Ce n’est pas parce qu’on a les skis parallèles qu’on effectue un « virage parallèle » !
Observez les skieurs sur piste : la grande majorité enchaîne des virages dérapés.Peu d’entre eux conduisent leurs deux skis dans une courbe (virage arrondi).Un coup de rein pour l’un et/ou un déhanchement en force pour l’autre et/ou de la fumée au niveau des talons et/ou des gestes parasites et/ou le planté de bâton inexistant (ou d’un seul côté !)…le skieur moyen recherche le plaisir immédiat de la glisse avec un matériel performant qui lui donne rapidement satisfaction.Ca fonctionne mais pour passer à l’étape supérieure (statut de « skieur moyen » à celui de « bon skieur »), le skieur devra s’attacher à respecter les différentes phases de l’apprentissage (stem, parallèle, transfert de poids, etc…jusqu’aux virages plus évolués).
Tout cela pour dire que le passage du stem au virage parallèle est loin d’être évident.Selon les dispositions naturelles de chacun, la motivation, le temps consacré sur les pistes, la capacité à assimiler (je dirais même plus à « photographier » (mémoriser) le bon geste), le passage du stem au virage parallèle peut être très long.D’où l’insistance des écoles de ski sur cette phase de l’apprentissage.Mais ce n’est que mon avis…