Photos d'escalade

Posté en tant qu’invité par Christine:

Je regrette souvent de ne pas pouvoir immortaliser les meilleurs moments de grandes voies. Pas facile de jouer les photographes quand on grimpe : on a souvent mieux à faire. Par exemple assurer son pote
Je me vois mal faire un cab avec le brin d’un(e) pote qui quitte le relais en lui demandant de me faire un beau sourire…
Et même dans les voies d’une longueur, à part en se vachant au relais, il n’est pas très facile de prendre des photos. On se retrouve le + souvent avec le cliché impérissable d’un gimpeur microscopique dont on voit essentiellement le postérieur.
En voyant les belles photos de l’album, je me demandais comment vous vous y preniez… sans prendre de risques.

Posté en tant qu’invité par Francois:

A mon avis, il n’y a pas 36 solutions: si tu veux faire de belles photos d’escalade, il faut y aller exprès pour faire des photos d’escalade. Sauf exception toujours possible…

Posté en tant qu’invité par fred:

Les photos je les fait avec un jetable ( pas cher = si il tombe ce n’est pas bien grave ) accroché à mon baudrier.
Et je prends surtout les autres cordées. J’attends parfois en pleine voie pour les voir passer => ça donne des résultats +/- bon en fonction des appareils ( je conseille des jetables fuji ).

En résumé, à 2 j’en prends jamais qd on est 2, je ne prends que des paysages

@+ et bonne grimpe…

Posté en tant qu’invité par PhilFlip:

Le plus facile c’est pour le bloc. Tu peux toujours/souvent avoir un angle de vue interessant. Il faut etre 3 au min, un grimpeur, un pareur et un photographe.

Pour les voies ecoles, d’une longueur, il faut etre aussi 3: un grimpeur, un assureur et un phortographe. Pou avoir des angles de vue interessants il faut accrocher une corde soit au relai de la voie, soit au relai d’une voie a coté. Alors le photographe peut monter sur cette corde (machard, grigri…). Les photos en contre-plongé, de coté rendent bien en general…

Pour les grandes voies, c’est pareil, il faut placer des cordes statiques a droite, a gauche mais la ca devient compliqué. Dailleurs tu le vois dans des magazines que je ne vais pas citer, pour faire un reportage sur Presles, ils ont pris des photos uniquement des dernieres longueurs, car c’est facile alors de poser une stat et de descendre en rappel…

…

Posté en tant qu’invité par jeremy:

moi j ai un camescope depuis 6 mois et je l emmene partout! En grande voie le mieux c est d’etre 3. pour les photos, a 2 ca suffit mais t as toujours le gars en moul donc c est pas tres esthetique et ca peut prendre du temps. mais c est clair qu il faut le faire ca fait des supers souvenirs. Au moins une fois par an correctement kit a bousiller une seance. Meme dans du 6a tu peux croire que c est du 8.

Posté en tant qu’invité par pascal:

Solution simple : grimper à 3, même dans les (grandes) voies

• un grimpeur de tête
• un assureur pour le premier
• un photographe pour les photos
  L’idéal est de choisir une voie avec traversée au départ du relais et sur un pilier. Les prises de vue au même niveau donnent les meilleurs résultats. Mais les relais doivent être suffisamment confortables.

Autre possibilité : trouver 2 voies parallèles et se photographier mutuellement. Vitesse de progression identique

En tout cas, la manip qui consiste à mettre des cordes fixes,… relève plutôt des professionnels dont l’objectif est de vendre un article et celà peut prendre bcdp de temps. On ne fait plus du tout d’escalade. On n’est là que pour la photo.

Pour ma part, j’ai regretté de ne pas avoir eu mon télé qd j’ai fait ce week-end Conod-Clère(Presles) car il y avait à moins de 40 mètres de nous, à droite, dans la 5ème longueur, 2 cordées dans « traffic » (il me semble) qui auraient été super à immortaliser : pilier se dégageant bien de l’arrière-plan, luminosité d’automne permettant des photos pas trop lumineuses.

Le télé me permet important car il permet d’affiner le rendu et d’éviter de ressembler à une mouche sur le rocher. Appareil à porter obligatoirement en poche ventrale (facilité d’accès) et faire des voies un peu en-dessous de son niveau limite pour éviter la casse en cas de vol.

Posté en tant qu’invité par exo:

L’idéal en grandes voies c’est d’être deux cordées, de connaître la voie (photogénique ou pas), d’y revenir au bon moment (lumière), de connaître son matos, de ne laisser rien au hasard et d’avoir un peu de recul par rapport à l’activité (a tout les sens du terme !). Les super zoom que l’on fait actuellement sont parfait pour çà ! (ex : 1 28/300 + 1 17/35) et un bon boitier (ex :F80) afin d’être maitre de tout les parametres et surtout beaucoup de persevérence !! sinon on peut faire de la photo « presse bouton » avec un numérique comme çà on attent pas 1 semaine le résultat !

