Bonjour,
Tout nouveau sur ce site, mais pas en radio…, je me permets quelques commentaires contributifs au thème :
Tout d’abord, je rends hommage à la logique, au pragmatisme, à la simplicité, de l’organisation des réseaux radio suisses, qui ont su éviter l’approche Shadock (pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué…).
Ensuite, je me permets de proposer une solution assez simple technologiquement, très économique financièrement : attribuer une fréquence de l’une des deux bandes basses radioamateurs en VHF (50/52 MHz ou 144/146 MHz) à l’appel à l’aide éventuel d’utilisateurs du domaine montagnard.
D’abord, les émetteurs/récepteurs VHF radiomateurs sont bien moins chers (une centaine à deux centaines d’euros, pour les modèles les plus simples) que les modèles pros que vous citez. Sans parler du fait qu’on peut s’en procurer pour bien moins cher, d’occasion.
Objections prévisibles des radioamateurs : on va venir sur leurs bandes, sans avoir la licence radio correspondante, et les détenteurs ne se cantonneront pas au canal spécifiquement attribué…
Objections valables, mais ils subissent déjà bien des « intruders », et pour un seul canal on peut envisager de ne pas avoir besoin d’examen, tout comme pour l’usage FFVL…
La solution serait que des modèles de T/W radioamateurs soit bloqués sur la seule fréquence permise, dans le contexte que nous évoquions, par reprogrammation, ce qui est techniquement possible.
Mieux encore, avec le basculement proche du matériel radioamateur en mode numérique (qui commence déjà à exister pour les T/W dits PMR, d’usage libre), il sera possible d’attribuer un code d’identification unique à chaque T/W vendu, et donc de vite identifier tout utilisateur enclin à faire des faux appels, etc.
Parmi les avantage de travailler sur une fréquence radioamateur, c’est que l’on peut utiliser tout leur réseau de relais, déjà construits et opérationnels, qui assurent une excellente couverture géographique, et d’autant plus que les matériels radioamateurs sont d’une sensibilité supérieure aux équivalents pros (à bandes de fréquences identiques ou proches).
En contre partie du prêt de l’une de leurs fréquences (en 144MHz, ils disposent de 6 MHz de largeur de bande, et attribuer 5 KHz au secours ne les priverait guère, puisque cela représenterait un canal sur 1200 théoriques), on pourrait envisager une rétribution pour aider à l’entretien des relais, ce qui serait bienvenu, car beaucoup de gestionnaires de ces relais ont des difficultés de financement des dits relais.
Mieux encore, les fonds ainsi obtenus pourraient servir à l’installation de nouveaux relais…, au bénéfice des deux communautés (radioamateurs et montagnards).
Autre avantage non négligeable : les radioamateurs sont habitués à relayer des messages de détresse, ce qui est intéressant au cas où un appel ne serait pas entendu ou bien trop faible pour ouvrir un relais, mais capté en direct par une station radioamateur proche…
Actuellement, des radioamateurs sont déjà impliqués dans des réseaux de secours, au titre de la sécurité civile, mais uniquement sur activation des autorités, et dans des circonstances particulières.
Ce que je propose ici, c’est une fréquence spécifique, comme celle de la FFVL, à usage et accès continu, directement par ceux qui peuvent en avoir besoin.
Dans certains pays, comme le Canada, pour les besoins des randonneurs, trappeurs, etc., il existe une fréquence (ou plusieurs) accessible(s) à tous, mais en OC et pas en VHF, pour des communications de sécurité et de secours.
Du coup, plus besoin de couvrir de relais de vastes étendues désertiques.
Je signale ce système parce qu’il présente un autre avantage, lié à la bande de fréquence attribuée (et au type d’antenne mis en oeuvre) : le signal passe, même s’il est émis d’un fin fond de gorge montagneuse étroite.
En d’autre terme, le signal passe presque toujours, quelle que soit la configuration locale…, contrairement aux VHF où il faut arriver à activer le relais, et donc ne pas être trop masqué par le relief proche.
Seul inconvénient : il faut un émetteur/récepteur un peu plus encombrant (la taille d’un autoradio) et lourd…
Pour mémoire, et en ce qui concerne la météorologie et son évolution, il n’y a pas que les balises FFVL.
Capter les émissions automatiques de météorologie émises par certaines stations VHF, en bande aéronautique, et depuis certains aérodromes (Genève, Lyon, etc.) peut être également utile pour avoir une connaissance de l’évolution à court terme du temps, dans la zone géographique où l’on crapahute…
Un des gros risque étant l’orage, ou pire encore la ligne de grains, il existe des détecteurs d’orages, portatifs et gros comme la moitié d’un petit téléphone portable (fermé), capables de vous informer de l’existence d’une activité orageuse, de ses déplacements…, le tout pour une centaine d’euros…
Je ne me fais pas plus long sur le sujet, mais je suis à la disposition de celles et ceux qui voudraient en savoir plus…
Cordialement.