Le véloski a le vent en poupe

Posté en tant qu’invité par damienfriedrici:

Bonjour,

La question que je me pose avec votre veloski, c’est le problème de la déscente à velo:
ça caille très fort non ?

Moi-même quand je rentre de ski de rando, je mets le chauffage à fond dans la bagnole lors de la descente (sauf au printemps evidemment), je me vois mal me taper 25 min de descente de velo en grosse caillante après transpiré à la montée.

En général j’emmène 3 paires de gants,

  • montée en vélo (avec la transpiration ils sont tout mouillés, arrivé au parking)
  • montée et descente en ski
  • descente en vélo (gant cuir à l’extérieur et molletoné à l’intérieur.

Enfin une doudoune et une softshell par dessus pour la descente en vélo et pour plus de confort tu changes de tshirt.

je porte ma tenue de cycliste hiver.

Et au pied, chaussette en néoprenne recourant les chaussures à cales automatiques

Il faut en effet prévoir plus large au niveau des vêtements. Avec cagoule + doudoune + collant + pantalon de ski + gants secs, on peut aller jusqu’à -20 sans avoir froid :slight_smile: . Cela peut paraitre un peu encombrant mais c’est aussi bien pratique pour la rando que l’on pratique à des altitudes plus hautes et donc des températures plus fraiches. C’est une bonne sécurité en cas de problème.

Il faut aussi prendre l’orientation des routes en compte pour le trajet. Par exemple, pour revenir de la Boutiere, nous sommes passés par le col des Mouilles (video) pour récupérer une descente versant sud ouest avec donc 10 degrés de plus en ressenti par rapport à la route directe versant nord est. Quand ça caille, il est important de repartir vite pour profiter des muscles chauffés par la descente et de ne pas rentrer trop tard avant que les températures ne rechutent.

Il y a donc souvent une dimension logistique et stratégique supplémentaire par rapport à une rando classique mais c’est cela qui a son charme aussi. Il y a tout de même de nombreuses randos (par ex Chamechaude au mois de Mars) où tout s’enchaine bien naturellement dans des températures confortables.

Salut,
Perso la dernière fois en condition « froides » (il devait faire -5 au pied) j’étais resté niveau vêtements et chaussures comme en ski : mes chaussures de vélo étant super fines et froides, j’ai gardé les chaussures de télémark, et finalement j’ai fait les 40km de retour avec, c’est pas pire pour pédaler (tranquille à 20-25 km/h sur le plat) et au moins c’est bien chaud !

Finalement c’est comme en ski à la montée : tant que tu bouges ça va, une fois à l’arrêt ça caille, mais les journées sont courtes donc tu y passe pas des heures non plus ! (à l’arrêt).

Merci pour cet outil ! Je teste ça demain !

la simulation pour le vélo manque de clarté dans son utilisation.

prévoir une capture écran vidéo

merci

J’ai un parcours un peu inverse à celui de Mai, dans le sens où j’ai commencé la pratique le vélo de route en montagne bien avant celle du ski de rando. Et oui, une pratique régulière du vélo durant les saisons « chaudes »
permet de conserver/gagner certaines aptitudes en ce qui concerne la gestion de ce type d’effort, et surtout
d’y prendre/reprendre l’habitude en sans avoir à se trimballer une charge dont le poids peu dépasser celle du
vélo. Je ne m’étalerai pas non plus sur le côté entrainement, mais il va de soi que de tenter sa première côte
en montagne en Hiver avec tout son matériel de ski, ne risque pas nécessairement de se conclure par un succès
mémorable :). J’effectue mes trajets journaliers domicile/travail à vélo, ce qui m’aide à conserver une forme pas
trop lamentable, et cela je m’en rends compte lorsque je suis contraint de me déplacer autrement sur des
périodes plus ou moins longues. Cet été, j’ai préparé « certaines » de mes futures sorties à véloski en remplaçant
la partie ski par de la marche à pieds.

Je présente mes excuses par avance pour la Lapalissade que je vais écrire, mais la longueur du trajet qu’un
« véloskieur » peut parcourir sur son vélo va naturellement dépendre de son entrainement, de la forme qu’il
au moment du départ et naturellement du temps qu’il a pour faire son « tour », du temps qu’il fait et du matériel qu’il va emporter.

