Aéroport de Kalymnos et conditions météo

Posté en tant qu’invité par ThomasR:

Je vous rapporte mon expérience récente puisque j’étais à Kaly il y a encore 3 jours.

L’aéroport de Kaly a été construit en haut d’une butte, aplanie, exposée à tout vent, notamment au meltem (vent du nord) qui souffle fort en fin d’été. Résultat : le petit avion à hélices (35 places) ne peut pas atterrir les jours de meltem. L’aller-retour Athènes-Kalymnos coutant environ 150 € avec Olympic Airlines, ça peut énerver…

Par ailleurs, les jours de fort meltem, la mer est démontée dans la partie centrale de l’Egée, avec des vents jusqu’à 7 voire 9 beaufort… Les bateaux reliant le Pirée aux îles grecques ne peuvent alors pas naviguer.

Solution de rechange (ou de sécurité) : les avions atterrissent presque toujours à RHodes ou Kos (environ 100-250 € AR selon les jours). De là, comme la mer Egée est plus calme dans le Dodécannèse, il est toujours possible de relier Kalymnos par les catamarans express de la Blue Star Ferries, pour un coût de 12 € depuis Kos ou 40 € depuis Rhodes environ. Sachant qu’il faut aller des aéroports aux ports (2 € pour Rhodes en bus - je ne sais pas pour Kos, et je ne connais pas les prix des taxis).

Conclusion : aller à Kaly en avion, c’est bien (quoique j’ai du dormir à l’hôtel à Athènes - rajouter le prix), ça a marché à l’aller. Mais quand ça merde, c’est au moins 24 heures de galère à prévoir, plus des surcôuts (nuitée, bateau, autre vol, bus, taxi…).

Voilà, c’était ma petite expérience perso. Ceci dit, Kaly, ça vaut le coup!!!

Posté en tant qu’invité par Daniel:

les catas rapides de la Blue Star Ferries ne navigueraient pas au dela de force 7…

Posté en tant qu’invité par Billgrumeau:

Conclusion : aller à Kaly en avion, c’est bien…

Du point de vue de l’environnement, c’est très mal de voyager en avion, extêmement polluant.

Posté en tant qu’invité par Boris:

J’en ai fait l’expérince ce printemps…
Le jour du retour, pas de ferry Kaly-Kos (matsihari), 7 beaufort de vent. L’avion à 7h00 à Kos. Il y a un ferry qui fait toutes les îles (un très grand pour plusieurs semi remorques) qui passe à 03h30 et va à Kos (la ville) en 1h15. de là, en 30 min tu rejoins l’aéroport…

Le mieux est quand même d’aller en avion jusqu’à KOS, soit en saison direct Genève-Kos avec Helvetic ou Edelweiss ou hors saison Genève-Athène-Kos avec Olympic. De Kos, le ferry coûte environ 4E.

Posté en tant qu’invité par Bruno F…:

pour Athenes - Kos je conseille Ageean … bien moins cher que olympics.
je confirme à force 7 les ferry Kos - Kalymnos se mettent à l’arrêt … par contre les pêcheurs sont souvent OK pour y aller par presque tous les temps (le prix devient alors prohibitif :-)) … si ont à l’avion du matin (9h55 départ de Kos) il vaut mieux faire la traversée Kaly-Kos la veille et dormir à Mastihari

Depuis Lyon on combine avec Alitalia (par Milan) ou lufhtansa (par Munich) … départ - arrivée à kaly en 1 seule journée et idem le retour (mais c’est pas possible le dimanche car il n’y a pas de vol retour le matin … donc on revient le lundi … et en dormant à Kos la veille … mais c’est jouable du matin de Kaly si on est pas stressé de rater son vol)

Posté en tant qu’invité par ThomasR:

C’est sûr, mais c’est un autre débat. Le « bien » n’avait pas de signification écologique, mais une signification pratique… Je suis bien d’accord qu’idéalement il faudrait aller à la falaise du coin à vélo, mais quid de l’intérêt culturel et social des voyages? Les échanges économiques et culturels sont facteurs de compréhension mutuelle, de respect, in fine de stabilité.
J’ai calculé mon émission de CO2 avec ce voyage : 1 tonne, soit le 1/3 de mes émissions annuelles en voiture, rien que pour un voyage. Alors je suis bien conscient que c’est beaucoup, surtout que je remets ça très bientôt. En même temps, je ne suis pas encore prêt à me priver de voyager loin pour les raisons ci-dessus évoquées. Quant aux ferries, je n’ai pas trouvé de calculateur qui évaluent leur pollution, mais au vu de ce que les cheminées crachent, ça ne doit pas être joli-joli non plus.
Enfin, si tu vas voir au bistrot dans la discussion « ciao tout le monde », tu verras que je fais un effort pour l’environnement, dans la mesure de mes moyens, mais systématiquement.

Posté en tant qu’invité par Billgrumeau:

Désolé, ce n’était pas une attaque personnelle, mais je ne pouvais pas laisser passer cette phrase.

Posté en tant qu’invité par Billgrumeau:

Quant aux ferries, je n’ai pas
trouvé de calculateur qui évaluent leur pollution, mais au vu
de ce que les cheminées crachent, ça ne doit pas être joli-joli

La pollution, ce n’est pas forcément ce qui est visible.
Concernant les émissions de gaz à effet de serre, selon Jancovici, à poids transporté égal et distance égale, le transport par bateau émet 100 fois moins qu’un avion long courrier, 300 fois moins qu’un avion courts courrier.

