Stage ucpa à Orpierre différence entre falaise et mur

Posté en tant qu’invité par boubou77:

Je viens de faire un stage de 5 jours à Orpierre, mon niveau de départ était 4c en tête sur mur, aucune expèrience en falaise.
AU bout de 5 jours, je fais de 5c en tête et 1/3 du 6a .
Je n’ai plus d’appréhension de la hauteur.
Au début, je voulais toujours sentir la corde maintenant moins.
Mais j’ai noté une grande différence entre falaise et le mur.
En falaise, on apprend à faire des petits pas alors qu’en salle il faut faire des grands écarts.
Pourquoi cette différence ?
Le 6a c’est le pied.
la semaine prochaine, je fais une matinée en ardeche car ça coute cher et je n’ai pas encore le matos pouir y aller seul.
Des septembre, je suis sur Paris et il me tarde de retrouver les salles et je souhaiterai le faire en club afin de progresser encore plus.
Dommage que je ne puisse pas venir au c2c mais j’aurai une grosse pensée à vous tous.

@+

Denis.

Posté en tant qu’invité par bluntkind:

—> « Le 6a c’est le pied »
voilà t’as tout compris :slight_smile:
!!

Posté en tant qu’invité par yoyo:

Belle progression, féliciations!

Posté en tant qu’invité par céreal climber:

faut être taré pour grimper deans ces sites l’été. Personnellment, je suffoque… Hier, j’ai grimpé à l’ombre, la alaise était telment chaude que la peau de mes doigts s’est faite littéralment bouffer, aie…

Posté en tant qu’invité par boubou77:

merci les gars.
C’est vrai que le 6 est difficile mais trés interressant en sensation.
Au début ,le 6 c’était un truc inimaginable et puis aprés en avoir passé un en moulinette, on passe à une dimension différente.

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

j’ai fait l’inverse, passer
de l’UCPA, au mur puis retour autonome en falaise

plusieurs trucs sont différents :

  • en falaise l’adhérence est superbe, au moint que
    même en plein cagnard la magnésie est optionelle…
  • à orpierre les voies en 5 sont plus fines,
    plus daleuses ou fissurées que déversantes… en salle
    c’est plsu vertical voir déversant.
  • en falaise tu a plein de prises, parfois
    très fines, mais mieux placées… a toi de choisir
    entre finesse et contortions. en falaise
    on est plus libres, et c’est un autre monde.
  • à l’UCPA ils te font grimper en tête dès le début,
    avec parfois (surout à orpierre… ils y sont très pédago)
    des écoles de vol/assurage et des éducatifs « pied »
  • avec l’UCPA, même bien autonome, tu est encadré
    et tu engage plus qu’en falaise en autonome…
    tu est aussi poussé et soutenu, conseillé par quelqu’un
    qui outre sa compétence, a « statutairement » toujours raison…
    en théorie ca ne devrait rien changer
    (les potes expérimentés donnent de bon conseils:
    les mêmes), mais psychologiquement ca change tout.
    l’escalade c’est mental.
  • a l’UCPA ils choisissent des sites bien équipés et bien
    protégés, et connaissent tout les points « chauds »
    avec les conseils (dégaine longue, technique de pose)

moi de retour de pas mal de stage UCPA,
j’ai un niveau 5c+ stable ,
pourtant en salle le 5a est déjà effoyable pour moi…

en plus j’ai vu qu’en falaise j’avais décoté sec, et pas
très logiquement…
dans le 4, surtout les 4 déversants mais simples,
je me fait des sueurs froides… la technique y est
largement mais pas la tête.
dans le 5 fin, paradoxalement je retrouve mes
habitudes, mais avec une décote liée a l’engagement,
avec des « passages en A0 » ou des « voies alternatives »…
l’éthique devient celle d’une grande voie (passer sans casse)

mon conseil, c’est d’essayer de grimper en relative autonomie,
en tant qu’« officier en second » (avec un pote expérimenté)
puis de « capitaine » (en tant que plus expérimenté des deux)
afin de te forger le complément de mental
que la salle et le stage UCPA ne forment pas…

bonne suite…

Posté en tant qu’invité par Christine:

J’étais à Orpierre au mois de juillet. Chouette, hein ?
Comme toi, j’ai commencé en salle. Mes premiers pas en falaise (au Saussois) m’ont pas mal déroutée, mais maintenant je suis comme toi + à l’aise en falaise qu’en salle. La difficulté est souvent un peu + diluée, ce qui donne un rythme + naturel.
Dans quels secteurs as-tu grimpé à Orpierre ? Je voyais souvent les groupes UCPA dans le secteur des « Péchés Capitaux ». Chouette endroit, s’il n’y avait tant de monde. Les voies sont assez variées. Dans ce coin là, j’ai bien aimé « Calvaire one » (malgré son nom peu engageant), une voie pas dure mais longue (je crois que c’est 5a dans la 1ère moitié puis 5c dans la 2e), « What’s up ? », une 6a, et « Tais-toi tais-toi », une 6b juste à côté de la précédente. En salle, en général, je n’aime pas spécialement les 6b !!!

Posté en tant qu’invité par Fredo:

Ce qui est pénible en falaise, c’est le manque de couleurs. On ne sait jamais quelle prise prendre !!

