@valcibiere, je connais bien ce document, je le consulte souvent. Il est d’ailleurs à la source de cette réflexion. Il donne bien les résistances résiduelles mais n’explique pas en quoi l’information est pertinente ; d’ailleurs il s’adresse à des cordistes et concerne les cordes semi-statiques. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’un test dynamique encore plus violent (facteur 2, 100 kg) que celui de la norme EN 892 (pour corde dynamique) a été fait, alors même qu’il ne s’agit pas de corde dynamique. Et même là, aucune rupture n’a été constatée pour aucun noeud testé, malgré les forces de choc nécessairement très élevées du fait de l’utilisation de semi-statique.
@Bubu, effectivement j’avais lu que les tests en dynamique étaient toujours faits sur un point de renvoi (contrairement à ces tests du DPMC) et que la casse de la corde, après la séquence de chutes prévues par la norme, intervenait toujours au point de renvoi. On peut cependant arguer que dans le monde réel, quand on a pu placer un point de renvoi, c’est que le facteur de chute ne dépassera pas 1 (ou alors seulement en cas point de renvoi sur un point du relai). Et quand bien même, l’effet poulie ne jouera que sur le point de renvoi, pas sur le reste de la corde comprenant d’éventuels noeuds. Bref, comme vous dites, il faudrait que ce point de renvoi soit constitué lui-même de noeuds pour que la résistance résiduelle puisse être prise en considération (et encore, un point de renvoi qui lâche ne met pas forcément la cordée en péril). Et si c’est une dégaine, aucun risque.
Qu’entendez-vous par « chasse d’eau » ?