Progres et grand age

Posté en tant qu’invité par claudine:

Une question, inspiree d’un post de kiki dans le thread « sondage stats ». Je sais bien qu’on grimpe pour se faire plaisir… Mais ca fait aussi tres plaisir de progresser… Alors… Il a-t-il un age a partir duquel nos vieux os (et muscles) nous refusent de progresser? Si on n’a pas atteind un certain niveau avant un certain age, ne l’atteindra-t-on jamais? Je me doute bien que ca depend des individus. Mais vos temoignages m’interessent…

Posté en tant qu’invité par la p’tite voie du Ouistiti:

ben alors Claudine, un petit coup de blue à cette heure.

Posté en tant qu’invité par arnaud:

j’ai le souvenir du père le ménestrel qui avait passé son premier 8à à pas loin de 60 ans , ça rassure ça non ?

Posté en tant qu’invité par claudine:

Merci Arnaud, c’est ce que je voulais entendre!! :-))))))

Posté en tant qu’invité par arnaud:

moi j’ai pas le temps , j’attends la retraite pour essayer le 8b à vue , tu parles c’est facile , z’ont rien d’autre a faire les vieux …

Posté en tant qu’invité par claudine:

:-))))))))))))))))))))

Posté en tant qu’invité par Oki:

Pareil, à la salle les « vieux » grimpent super bien, font que ca sont toujours là !!!

Je suis dégoutéééééé :-((((((((

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

J’ai un petit camarade de grimpe qui a commencé l’escalade vers 40 ans. Il en a 64, continue à progresser, et en est au 7a à vue régulier, et 7b+ après travail…

J’ai atteint mes sommets à 38 ans, et depuis je régresse inexorablement :frowning:

Je ne pense pas que l’âge soit un facteur très important, excepté aux extrêmes : les grimpeurs de 9a ont moins de 45 ans, et les grimpeurs de plus de 80 ans font rarement du 7…

Posté en tant qu’invité par Michel R:

Claudine… je vous autorise à sourire…

J’aurais soixante ans en mai et je me suis mis à grimper en septembre 2003
La rando, puis la montagne… et une nuit d’août dernier… une grande inquiétude à bivouaquer sur une vire (suite à un petit accident d’une de nos copines) alors que ce n’était pas prévu. Une nuit à attendre le jour se lever… nous sommes " 13 " agglutinés
dans nos couverture de survie…
Cette nuit là… j’ai eu tout le temps de réfléchir au 250 m de vide au dessous de mes pieds etc. etc. et c’est celà qui m’a ammener à grimper…
Côté progression… je ne rêve pas… je suis dans le haut du 5 … des fois dans le bas du 6… je suis dans la fameuse phase de non progression… mais je sais que je peux progresser… hier soir j’étais dans le dévers… et j’en ch… mais quel bonheur…
Quand au progès… je pense aussi que celà dépend de la condition et du passé sportif de chacun.
Ce dont je suis convaincu (tout medecin ou ostéophate vous le dira) les « vieux » de 60 balais peuvent aussi soigner leut arthrose ou autres vieilles douleurs en grimpant sur un mur, une falaise, où dans la montagne…
Vous le savez bien, l’âge c’est souvent dans la tête…mais grimper, je sais que c’est pour moi d’abord une passion dévorante qu’il est bien difficile à expliquer… à votre entourage…

PS : mon partenaire habituel (salut Antoine) est aussi un débutant , il a aussi démarré il y a 6 mois sauf que lui a 33 ans de moins que moi et vu comme il est brillant ne tardera pas a être dans le 7

Bonne grimpe à toutes et tousclaudine a écrit:

Une question, inspiree d’un post de kiki dans le thread
« sondage stats ». Je sais bien qu’on grimpe pour se faire
plaisir… Mais ca fait aussi tres plaisir de progresser…
Alors… Il a-t-il un age a partir duquel nos vieux os (et
muscles) nous refusent de progresser? Si on n’a pas atteind un
certain niveau avant un certain age, ne l’atteindra-t-on
jamais? Je me doute bien que ca depend des individus. Mais
vos temoignages m’interessent…

Posté en tant qu’invité par Kiki l’ancêtre:

En fait je me pose 2 questions distinctes :

  • L’effet de l’âge en général, quel que soit l’ancienneté dans la pratique, sur la progression et (hélas) le niveau acquis auparavant
  • L’effet de l’âge dans le cas d’un début très tardif

Sur le second point, je crains que les os et muscles ne soient pas seuls en cause.
Si on commence tard, notre cerveau a-t-il plus de mal à créer les connexions qui vont bien pour répondre aux nouveaux stimuli : tactique immédiate, coordination des gestes, etc ?
Heureuse en tout cas d’apprendre que des « vieux débutants » réussisent à atteindre des niveaux tout à fait honorables.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Voila qui me rassure.
Je fais partie de la catégorie des vieux, par l’age mais pas dans la tête. Je suis également passionné d’escalade, au grand dam de madame. Et de plus je suis dans une phase de stagnation qui dure un peu trop longtems à mon goût, et je me suis bien sur posé la question de savoir si on pouvait encore progresser après 60 balais.
J’avoue que la réponse de J. Marc me met du baume au coeur.

