauvetage nous avait été raconté par des sauveteurs y ayant participé, entre autres le Dr Florence, et (si je me souviens bien) Felix Germain.
Le Dr Florence et le blessé à l’époque visaient une première (je ne sais plus laquelle) et le blessé, sauvé et ensuite rétabli a soufflé la première convoitée au Dr Florence !

J’avais le souvenir que le Dr Florence parlait d’Emile Voltram comme d’un illustre grimpeur, c’est pourquoi j’ai utilisé ce qualificatif… mais en fait, je n’ai pas réussi à trouver trace de ses exploits, ni de ceux du Dr Florence sur internet.

à toi de nous proposer une nouvelle recherche.

Extrait :

Trente six harassantes heures après leur départ, trois hommes en loques surgissent du coeur de […] pour se trouver face à […] interloqué. Ils ont traversé des terres accidentées en s’aidant de quinze mètres de corde et d’une herminette de charpentier pour grimper, avec des vis dans les semelles de leurs chaussures en guise de crampons. Leurs quelques rations sont épuisées, ils se sont débarrassés du réchaud de camping. La corde a rendu l’âme un peu plus tard, après la descente en rappel d’une cascade, d’où ils ont émergé trempés et presque gelés.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’un livre de montagne, même si la partie décrite ici se rapporte réellement à de l’alpinisme.
Pour les besoins d’un documentaire, en 2000, une cordée (et pas des moindres), dont Reinhold Messner, a également mis 3 jours pour refaire cette même traversée éprouvant mille difficultés pour traverser le glacier.
C’est à mes yeux la plus extraordinaire aventure humaine du siècle dernier ; le récit est passionnant, les photos émouvantes. Tous les protagonistes sont rentrés vivants après avoir surmonté des conditions dantesques.

J’ai procédé à quelques coupes […] pour limiter le googleage !

l’auteur est français ?

Non.

L’endroit où se situe le récit ressemble à ça :

Ton truc me fait penser à l’Endurance et à Shackleton en Georgie du sud.

Je savais bien que tu allais encore me pourrir mon affaire !

Bravo François !

Ce livre est vraiment extraordinaire, ça donne foi en la nature humaine, c’est si rare…
Pour la petite histoire, Shackleton a ramené tous ses hommes vivants et au retour, certains sont venus se faire tuer chez nous sur le front de 14/18.

Les photos de Franck Hurley. A cette époque, les photos, c’est appareil à chambre et plaques de verre !

Au bout d’un moment, d’étranges lueurs apparaissent en dessous de nous. Mes compagnons me crient: « Le refuge est là ! Regarde, on nous fait signe avec des lanternes ! »
Comme je le souhaiterais; mais je sais que « Solvay » et au moins deux cents mètres plus bas et que nous ne l’atteindront plus. Mon seul souci est de fuir la crête sommitale où se déploie le feu d’artifice des grands jours; perdre de l’altitude puis trouver une niche où s’abriter un peu. Dans le noir, ne voyant rien, ne sentant rien que nos doigts et nos pieds aveugles posés sur des prises incertaines, nous attendons la lueur des éclairs pour faire deux ou trois pas.

Bon, je ne vous ferai pas l’affront de vous demander où se passe l’action !

Qui a écrit ces lignes et titre du livre ?

Oui, la photo de l’Endurance broyée par les glaces (prise à la poudre de magnésium, je suppose) est tout à fait extraordinaire !

Les protagonistes dont il est question arrivent-ils de la face Nord ou d’une des 3 autres arrêtes ?

s’agit-il de l’ascension du Cervin par Carrel avec Léon Sinigaglia et Charles Gorret, où ils furent pris par un terrible orage à la descente, et où Carrel réussit à les ramener au pied du Cervin, avant de mourir d’épuisement ?

Ça ne peut pas être ça, Solvay n’existait pas à cette époque.

eh oui, je venais de vérifier…
Carrel : 1829 -> 1890 alors que la cabane Solvay a été construite en 1915

Oui.

[quote=« catherine, id: 1644402, post:653, topic:145106 »][/quote]

Non