Cotations

Posté en tant qu’invité par Fara:

je lis les normes fédérales…concernant la cotation des sites sportifs:
Attention c’est pas de moi… c’est OFFICIEL…
NORMES DE CLASSEMENT DES SITES ET INTINERAIRES EN ESCALADE
FFME décembre 2003

jusqu’à 5b: Initiation… INITIATION (je souligne)
de 5c à 6c: Confirmé
de 7a à 8a perfectionnement
le haut niveau c’est au dessus de 8b

Donc pour ceux qui n’arrivent pas à 6a… qui restent dans l’initiation durant plusieurs années… c’est bien ce que j’affirmais… il y a un problème !!!
D’incompétence … sans doute :-))
allez bonnes réaction …

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Les normes fédérales ? Ah oui, ce sont les mêmes qui pronaient le port du casque obligatoire en toutes circonstances…

Elles font souvent rire, les normes fédérales…

Fara, tu me parais beaucoup trop intelligent pour fonder ta rhétorique sur les normes fédérales, non ?

Mais ce qui me fais le plus marer, c’est le mot « perfectionnement » !!! Je croyais qu’on pouvait se perfectionner à tout niveau ! François Legrand, multiple champion du monde en salle, qui tapait lors de ses exploits en compet dans le 8b falaise seulement, s’est beaucoup perfectionné depuis qu’il ne se consacre plus qu’à elle, et fait du 9a (après travail ;-)). Et je me souviens de ma fille, qui grâce à un professeur compétent, se perfectionnait, passant rapidement du 4c au 5b.

Non, franchement, je n’ai rien à apprendre d’une institution qui appelle « perfectionnement » une tranche de niveau !!! Ca n’a aucun sens !!!

Posté en tant qu’invité par claudine:

Que cherches-tu a accomplir avec ton post, Fara?
Si quelqu’un se met a l’escalade avec pour but de faire de la compet’ mais n’arrive pas a depasser le 5 apres plusieurs annees, alors il y a peut-etre probleme, la grimpe n’est apparemment pas le meilleur sport pour cette personne; mais si elle ne cherche qu’a se faire plaisir et se fiche eperdument des cotations, ou est le mal? La communaute des grimpeurs est tres diverse, pourquoi vouloir la categoriser en fonction d’un unique bareme, base sur la performance physique?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Les normes, dans ce domaine, on n’en a rien à foutre. Si on fait ce genre d’activité, c’est justement pour ne pas être emmerdé par des normes.

Posté en tant qu’invité par Malopié:

De toutes façons plus les gens reste dans le niveau initiation et mieux c’est, car comme ça on peut grimper dans des voies pas patinées !

Posté en tant qu’invité par Fred:

Exact ! Si on était tous dans les mêmes voies ça serait invivable !

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Le problème, Bruno, c’est que ce barême « officiel » a évolué avec le temps, c’est à dire avec l’évolution -et plus précisément l’élévation- du niveau des grimpeurs de pointe en France.

Il y a 40 ans, on parlait de haut niveau à partir de 6c.
Il y a 25 ans, le haut niveau commencait à 7b/7c.
Maintenant, les grimpeurs de pointe s’échauffent dans le 7b/7c, et le haut niveau commence à 8b, tout simplement parce que le niveau de pointe de l’escalade sportive a beaucoup progressé en 30 ans.

Mais… les grimpeurs occasionnels du dimanche sont les mêmes qu’il y a 30 ans! Il n’y a pas de raison que ceux qui grimpent en « amateur » le week-end progressent plus vite qu’il y a 30 ans. C’est pas parce que maintenant les pros du ski arrivent à faire des triples pirouettes en l’air que celui qui débute aujourd’hui en ski va zapper le chasse-neige et commencer directement par la godille. Mais effectivement, on peut estimer que celui qui n’arrive pas à faire un saut périlleux à skis (un exploit il y a 30 ans) au bout de quelques semaines de ski est un blaireau hémiplégique.

Bref: un barême basé sur le niveau des plus forts (peite minorité) pour classifier le niveau de tous les grimpeurs (grande majorité), c’est quand même discutable.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Fara a écrit:

je lis les normes fédérales…concernant la cotation des sites
sportifs:
Attention c’est pas de moi… c’est OFFICIEL…
NORMES DE CLASSEMENT DES SITES ET INTINERAIRES EN ESCALADE
FFME décembre 2003

La FFME ? C’est quoi ça ? Pour moi seules les normes du CAF comptent ;-))

jusqu’à 5b: Initiation… INITIATION (je souligne)
de 5c à 6c: Confirmé
de 7a à 8a perfectionnement
le haut niveau c’est au dessus de 8b

C’est marrant, j’aurait inversé les termes « confirmé » et « perfectionnement », ça marchait aussi bien ce qui montre à quel point ils sont vagues.

Donc pour ceux qui n’arrivent pas à 6a… qui restent dans
l’initiation durant plusieurs années… c’est bien ce que
j’affirmais… il y a un problème !!!
D’incompétence … sans doute :-))

Problème pour qui ? Incompétence de qui ? Je connais un tas de grimpeurs qui n’ont jamais dépassé le 5b (pour certain(e)s toujours en moulinette), qui ont donc toujours un niveau « initiation » depuis des années mais que ça n’empêche pas de s’amuser. Ils ne s’entrainent pas, ont parfois débuté à un âge avancé, grimpent tous les 36 du mois… et alors ?
L’escalade ce n’est pas seulement la recherche de la performance et du dépassement de soi, ça peut très bien être un simple loisir sans prétention ce que tu ne sembles pas vouloir admettre.

