Ce genre de sensation je l’ai déjà ressenti quelques fois mais de manière peu intense par rapport à ce que tu relates. Je comprends donc tout à fait ce que tu ressens ; c’est une sensation handicapante pour escalader et, qui si elle ne coupe pas toujours l’envie, rend l’escalade plus difficile, diminue voir supprime le plaisir de grimper.
Il est vrai que acclimatation au gaz et à la raideur n’est pas évidente et doit se faire de manière progressive.
Cela dépend aussi à mon avis de la forme physique et mental du moment.
Comme tu l’as sous entendu, je pense qu’il faut choisir des grandes voies en dessous de ton niveau en couenne.
Pour t’acclimater, « il faut » faire des voies pas trop longues ou des « morceaux » de voies.
J’ai le souvenir d’une voie à Brison Saint-Innocent (la voie des dalles) où avec mon copain, il nous a fallu plusieurs essais avant de l’enchainer jusqu’au sommet. Cela peut paraitre anodin mais quand je suis arrivé au dernier relais, ce fût une victoire et beaucoup de plaisir.
La falaise n’est pas très haute, une 100aine de mètres à la verticale peut être mais c’est vraiment plein gaz.