Posté en tant qu’invité par Mipi:
[quote=« jean paul, id: 1071502, post:46, topic:103808 »]Meme ondra ne bloquerait pas son grat main gauche pendant 5 min lesté de bordel pendant qu’il perce peinard de la main droite et boulonne dans du 7c avant de repartir pour 5 m de mouv dur et renouveler l’operation.
EXPLIQUER MOI COMMENT VOUS FAITE???[/quote]
Dans les voies dures, raides surtout, après avoir grimpé en libre entre les points, tu arrives sur une « bonne » prise et tu décides qu’il faut mettre un point: tout bien.
A ce stade et à mon sens; si tu évolue en artif entre les points, il est certainement plus délicat de se mettre dans la peau du répétiteur et de bien choisir l’emplacement idéal.
De cette prise de « clippage », tu fait un beau point de magnésie là où tu décides de l’emplacement.
Dans les secondes suivantes, du te débrouille pour placer 1 ou plusieurs crochets, dont 1 réglable au minimum (parfois en inversé, en double opposition, etc…) et tu te poses dessus délicatement.
Puis tu perces et, soit tu enfiles un goujon et tu sors ta clef, soit tu poses un « removable » et tu continues en laissant la fin du perçage et le scellement pour plus tard.
En fait; tu grimpes relativement léger, avec la perceuse sur crochet 15m au-dessous, et juste qq dégaines, 3-4 crochets, 1 plomb, pas de piton dans mon cas, tout le reste du matos sur une autre cordelette de 20m avec fifi (avec dessus: les points de rechange, la plaquette de relais, les mousquetons à vis, la petite laine, 1-2 pitons & 1-2 friends au cas où, etc…)
Il est rarissime de percer seulement pendu sur ton grat: cela se fait en granit (car il est rarement envisageable de mettre un crochet; donc tu restes sur les pieds) ou dans des voies plus facile (= plus sûr et plus rapide dans ce cas de percer sans poser de crochet).
Un ouvreur expérimenté trouvera quasiment toujours de quoi se poser sur crochet (ou plus rarement un serre joint dans les colos, plomb dans du compact, ficelou sur une aspérité, sangle-lasso autour d’une stalactite, etc…) tandis qu’un autre commençant l’activité pourrait croire à l’impossible. Certes, il faut être parfois des plus imaginatif et accepter la chute.
D’où la nécessité de commencer progressivement, bien au dessous de son niveau, et de faire du « kilomètre » avant de s’attaquer à plus dur (les voies faciles ne sont pas légion en France, mais on trouve en marchant un peu et en nettoyant beaucoup…)