C’est bien de nettoyer comme tu le fais, mais le principal danger pour le futur n’est pas là. Ci après un lien vers un résumé concernant le changement climatique : http://www.escalade-74.com/chgt_climat.htm

Posté en tant qu’invité par Bruno F…:

Entre crever des conséquences de la pollution et m’abstenir de voyager … je préfère crever!
C’est un peu comme fumer … picoler grave … et plein de chose … c’est de gros risques mais à accepter si on désire vivre une vrai vie (pas celle d’un légume bio).
Donc je voyage (un max) sans aucune honte ni culpabilité. Un peu comme le milliard de chinois qui n’ont aucune raison de s’abstenir de rouler en bagnole et de consommer … alors que l’occident le fait déjà …
Après nous le déluge … et si les générations futures ne se conjuguent pas au présent un jour c’est pas très grare au fond (il restera toujours quelques bestioles pour survivre et recommencer le cycle de l’évolution qui va dans le mur :-))

Posté en tant qu’invité par goethe:

Bruno F… a écrit:

Entre crever des conséquences de la pollution et m’abstenir de
voyager … je préfère crever!

Ce n’est pas si simple, ça serait plutot :

Entre tuer des conséquences de la pollution et m’abstenir de
voyager … je préfère tuer !

Car les dégats que tu occasionne a ta petite personne sont insignifiant par rapport aux dégats fait a la population mondiale dans son ensemble…

Rq: Ca ne m’empêche pas de polluer beaucoup plus que la moyenne, mais ça n’est pas une raison pour ne pas culpabiliser au moins un peu.

Posté en tant qu’invité par Bruno F…:

je culpabiise autant que dans mon bain … alors que je sais que certains meurent de soif :-))

Posté en tant qu’invité par tetof:

Car les dégats que tu occasionne a ta petite personne sont insignifiant par rapport aux dégats fait a la population mondiale dans son ensemble…

C’est peut être la solution : ramener la population à 1 milliard d’individu et nous pourrons continuer de se faire plaisir. Ok, va falloir décider qui reste, mais ce n’est pas bien difficile. L’espèce humaine a parfaitement l’habitude de régler ce genre de problèmatique.

Rq: Ca ne m’empêche pas de polluer beaucoup plus que la moyenne, mais ça n’est pas une raison pour ne pas culpabiliser au moins un peu.

Autant que le Bullot de service. Pardon , je parlais de Hullot. Le mec qui fait la morale en prenant l’avion.

Posté en tant qu’invité par Bruno F…:

je pense que sincèrement il n’y a pas d’autres solution à la pollution … que LA POLLUTION … qui en fera crever un max donc limitera la pollution! car il parait hors de question pour l’humanité de faire la marche arrière qui pourrait (et encore!!!) stopper l’échéance.
alors quitte à crever … un peu plus tôt un peu plus tard… je voyage pour être heureux quitte à polluer! C’est comme pour le cancer du poumon (je fume pour au moins finir en me faisant plaisir).

Posté en tant qu’invité par goethe:

Oh pardon, ce b’est qu’un troll.

Posté en tant qu’invité par bruno F…:

Non non ce sont vraiment mes idées et je les revendique …
je ne suis pas disposé à me priver de voyages pour sauver le monde (le monde = l’homme) car

  1. il ne le mérite pas vu les résultats engendrés par l’évolution de notre espèce.
  2. toute espèce vivante est vouée à disparaitre et je ne vois aucune raison à faire une exception pour homo sapiens sapiens! De toute façon il y a peu de chance d’y échapper à + ou - longue échéance! ce sera triste et pénibles pour les derniers, j’en conviens, mais ce ne sera qu’un mauvais moment à passer (déjà vécu par les dinosaures).

Posté en tant qu’invité par goethe:

A oui ton idée c’est de laisser faire… fallait y penser, t’es vraiment une pointure bruno.

Posté en tant qu’invité par Nukem:

goethe a écrit:

Oh pardon, ce b’est qu’un troll.

Nan, nan, il est sérieux. C’est les restes de son coté « No Future » de quand il était punk.

Posté en tant qu’invité par Bruno F…:

Tout à fait …
Surtout je ne me force pas pour aggraver la situation, j’essaye de faire ce qui me semble logique dans la mesure ou ce n’est pas restrictif de mon egoïste liberté individuelle (défaut très humain :-)), j’achète même (assez cher) des véhicules le moins polluant possible (mais je refuse de m’en priver) attitude qui me semble rare dans le monde des grimpeurs :-))
En tout cas la suite du feuilleton je m’en contre fou … qu’elle soit bonne (amélioration de la détérioration que nous et ceux qui ont précédés ont amené au point critique) ou terrible (extinction de l’espèce humaine).
Je ne suis concerné que par les qq années qui me reste à faire ce voyage dont on ne revient pas :-)) … j’en profite pour voyager le plus possible … tant que le prix du kérosène ne sera pas prohibitif!
sincèrement et sorry si ça te navre!

Bonsoir à tous,
Revenons au sujet principal …
Désireux d’organiser un petit séjour à Kalymnos mi-octobre, l’un ou l’une d’entre-vous peut-il m’aider dans cette démarche ?
Ps : j’habite Marseille et je préfèrerais ne pas y aller en kite, ni même en kayak.

[quote=« Gary, id: 1739023, post:19, topic:66441 »]Désireux d’organiser un petit séjour à Kalymnos mi-octobre, l’un ou l’une d’entre-vous peut-il m’aider dans cette démarche ?
Ps : j’habite Marseille[/quote]

Le plus simple, le moins aléatoire, et le moins cher reste de rejoindre Kos en avion, et de là d’aller à Kalymnos en bateau. Puis de se trouver une chambre chez l’habitant.