Ce que tu dis sur l’escalade c’est un peu comme si tu conseillais à des gamins qui jouent au foot dans un cours de récréation d’arrêter parce qu’ils sont nuls.

Je suis d’accord avec toi quand tu dis que 6a est un niveau facile mais pas quand tu refuses de comprendre que l’on puisse faire de l’escalade sans même rechercher à avoir ce niveau facile.

Posté en tant qu’invité par Dom:

Laurent a écrit:

… Mais effectivement, on peut estimer
que celui qui n’arrive pas à faire un saut périlleux à skis (un
exploit il y a 30 ans) au bout de quelques semaines de ski est
un blaireau hémiplégique.

Aaaahh, tu m’intéresses beaucoup, là, tout d’un coup … le périlleux, tu le vois avant ou après le génépy ?

Posté en tant qu’invité par 1bongrimpeurest1grimpeurvivant:

Au siècle dernier (déjà !), le 6a représentait à ses débuts « les limites des possibilités humaines » et dans la majorité des cas ce n’était que pour avertir le grimpeur qu’il allait se trouver face à de sacrées difficultés…et non une quelconque vantardise (eh oui ! les mecs ) servant à regarder de haut les grimpeurs de niveaux inferieurs: imaginons le gars qui taille(1) des prises dans le but de faire une voie 5max pour sa ptite famille, quel sera la réaction de l’aut’ gars qui venait lui pour tailler(2) son 8c ?
Bref j’aimerais connaitre quel grimpeur débutant (au lieu de renier cette période faites donc appel à vos souvenirs !) a pu se permettre de commencer son « initiation » directement dans le « perfectionnement » ?..Fara peut-être ?

(1) c’est pas beau !
(2) c’est pas joli joli aussi

Posté en tant qu’invité par Maïté:

le périlleux, tu le vois avant ou après le génépy ?

Ma recette:

Un bon plat de flageolets arrosé avec deux grands verres de génépi.

Normalement, après tu auras le pet rieux facile…

Posté en tant qu’invité par Nukem:

Francois a écrit:

Les normes, dans ce domaine, on n’en a rien à foutre. Si on
fait ce genre d’activité, c’est justement pour ne pas être
emmerdé par des normes.

Sauf pour le matos :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Dom:

Maïté a écrit:

le périlleux, tu le vois avant ou après le génépy ?

Ma recette:

Un bon plat de flageolets arrosé avec deux grands verres de
génépi.

Normalement, après tu auras le pet rieux facile…

A tester à dix heures pétantes pour les débutants …

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Bon alors, par raport aux cotations et à la FFME et à l’escalade sportive et aux autres formes d’escalade…

Oh et puis m…e :wink:

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

C’est vrai que c’est une bonne raison pour décoller du 5b.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

« Il y a 25 ans, le haut niveau commencait à 7b/7c »

Je me replonge avec nostalgie dans le fac-similé du n°1 d’Alpinisme et Randonnée (novembre 1978).
La cible visée, le grimpeur moyen de l’époque, est décrit comme étant « celui qui passe du IV en tête en se forçant ».
Un article sur Surgy s’émerveille de l’ambiance d’une voie cotée II, décrit longuement les voies en IV et V et qualifie d"'horreurs" et de « terreurs » les voies pour les « hardis » « funambules » qui osent s’affronter aux 6a et à leurs « impossibles croisés de main »…

Bon, avec un clou tous les dix mètres, en chaussons préhistoriques, voire en grosses, avec un baudard rudimentaire et parfois assurés à l’épaule, on ne voyait pas les choses de la même façon.

Et pendant ce temps-là, un certain Patrick Bérault escaladait/désecaladait en baskets et en solo les voies du Verdon, et initiait gentiment un autre Patrick qui allait changer la face du Monde de France…

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Excellente intervention, Laurent, je suis 100% d’accord avec toi.

Posté en tant qu’invité par 1bongrimpeurest1grimpeurvivant:

Et alors, il en faut des nuls !
Toi tu as débuté direct dans le 6a ? soit je dis chapeau! ou tu as les chevilles enflées ce qui entraine dans la plupart des cas une légère amnésie.
Et plus il y aura de gens incompétents (« qui ne passent pas le 6a ») moins il y aura de B.E qui ne toucherons plus les A.S.S.

A quand un permis de grimper mais que fait Nicolas S. ?

Posté en tant qu’invité par Blaireau:

Laurent a écrit:

. C’est pas parce que maintenant les pros du ski arrivent à

faire des triples pirouettes en l’air que celui qui débute
aujourd’hui en ski va zapper le chasse-neige et commencer
directement par la godille. Mais effectivement, on peut estimer
que celui qui n’arrive pas à faire un saut périlleux à skis (un
exploit il y a 30 ans) au bout de quelques semaines de ski est
un blaireau hémiplégique.

J’ai l’honneur de vous informer que je suis un blaireau hémiplégique. Alors,
1/ prière de ne pas sarcasmer ces petites bêtes qui sont adorables.
2/ prière d’avoir un peu de respect pour les handicapés comme moi.

Posté en tant qu’invité par Loïc:

OK aussi avec Jean-Luc.