Bon courage a+ exo

L’idéal c’est de débaucher un passionné de phote et d’en faire un passionné …d’escalade.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Dans les premiers numéros de Roc’n’Wall (n° 4, 5 et 6), il y a eu un super dossier en plusieurs parties sur les techniques de photos d’escalade, par Philippe Poulet. Très, très bien fait.

Posté en tant qu’invité par pascal:

Sans faire de pub, tu peux aussi prendre un EOS 300 de Canon avec un télé 70-300. Laisse le grand angle chez toi : il te sera inutile sauf pour faire des photo de paysage.

L’intérêt du télé est, outre le fait de prendre quelqu’un de loin (jusqu’à 100 m), de pouvoir mettre en évidence le sujet au détriment de ce qui l’entoure (premier et arrière-plans flou, sujet à 40-50 m par exemeple). Ainsi, il ressort très fortement et celà le met en relief

Posté en tant qu’invité par Christine:

Ben oui, c’est bien ce que je craignais : à 2, diffile de prendre des photos dans le feu de l’action.
Il n’est guère possible de prendre autre chose que des paysages, ou bien son pote au relais en train de boire un coup, de défaire ses chaussons ou de contempler ses pectoraux qui grillent copieusement au soleil.
Ou alors il faut oser photographier la cordée d’à-côté qui en chie dans une ED.

Posté en tant qu’invité par Christine:

Ah, super. Je peux essayer de commander ces anciens numéros chez l’éditeur.
Celà dit, les réponses apportées par tous (merci) me confirment ce que je craignais. Pas de solution miracle : si on veut vraiment faire de bonnes photos, il faut adapter la réalisation de la voie à prise de photos. Pour l’instant, j’ai du mal à m’y résoudre. On ne peut pas toujours, d’ailleurs : en grande voie, il faut souvent booster soit parce que l’horaire est juste, ou parce que la météo est incertaine, ou encore parce qu’il y a une autre cordée derrière. Les autres membres de la cordée peuvent également s’impatienter qu’on prenne du temps pour faire de la photo.
Bon, tant pis. Je continuerai à sortit mon appareil photo que quand la situation s’y prête. C’est vrai qu’en voies d’1 longueur, quand on est un groupe de potes, ça peut être pas mal de prendre des photos d’en haut, vaché au relais de la voie, ou dans la voie d’à-côté. On peut se relayer dans le rôle du photographe, ça fait des pauses entre 2 séries de voies.
Bonne grimpe à tous et bonnes photos !

Posté en tant qu’invité par Etienne:

« Laisse le grand angle chez toi : il te sera inutile sauf pour faire des photo de paysage. »

Pas forcément. Le grand angle a des tas d’avantages: il permet de prendre le grimpeur en entier de très près, il dramatise la hauteur dans les photos en plongée, il remet le grimpeur dans son contexte , il « pardonne » les erreurs de cadrage, etc…

Le numérique a bien des avantages, mais un appareil classique en garde un important: la vitesse d’exécution. A moins d’avoir carrément prévu des séances de pose, on dispose souvent d’un temps limité pour saisir un beau mouvement, un jeu de lumière ou autre. Si on compte déjà le temps de sortir l’appareil de sa haute protection, les quelques secondes de mise en route et de préréglages d’un photoscope font souvent rater l’instant décisif.

Perso, je me trimballe en paroi un compact classique 28/105 mm, dans une sacoche attachée autour de la taille, plutôt dans le dos pour ne pas gêner mes mouvements ni risquer trop de chocs, et le boîtier « vaché » en permanence pour éviter tout risque de chute.

Posté en tant qu’invité par jphilippe2:

Pas d’accord.
C’est bien de flouter l’arrière plan pour un portrait en général, mais là c’est encore mieux d’avoir le rocher bien net histoire de voir sa structure et de montrer qu’il s’agit bien d’escalade…
Et le grand angle est parfait si tu prends ta photo d’assez près. Le téléobjectif écrase les distances et fait disparaitre le paysage, le côté impressionnant de la falaise, le vide…

Posté en tant qu’invité par laurent:

Je prends surtout des photos en grandes voies avec la même technique que vous : le leader emporte l’appareil (un compact avec zoom) en grandes voies. Arrivé au relais, il faut assurer avec une plaquette new alp et sortit l’appareil pour prendre les photos. Un compact c’est pas lourd, solide ne gêne pas trop les mouvements et permet de faire des photos sympas.
J’ai mis quelques photos en ligne : http://membres.lycos.fr/lfregeac1/
A+
Lolo