Le jeu du livre

Bravo ! A toi…

eh! oh! vous êtes l’un à côté de l’autre au salon, ça compte pas!

Modérateur !!!

[quote=« ΘωμάςP, id: 1644219, post:628, topic:145106 »][/quote]
Bah non, suis chez moi. D’ailleurs vu qu’il fait beau, je vais aller faire du vélo. Faut que je profite de mon statut de retraité, vu que la prochaine échéance m’emmerde un peu.

François, une petite remarque. Tu cites un texte et nous cherchons à rentrer dans le contexte bien particulier des ces qq lignes pour situer l’action, , la période et finalement l’auteur. La, c’est du billard à trois bandes parce que cette recherche conduit à une impasse. Donc ça devient vraiment coton comme exercice…
Bon vélo !

ben non, Francois, lui il est au chaud, en Franche-Comté et moi, je suis à Grenoble, et là je vais m’occuper de la poulie de mon pouce droit… :frowning:
Bon, je n’ai pas sous la main de livre de montagne, et comme je n’ai pas une mémoire d’éléphant, ça va être dur dur de vous proposer quelque chose.

Voilà :
ça a été un sauvetage dans le massif des Ecrins « à l’ancienne », le blessé étant porté à dos d’homme dans des passages délicats.
Le médecin venait de recevoir des doses de je ne sais plus quel dopant à tester, il en a donné à tout le monde, blessé et sauveteurs.
Le blessé était un alpiniste illustre, il a pu être sauvé.

Vous devez trouver de quel alpiniste il s’agit.

Claude Chapoutot

Je connais Pierre Chapoutot (Chaps), pas Claude ???

me revoilou !

Bon, déjà, la personne secourue ne s’appelle pas Chapoutot.

indice : le sauvetage s’est fait d’abord avec le blessé dans un traineau, mouliné vers le bas dans la paroi, dont une partie de nuit,
jusqu’à une minuscule plate-forme pour les sauveteurs, le blessé étant suspendu dans son traineau en pleine paroi.
Le lendemain, ils firent encore deux nouvelles descentes au treuil, dont une de 75 mètres jusqu’à une brèche.
Ensuite, le blessé a été descendu à dos d’homme dans des passages plutôt expos : arêtes, rappels, vires étroites, …
puis une descente fastidieuse jusqu’à plus de 2h du matin jusqu’au refuge enfin atteint sous un début de gros orage.

bon, un autre indice : ils avaient loué un mulet au village en bas pour monter le matériel de secours jusqu’au refuge.

Avec Catherine, les mots ont leur importance…
Alpiniste Français ?

Patrick Berhault

Oui, il était Français, même grenoblois. Mais peut-être pas si illustre que ça…
En tous cas, via google, je ne le retrouve cité qu’au travers de ce sauvetage, qui a l’époque fut un « must » au niveau des secours dauphinois.

J’ai dans mes souvenirs, la trace de deux sauvetages « terrestres » à l’Ailefroide et à l’Olan. Ça doit bien être un de ceux-la ?

héhé… tu chauffes !
:slight_smile:

Je vais donc creuser du côté de Félix Germain, « pape » du secours en montagne dauphinois, à l’œuvre avant 1950.

Ailefroide, je ne retrouve plus.
J’opterai pour le sauvetage de Émile Voltram à l’Olan en 1948.

Bravo B.A. !!!

Oui, c’est ce fameux sauvetage à l’Olan.
Les sauveteurs ont été formidables, et sur le site de la SDSM il est raconté sur un ton très léger et humoristique, mais ça a dû être vraiment dur et j’imagine dangereux.

Un autre récit de ce sauvetage est dans le livre « Le refuge de Font-Turbat mémoire alpine du haut Valjouffrey » de Marie-Noëlle Bonnerot, Joël Challon et Jean-Paul Zuanon.

Lors d’une conférence sur l’histoire du secours en montagne, il y a des années, à Grenoble, ce sauvetage nous avait été raconté par des sauveteurs y ayant participé, entre autres le Dr Florence, et (si je me souviens bien) Felix Germain.
Le Dr Florence et le blessé à l’époque visaient une première (je ne sais plus laquelle) et le blessé, sauvé et ensuite rétabli a soufflé la première convoitée au Dr Florence !

J’avais le souvenir que le Dr Florence parlait d’Emile Voltram comme d’un illustre grimpeur, c’est pourquoi j’ai utilisé ce qualificatif… mais en fait, je n’ai pas réussi à trouver trace de ses exploits, ni de ceux du Dr Florence sur internet.

à toi de nous proposer une nouvelle recherche.

Extrait :

Trente six harassantes heures après leur départ, trois hommes en loques surgissent du coeur de […] pour se trouver face à […] interloqué. Ils ont traversé des terres accidentées en s’aidant de quinze mètres de corde et d’une herminette de charpentier pour grimper, avec des vis dans les semelles de leurs chaussures en guise de crampons. Leurs quelques rations sont épuisées, ils se sont débarrassés du réchaud de camping. La corde a rendu l’âme un peu plus tard, après la descente en rappel d’une cascade, d’où ils ont émergé trempés et presque gelés.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’un livre de montagne, même si la partie décrite ici se rapporte réellement à de l’alpinisme.
Pour les besoins d’un documentaire, en 2000, une cordée (et pas des moindres), dont Reinhold Messner, a également mis 3 jours pour refaire cette même traversée éprouvant mille difficultés pour traverser le glacier.
C’est à mes yeux la plus extraordinaire aventure humaine du siècle dernier ; le récit est passionnant, les photos émouvantes. Tous les protagonistes sont rentrés vivants après avoir surmonté des conditions dantesques.

J’ai procédé à quelques coupes […] pour limiter le googleage !

l’auteur est français ?

Non.