Je rajouterai qu’il faut éviter absolument que les deux systèmes se ressemblent (par le nom, le nombre de niveaux) car les difficultés et les problèmes ne sont pas du tout les mêmes.
Un T1 ou T2 parfaitement anodin en été peuvent être très délicats et/ou exposés en hiver.
J’ai deux exemples en tête : la montée au pas de la Balme par Corrençon (Vercors) ou pire le GR entre le col du Festre et le vallon des Aiguilles (Dévoluy) : un bon sentier traversant à flanc des pentes plus raides, voire au dessus d’une falaise. Le premier exemple est classique en hiver, mais peut être délicat par neige dure ou par grosse accumulation de poudreuse ; le second est carrément à proscrire en hiver.
Il me semble qu’il y a des tas d’exemples où un bon sentier, balisé, large, à l’exposition nulle ou très faible, devient redoutable en hiver car il traverse des pentes sérieuses, des couloirs d’avalanches, … Il faut éviter que le public peu averti (sans doute plus nombreux à raquette qu’à ski) puisse confondre les deux cotations ou s’imagine qu’il existe un convertisseur ‹ simple › d’une cotation pédestre à une cotation raquette.