Posté en tant qu’invité par bruno:
TARBES, 21 juil (AFP) - L’accident d’un hélicoptère de la sécurité civile, qui a coûté la vie dimanche soir à un CRS de 35 ans, s’est produit alors que les cinq membres de l’équipage hélitreuillaient un grimpeur en difficulté sur la face nord du massif de l’Arbizon (Hautes-Pyrénées), a-t-on appris auprès des gendarmes lundi.
L’appareil, un tout nouveau modèle EC-145, a heurté la montagne à plus de 2.700 m d’altitutde vers 19h00 pour des raisons qui devront être déterminées par l’enquête, confiée au Bureau enquête accident défense (BEAD).
L’appareil aurait versé au moment du treuillage, et fait plusieurs tonneaux sur la pente, selon les témoignages des survivants.
Le directeur de la défense et de la sécurité civile au ministère de l’Intérieur, Christian de Laverne, a indiqué lors d’un point de presse à Pau (Pyrénées-Altantiques) que « l’équipage a ressenti de grosses vibrations » avant le choc. L’enquête devra déterminer dans les prochaines semaines si une pale a heurté la paroi, si l’appareil a été victime d’une chute de pierres ou de tout autre incident.
L’accident a coûté la vie à Philippe Rebatet, un célibataire de 35 ans de la CRS 29 basée à Lannemezan, et a grièvement blessé deux autres membres de l’équipage, dont le pilote, qui comptait 7.000 heures de vol.
Celui-ci n’a pu être dégagé du cockpit qu’après 23 heures par les secours, qui avaient reçu le renfort de deux autres hélicoptères de la Sécurité civile. Il a été transporté dans le coma à l’hopital Rangueil à Toulouse.
Le mécanicien souffre de multiples fractures, mais sa vie n’est pas en danger. Un deuxième CRS et le médecin du SAMU ont été contusionnés et étaient en observation au centre hospitalier de Tarbes lundi.
Ironie du sort, le grimpeur est pratiquement indemne.
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