Mais une question me vient. Quelqu’un parmi les « dinosaures » a-t-il une méthode efficace pour encore progresser ? Comment faites vous, fréquence de grimpe, entraînement spécifique, motivation ?

Posté en tant qu’invité par arnaud:

le cerveau crée ce genre de connexions a tout âge , sauf chez les filles , mais c’est un autre problème …

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Michel R a écrit:

Côté progression… je ne rêve pas… je suis dans le haut du 5
… des fois dans le bas du 6… je suis dans la fameuse phase
de non progression…

Bravo si tu commences déjà à taquiner le 6, à 34 ans et après un an j’ai peut-être un niveau de 6b après travail (beaucoup) et d’environ 5c+ à vue en falaise et ça demande déjà un peu d’engagement.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Mais qu’est-ce qu’ils ont depuis quelques jours ? Grand numéro de tout plein de grimpeurs mâles. Le grand âge ? Baisse des performances érectiles, frustrations, et tout ça ?

Posté en tant qu’invité par Zorg:

Ecoute, moi j’ai un pote il a 70 ans, il grimpe toujours dans le 6a et fait ses 2000 m de déniv en ski de rando dans une journée en montagne. Pourtant il a été victime d’un très grave accident d’escalade il y a 3 ans dont il a mis + d’un an à se remettre.
Comme quoi, avec de la volonté… on peut déplacer ou plutôt grimper des montagnes.

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Claudine, tu prends toutes les réponses précédentes (même celle de Kiki :-)) en considérant qu’elles ont toutes leur part de vérité. De toute manière, la vie est une loterie que tu peux un tout petit peu influencer par une vie saine (dont la grimpe…), de la vigilance (ne pas se dire « il ne m’arrivera rien ») tout en cultivant activement ses désirs, tous ses désirs. Et puis, sauf vacherie (cancer, diabète, etc…) de dernière heure, on peut faire des choses différentes avec un plaisir neuf au fur et à mesure qu’on se rapproche du terminus…

Posté en tant qu’invité par vieillard caccochyme:

claudine a écrit:

Une question, inspiree d’un post de kiki dans le thread
« sondage stats ». Je sais bien qu’on grimpe pour se faire
plaisir… Mais ca fait aussi tres plaisir de progresser…
Alors… Il a-t-il un age a partir duquel nos vieux os (et
muscles) nous refusent de progresser? Si on n’a pas atteind un
certain niveau avant un certain age, ne l’atteindra-t-on
jamais? Je me doute bien que ca depend des individus. Mais
vos temoignages m’interessent…

Ecoute…rhâââhhh…keufff, keuffff…j’ai bientôt 57 ans (dans trois mois très egzactement) et je grimpe encore passablement dans le 6b/c à vue, je ne « travaille » pas les voies, ça m’emmerde, je trouve ça besogneux et royalement chiant, j’ai horreur du « mur » et si j’en ai fait il y a qq années, j’ai vite laissé tomber (c’est une image, bien entendu) tellement c’était pas marrant.
L’alpinisme, je me débrouille encore honorablement mais ce que je préfère, et de loin, c’est le ski de rando. Il est plus amusant de descendre des pierriers l’hiver à ski que de les remonter l’été à pied.
Comme entraînement, je fais un peu de rameur quand j’y pense et que je n’ai pas trop la flemme et depuis un an, je me dis toutes les semaines que je devrais me remettre au footing.
Donc tu vois, malgré le grantage, tout n’est pas perdu. Haut les coeurs!
Keuffff…keuffff…râââhhh…tchouf, tchouf!
(un petit coup de Sidi Brahim serait le bienvenu…)

Posté en tant qu’invité par vieillard caccochyme:

Encore un truc que j’oubliais: il est important de garder un certain sens de l’humour et de savoir rire de tout ça et même de soi, pour ce que rire est le propre de l’homme, comme disait Molière…

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Jeune homme vous reviendrez dans ce forum…c’est promis ?..:-)))
P.S. Sidi Brahim, ça ne ramone pas un peu trop ce truc…?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Râââââhhh…keufff…keuffff…keufff… y m’faut bien ça…Claude M. a écrit:

P.S. Sidi Brahim, ça ne ramone pas un peu trop ce truc…?