J’aborde ici quelques généralités, basées sur mon expérience personnelle :

Le temps et la distance parcourue :

Ça ne me dérange pas de passer beaucoup plus de temps sur le vélo que sur les skis, car
j’adore rouler de toutes façons, et j’adore rouler de nuit surtout, du coup en partant tôt, je peux aller plus loin.
Voir l’aube précéder le lever du jour tout en étant en train de gravir une petite route de montagne --ou même
celle de la valée de Romanche qui pourtant me donne des angoisses, est un spectable magnifique, de plus la
circulation est faible. L’an passé, j’ai réalisé peu de sorties où le denivelé de la randonnée à ski dépassait
celui effectué sur le vélo. Mais à la fin de la journée, j’avais fait une superbe sortie à vélo et une petite
classique à ski.
Pour le moment, je constate que je peux encore aller un peu plus loin que Maël sur son vélo électrique, mais gageons que d’ici quelques années, quand la technologie sera devenue plus mature, et moi plus vieux, je ne pourrai plus dire une chose pareille ;).

Sinon, il n’est pas non plus essentiel d’être dopé comme Lance Armstrong pour atteindre des points de départ
de ski de rando sympas depuis Grenoble. Prabert, Les Freydières, Casserousse, Le Col de Porte, L’auberge des Allières requièrent qu’on parcourt un dénivelé positif de l’ordre de 1000-1200 mètres pour être atteints, le temps de chaque trajet variant plus à cause des distances à parcourir qu’autre chose, mais ces quatre départs permettent pas mal de randos intéressantes --La plus part étant hors de ma portée en ce qui concerne la difficulté technique.

La Météo et l’équipement :

_ Je ne pars plus quand je ne suis pas sûr de la météo, à moins de m’assurer de pouvoir faire
demi tour rapidement et d’être proche de chez moi.

_ Je possède un colant de cycliste en Lycra avec lequel j’arrive à rouler par températures négatives,
et dans lequel je n’ai pas trop chaud, même en montant sur les skis en plein Soleil au printemps.
Quand il fait vraiment froid – -5 deg C ou moins, je ne pars jamais très loin de chez moi, Freydières,
Casserousse, Col de Porte, et je roule avec un pantalon de ski de rando classique de marque qch.

À la montée, j’utilise des chaussures de VTT avec des cales automatiques, sauf par grand froid ou je prends mes
chaussures de rando, qui sont plus chaudes et munies s’une membrane. Je pars toujours avec une veste coupe
vent avec une capuche, qui me rends systèmetiquement service pour la descente quand il fait froid,
et que je sors très fréquement une fois au sommet, histoire d’assouvir cette manie que j’ai de prendre
cinquante photos males cadrées, le tout sans prendre trop froid.

Je roule avec mes gants de ski, mais je change de paire de sous gants au moment d’entamer la descente
à ski. J’utilise des sous gants en soie pour cyclistes, et j’en suis content.

Ça m’arrive de rescendre avec les chaussures de ski aux pieds et de remettre l’autre paire une fois revenu
dans la « chaleur » relative du fond de valée, histoire de ne pas se geler les pieds durant la descente. Je garde
mon masque une fois sur le vélo, histoire de me couvrir le visage s’il fait trop froid.

Grosso modo, sur le vélo, le haut du corps reste assez statique et exposé au vent, donc il est super
important de protéger ces parties là. Prendre également garde de ne pas négliger ce qu’il y a sous
la ceinture.

Concernant le vélo :
Un VTC muni d’un porte bagage. J’ai actuellement un pneu à clous monté sur la roue avant, histoire de ne
pas me prendre une vilaine glissade le matin en descendant au travail, ou le week-end quand je pars skier.

Quand le front de neige est très bas, je monte à VTT, que je prends soin de bien cacher et d’attacher.

Petite balade au Grand Colon aujourd’hui. Temps de trajet aller-retour 1h50 contre 1h20 pour la voiture. C’est pour des contraintes de temps, de cuisse, de genoux et de lucidité que le e-velo nous est souvent bien plus pratique comme véhicule principal que le vélo sec. On a fait tout de même trois sorties veloski quand le contexte le permettait (une seule sortie le weekend Pic Saint Michel, accès très rapide La Pinea et Saint Eynards).

A Mai, as tu essayé suivre le tutoriel sous le simulateur ? Je prévois de le faire évoluer mi Avril de toute façon…

oui, a mon avis il faut masquer les champs inutiles quand tu passes au vélo.