Posté en tant qu’invité par boubou77:

Le matin on grimpait à la cascade,delleric,racine du ciel.
J’ai aimé calvaire one, coupe doigt, tout sur les pieds.
Vu sur ta mère …
L’aprés midi, on prenait la voiture et on allait à 4h.
là il y a les désires sont desordres, café noir, visiteur de l’amour et les eboueurs du ciel.
Le coin est magnifique et tres sécurisé.

Posté en tant qu’invité par boubou77:

et en salle on a du mal à trouver des prises intermédiaires.
et c’est vrai que retour en salle je vais devoir y refaire attention.

Posté en tant qu’invité par bluntkind:

moi je pense qu’une seule chose fait la différence entre un grimpeur de falaise et un autre de salle: le physique.
La grimpe en salle est en effet beaucoup plus physique (et inversement bcp moins technique) que celle en falaise.
Ainsi on peut avoir le niveau 5c falaise sans posséder le 5c salle, puisque les bras ne suivent pas
dites moi ce que vous en pensez
bluntkind

Posté en tant qu’invité par cervin:

Un peu d’accord avec toi, et également, la salle ne permet pas de lire les voies. Me suis retrouvé avec des grimpeurs qui avaient un niveau 6b en salle et qui sur du 5+ en falaise se trouvaient décontenancé, notamment sur des voies en dalle.
Sur que la salle permet de progresser, mais franchement,vive le outdoor (je sais pas si ça se dit ça…), avec la recherche de l’itinéraire, des prises, et la découverte de lieux magnifiques en général.

Posté en tant qu’invité par David:

Dans le genre grand écart dans les cotations, j’ai déjà vu un gars passer du 8a en salle (cotation confirmée) et se retrouver limite dans des 6b techniques et 6c bourrins (en couenne, bien sur !!!).

Bref, parfois je me demande si l’escalade en salle n’est pas un autre sport ???

Posté en tant qu’invité par marko:

      pour moi il s'agit vraiment de2 pratiques differentes ca fait 34 ans que je grimpe debuts à 3,4 ans et l'arrivée des premiers murs dans les années 80 à vraiment fait exploser notre nineau de6bc à7abc en falaise par contre il est clair que notre experience des equipements foireux , le bagage technique accumule  en site naturel ne saurait etre reproduit en salle  .gardons ces gymnases pour ce à quoi ils sont destinés ,l'entrainement et allons donc nous faire plaisir dehors.En complement de cela tatez donc de l'electrostim ça ne fait pas que remonter les fesses, c'est aussi genial pour les flechisseurs

Posté en tant qu’invité par Christine:

Ah oui, coupe-doigts, c’est vrai ! Très chouette comme voie.
Le secteur 4h et ses dalles de chez dalle, pour travailler les adhérences, pas mal non plus.
C’est vrai qu’Orpierre est à peu près à l’opposé de ce qu’on trouve dans beaucoup de salles. C’est fin, on lève moins les pattes, mais on a intérêt à être bien dessus, parce que pour les mains il n’y a souvent pas grand chose. Beaucoup de prises horizontales (on joue peu des oppositions), plein de prises en négatif. Et ces petits ressauts bombés tout lisses, hein ? Aïe, ça m’a demandé un petit temps d’adaptation !
J’y suis allée en stage avec « Vertige Sports », l’école d’escalade qui tient boutique sur la place du village.

Posté en tant qu’invité par Christine:

C’est parfois vrai, de l’avis de bien des moniteurs. Je le déplore de temps en temps. Des prises trop éloignées, qui soit encouragent à tracter, soit exigent, pour passer en qualité, un bagage qui n’est pas celui du niveau annoncé. Mais il existe fort heureusement aussi des voies fines et techniques en SAE.

Posté en tant qu’invité par Christine:

je me demande si l’escalade en salle
n’est pas un autre sport
C’est l’opinion, formulée exactement dans ces termes, d’un BE avec qui j’évoquais récemment la question. En tout cas, quand on passe de l’un à l’autre, on est souvent très déconcerté, du moins quelques temps. Mais on est souvent déconcerté aussi en passant d’une falaise (ou voie de montagne) à une autre. Par exemple, en passant du calcaire au granit ou inversement.

Posté en tant qu’invité par Christine:

Je serais un peu plus nuancée pour dire que le mur ne permet pas d’apprendre la lecture. Bien sûr, on n’a pas à rechercher les prises, ce qui ôte une part conséquente de la lecture.
Mais la lecture ne se limite pas à ça : encore faut-il adopter la bonne préhension de la prise, anticiper le placement des pieds (carre interne ou extere sur ce coup-là ?), le placement de l’axe du corps, un éventuel croisement de mains (sous peine de se retrouver ensuite à bricoler un changement de mains laborieux dans un placement précaire). Mes erreurs de lecture sur murs m’ont prouvé que le mur pouvait réserver quelques surprises dans ce domaine. Evidemment, il ne s’agit pas de la même lecture qu’en falaise.

Posté en tant qu’invité par Francois:

La lecture, c’est le b-a ba de l’escalade.
Si tu ne sais pas lire, c’est foutu, et ce n’est même pas la peine d’acheter des topos.
Il paraît que maintenant, même arrivé au 6, je veux dire en 6ième, on ne sait pas encore lire. Il y a du souci à se faire. Bon, mais lire, c’est bien beau, encore faut-il comprendre ce qu’on lit. C’est là qu’intervient la com-préhension.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Ouaip. On fait un sport de cons. Préhensifs.

Pour remplacer la lecture, à quand l’escalade en jeu vidéo? Ca fera moins mal aux pattes et le matos tiendra le coup plus longtemps.