C’est vrai, mais pour l’instant c’est avant tout un outil "autonomie velo electrique comme je l’ai dit plus haut. Les vélos secs c’est le 20em siècle :lol: Je me suis fixé le mois d’avril pour rendre l’interface plus ergonomique et les résultats plus claires. Je penserai aux vélos à ce moment là ! Il y a pas mal de choses que l’on peut prendre en compte : type de pneu et pression, velo droit, course ou couché… Si vous avez des envies, n’hesitez pas à me l’indiquer :wink:

Salut !
J’ai testé l’estimateur hier, et au niveau de l’estimation du temps on était dans les clous pour 150 Watts puissance cycliste.
J’ai trouvé assez instinctif à utiliser, si on comprend les différents paramètres on voit vite que même si les les champs sont tous présents, ils ne servent à rien donc pas la peine de les regarder !

Quant aux paramètres à ajouter, à moins qu’il soit possible d’estimer leur effet de manière précise, il me semble que ça risque de fausser les résultats plutot que les améliorer non ? c’est surement plus simple que chacun ajuste les résultats à sa propre situation « à la main » non ?

Merci bien en tout cas !

Cool :cool:
Le fait de fitter la puissance permet de corriger les paramètres un peu imprécis. Si tu utilises un vélo de course avec les pneus à 6 bars, tu vas avoir une puissance surévaluée mais qui donnera quand même des résultats raisonnables.

Dommage pour les conditions m***dique de route sur ta sortie :confused: Sur une 20aine de sortie depuis Grenoble, on a eu une seule fois de la neige et c’était en octobre :lol: Par contre, le sel attaque bien les transmissions :frowning:

En ce qui concerne le simulateur,
Ça pourrait être pratique que tu fournisses les profils des moteurs que tu distribues dans tes kits.
Sinon, comment fait-on pour évaluer le coeff de roulement ?

Et maintenant que tu as a ton actif une jolie collection de sorties, tu dois pouvoir commencer
à vérifier si ce que tu simules est proche de ce que tu observes sur le terrain.

Et concernant le sel, comment resistent les différents composants de la motorisation ? Dois-tu faire
un entretient spécifique ?

De retour d’une semaine de eveloski au départ d’Evian :smiley: :
http://www.youtube.com/watch?v=1JmKWAJ3qjM

Pas d’entretien pour la partie moteur mais du coté cycle pas mal de travail… Mais seulement sur le vélo qui sort tous les jours pour aller travailler, celui qui ne sort que les weekends pour la montagne (par beau temps donc) est bien moins attaqué par la corrosion. C’est donc plus un problème de type vélotaf que vélomontagne…

Cool ! ça aurait été encore plus la classe en vélo traditionnel, mais enchainer les journées est plus demandeur question physique. Surtout que monter à la Fétuière ou à Novel (il me semble avoir reconnu des portions de route ou randos de ce côté là :wink: ), ben ça grimpe pas mal !

Sinon niveau usure du vélo avec le sel, un (très) bon garde boue avant permet de sauvegarder un max ta transmission, je pense que ça vaut la peine de se faire une méga bavette qui « lèche » le bitume afin d’éviter le maximum des projections sur ton pédalier. Et je suppose que le top du top c’est le moyeu Rohloff avec un carter de chaine rose bonbon de la mort qui tue ! Mais je pense pas que cela soit compatible avec tes kits électriques, ni adapté à un relief très cassant, surtout chargés. (14 vitesse seulement, j’ai pas connaissance des rapports mini et maxi par contre )

En effet, le très bon garde boue est important. C’est surprenant les projections qu’on peut avoir même avec un garde boue qui descend bien bas. Donc l’idée de la bavette qui « lèche » le bitume me parait excellente. C’est aussi que l’hiver a vraiment été très humide et froid (beaucoup de salage), je n’avais pas eu ces problèmes l’hiver dernier. Pour le Rohloff, c’est possible avec un moteur avant, par contre le prix :frowning:

La route vers Novel est vraiment fantastique. Au début, le vide qui domine le lac est vraiment saisissant. Ensuite, le soleil qui perce les faces Nords par quelques brèches mystifie ce vallon.

ce matin j’ai vu un vélo skieur monter en vélo avec un gros sac à dos et les skis de chaque coté du sac.
ça ne doit pas être bien confortable d’autant plus que les chaussures sont dans le sac. Surtout pour le dos et les fesses

Création d’une page veloski et une nouvelle vidéo d’une belle sortie au Grand Van mercredi aprem :).

Trois nouvelles vidéos de sorties réussies :smiley:
Pic de la Pierre
Couloi de l’Oursière
Pic de Mirebel
Bien sympa ce mois d’Avril en eveloski :cool:

Quelques nouvelles videos « veloski », joli mois de Mai pour le ski !
Croix de Belledonne
Cheval Noir
Cime de la Jasse
Chamechaude
:cool:

Du très bon véloski en vidéo:
Pointe de Vaudaine
Grande Ruine
:slight_smile: