Définition du Terrain d'Aventure?

Posté en tant qu’invité par ölivier:

Qu’est-ce qui défini l’escalade en « Terrain d’Aventure » et quel est la différence avec l’escalade en « Artificiel » ?

Pour finir que désigne le « Style Alpin ».

Posté en tant qu’invité par Véro:

L’escalade en « Terrain d’Aventure » signifie que les points de protection fixes (spits, broches scellées …) sont insuffisants ou inexistants. Tu dois donc utiliser pour t’assurer des coinceurs, friends, sangles, pitons, etc…
L’escalade artificielle est une technique utilisée lorsque tu ne peux pas grimper en libre. Tu utilises donc des moyens artificiels pour grimper (tirer sur les points, étriers, …).
Ce sont donc deux choses indépendantes, tu peux grimper en libre en terrain d’aventure, ou faire de l’escalade artificielle sur une voie avec un spit tous les 1.5 m.

Le style alpin est une expression utilisée en alpinisme. Elle définit le style d’alpinisme pratiqué dans les Alpes, par opposition à d’autres styles pratiqués par exemple en Himalaya (expéditions lourdes avec porteurs par exemple).

Posté en tant qu’invité par David:

Au préalable :

Terrain d’aventure : /articles/119929/fr/terrains-pour-grimper-l-escalade-en-terrain-d-aventure

Artif : /articles/131618/fr/artif-sommaire (assez complet => dossier qui sera fini cet été)

L’artif peut faire parti du terrain d’aventure. Néanmoins une voie en terrain d’aventure est principalement constituée d’escalade libre.

Pour le style alpin, il s’agit d’une technique d’évolution sur des parois importantes et souvent située en altitude. Cette technique consiste à réaliser la course d’une seule traite sans redescendre au camps de base pour se refaire une santé. Elle est à opposer à la technique himalayenne qui consiste à placer des cordes fixes et des camps d’altitude progressivement sur la montagne avant d’en réaliser une ascension rapide. Ethiquement, le style Alpin, c’est « grande classe » ! Les British sont très forts à ce niveau … Je te conseille de lire le bouquin « Himalaya en style alpin » de … aux éditions …

Posté en tant qu’invité par catherine:

Pour moi, l’escalade en « terrain d’aventure » c’est de l’escalade dans des coins non équipés, non balisés, avec des rochers pas forcément très bons, des vires herbeuses, des éboulis, du génépy (en fleur), des chamois, des bouquetins, … c’est l’aventure, quoi ! il faut imaginer son cheminement et ses relais, et bien penser à sa sécurité.
En plus il y a en général une marche d’approche non négligeable, donc un sac conséquent pour le pic-nique, et aussi peut-être des chaussures plus confortables que les ballerines …
La longueur des voies est non négligeable aussi.

L’escalade sur structure artificielle demande moins d’imagination, à part le choix du collant, des prises et des mouvements.
C’est sans doute plus acrobatique et athlétique, et on peut oser des trucs « plus durs » car les prises et les relais sont solides, par contre les difficultés techniques s’enchaînent.
La longueur des voies est moindre, et la marche d’approche souvent courte. Et pas besoin de sac à dos.

Posté en tant qu’invité par albert:

le terrain d’aventure c’est quand tu refais une voie que tu as déjà fais il y a vingt ans et que tu te refais peur dans les mêmes rappels de descente parce que c’est les mêmes pitons pourris que la première fois.

l’escalade « en artificiel » c’est quand tu te sers des pitons dans la paroi pour progresser; Quand il y a un piton si il sert de prise d’escalade t’es en « artif »

le style alpin c’est quand tu ne vas pas au sommet de la voie poury accrocher une corde pourteproteger pendant ton escalade. le syle alpin c’est partir du bas pour arriver en haut sans se casser la gueule ;

Posté en tant qu’invité par catherine:

albert a écrit:

l’escalade « en artificiel » c’est quand tu te sers des pitons
dans la paroi pour progresser; Quand il y a un piton si il
sert de prise d’escalade t’es en « artif »
ben, j’ai l’impression qu’il y en a pas mal qui font de l’artif sans le savoir :wink:
… et quand je suis montée au refuge des conscrits, j’ai utilisé des marche-pieds en métal qui étaient plantés dans les rochers : j’ai fait de l’artif ? wahouuuuuuu :wink:
N’empêche que c’est pas si facile que ça l’artif : ça m’est arrivé de tournoyer sur mes pédales … en remontant un escalier « en artif » ! alors j’imagine, en plein paroi sous un surplomb … brrrrr …

Posté en tant qu’invité par Francois:

"…
le terrain d’aventure c’est quand tu refais une voie que tu as déjà fais
il y a vingt ans et que tu te refais peur dans les mêmes rappels de
descente parce que c’est les mêmes pitons pourris que la première fois. "

Preuve que finalement, les pitons pourris ne sont pas si pourris que ça…

Ce qu’on appelle maintenant « terrain d’aventure » c’est ce qu’on appelait de mon temps « voie équipée ». A savoir, 2-3 clous branquignolants, qq boches rouillées et un coin de bois pourri entouré d’une cordelette effilochée datant de Mathusalem.

Posté en tant qu’invité par serge:

Et entre temps ca a du passer par l’apellation classique…

Posté en tant qu’invité par Sam:

Avec 2p :-)))

Posté en tant qu’invité par Xavier:

« Preuve que finalement, les pitons pourris ne sont pas si pourris que ça… »

Euh…, au bout de 20 ans, même avec qques coups de marteau, entre la rouille et l’usure mécanique, il ne vaut mieux pas s’y casser la gueule dessus quand même…

Par contre on peut le remplacer :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ouais, cite-moi des gars qui se promènent avec des pitons et un marteau dans leur sac, maintenant. Ca ne doit plus tellement courir la montagne…!

Posté en tant qu’invité par albert:

depuis « l’invention » de l’escalade « libre » on n’a jamais vu autantde gens pendre à des pitons dans les parois et pendus sur des moullinete. Depuis que les pitons sont sûrs (pas partout)c’est possible et c’est bien. Autrefois on y regardait à deux fois avant de se pendre à un clou ? Qui l’avait mis ? est-ce qu’il allait pas sortir de la fissure? Est-ce que je l’avais bien mis ?(celui sur lequel je vais me pendre )j’ai connu les deux époques, je préfère aujourd’hui! La vraie règle éthique de l’escalade libre c’est « passer en jaune » c’est à dire mousquetonner la corde dans les clous et …après faire comme si les clous n’existaient pas. Si tu te sers d’un clou pour progreser ou comme point de repos t’es plus en libre même si tu n’es pas encore completement en artif. c’est dur dur l’ethique hein !
en résumé ca sépare fondemmentalement deux actes de l’escalade l’acte de se protéger de celui de progresser sur le rocher.
beaucoup de gens dont moiont un pratique mixte

Posté en tant qu’invité par Francois:

« depuis « l’invention » de l’escalade « libre » on n’a jamais vu autantde
gens pendre à des pitons dans les parois et pendus sur des moullinete. »

Sauf que maintenant, ce sont plus des pitons mais des spits. La démarche est radicalement différente. Dans le premier cas, on adapte sa pratique à la montagne c’est à dire qu’on s’adapte au terrain rencontré alors que dans le deuxième cas, on adapte la montagne (et de façon irréversible: trous, perforation etc…) à sa pratique.
En fait, si on réfléchit un peu, l’escalade actuelle n’a de libre que le nom.

Posté en tant qu’invité par Xavier:

C’est vrai, mais si tu veux pas abimer la montagne il te faut grimper juste sur coinceurs ou sur pitons déjà posés.

Le pitonnage aussi ça bousille le rocher (notamment pitonnage / dépitonnage). Surtout le calcaire (mais c chaud la grimpe sur pitons dans le calcaire …).

Posté en tant qu’invité par jojo:

J’ai vu pas mal de réponses se complétant assez bien mais j’ai bien envie de mettre mon grain de sel dans la discussion…
Le terrain d’aventure par définition c’est l’absence de points mis à demeure (donc fiables) dans le rocher. Donc une voie sur pitons n’est pas (aujourd’hui) une voie equipée à proprement parler, dans la mesure ou les pitons finissent par rouiller, ou se desceller sus l’effet du gel dégel autres avalanches en hiver ou chutes de pierres en été… En clair, il faut les vérifier ces vieux clous… Et quoi de mieux pour vérifier un clou… qu’un marteau!!!
Oui y’a des gens qui courent la montagne avec des clous et un parteau encore aujourd’hui… J’en suis la preuve vivante. Il suffit de choisir son terrain de jeu et on a vite fait de ressortir les lames, universels et autres cornieres… Je mettrais aussi un autre detail important : une voie suir relais spités avec quelques spits dans les longueurs est une voie équipée à compléter, donc pas vraiment du « terrain d’aventure »… Quoiqu’une voie Piola ne soit pas équipée pour les ames sensibles… En terrain d’aventure, il faut compter sur soi meme et son matos pour faire un relai béton… c’est bien autre chose…
L’escalade artificielle est une escalade ou l’on est toujours suspendu a des points plus ou moins fiables, les pieds dans des etriers, puisque l’escalade ne semble pas possible autrement. Les cotations expriment le niveau de risque autant que la difficulté de l’affaire : A0 tous les points sont mis et à priori fiables… donc pas de souci. A1 y faut en rajouter un peu… mais y’a des points fiables… on reste dans le terrain aseptisé avec l’A2 l’A3 on rentre dans les choses serieuses… points peu fiables, risque de chutes qui commencent à devenir importantes… Dans l’A4 A5 il y risque de chute du dernier point jusqu’au relais… si ça c’est pas du terrain d’aventure…
Quand au style alpin, pour finir, c’est un terme qui a été évoqué apres les années 60 pour faire la différence avec le style des expéditions lourdes en himalaya qui posent des cordes fixes sur la montagne pour faciliter la progression et laissent des camps sur la montagne. Le style alpin, c’est une ascension du camp de base au sommet, avec plus ou moins de bivouacs. Sans oxygene, l’alpiniste transporte tout son matos d’escalade et de survie. C’est le style que l’on pratique toujours dans les alpes, on n’installe pas de camps tout le long de son itinéraire…
voila pour les definitions… a bientot et bonne grimpe.

Posté en tant qu’invité par Bernard Huyghe:

Président de la comission d’alpinisme du CAF nous sommes trés soucieux de préserver l’escalade en terrain d’aventure. il faut distinguer les « sites sportifs » falaises équipées et entrenues, accessibles par une faible marche d’approche, et présentant souvent de faibles hauteurs (1 à 3 longueurs). L’itinéraire y est évident puisqu’il suffit souvent de suivre la ligne de spits.La sécurité est béton et le grimpeur n’a pas a s’en soucier, « les équipeurs » l’ont pensé pour lui.
Ailleurs vous entrez dans le domaine du terrain d’aventure, vous chercherez votre itinéraire vous protégerez votre cordée en posant des points d’assurage, il vous faudra aussi gérer vos relais et vos longueurs de cordes en fonctions du terrain.
La commission d’alpinisme est très soucieuse de préserver ce terrain notament en massif afin de permettre l’enseignement de cette discipline qui est la forme ultime de l’escalade. après tout l’aventure ce n’est pas Nicolas Hulot à la télé le cul dans un fauteuil. Essayez, et vous trouverez fade tout autre forme d’esclade par ailleurs tout à fait respectable
voici la position du CD du CAF sur le sujet

L’équipement des itinéraires d’escalade rocheuse en site naturel
Position de la commission nationale d’alpinisme du CAF / juin 2001

Le CAF a engagé depuis plusieurs années des efforts importants pour former davantage de cadres et satisfaire une demande croissante de formation de base visant une pratique plus sûre dans des itinéraires sans grandes difficultés de terrain d’aventure et d’alpinisme.
Le suréquipement des falaises ( assurage entièrement sur scellements) et l’extension progressive de l’équipement fixe en montagne réduisent excessivement le terrain d’apprentissage et d’exercice d’une pratique plus autonome et responsable de sa sécurité. Non seulement nos adhérents trouvent plus difficilement les possibilités d’acquérir un minimum d’expérience mais il est à craindre que la fréquentation se concentre sur les itinéraires équipés en montagne, ce qui peut entraîner en définitive une dégradation de la sécurité. La confirmation de l’opération de rééquipement de la plupart des itinéraires classiques du Parc du Mercantour est particulièrement inquiétante par la généralisation qu’elle peut amorcer.

C’est pourquoi la CNA propose au comité directeur d’approuver et de diffuser largement cette prise de position :

La pose d’équipements fixes dans les itinéraires d’escalade rocheuse s’étend de plus en plus dans les falaises comme en haute montagne. Une telle évolution compromet le pluralisme des pratiques et prive les grimpeurs de terrain d’apprentissage de l’alpinisme .
L’alpinisme et l’escalade en terrain d’aventure se caractérisent par la nécessité de rechercher son itinéraire et la prise en compte de sa sécurité par le grimpeur. Ces deux dimensions de la pratique disparaissent avec l’installation de points d’assurage scellés.
De plus en augmentant la fréquentation et en incitant à la descente par le même itinéraire, l’escalade rocheuse en espace naturel s’apparente progressivement à une pratique sportive dans un stade.
Forer un emplacement de point d’assurage n’est ni un acte banal ni le mode ordinaire de protection du grimpeur en milieu naturel.
Le Club Alpin Français, fédération agréée, recommande de veiller à la préservation des espaces naturels et au pluralisme des pratiques en laissant en l’état les grands massifs reconnus comme terrain d’aventure. Il préconise que le forage du rocher dans les nouveaux itinéraires, en nombre limité et dans des secteurs bien définis, ne soit envisagé que lorsque les autres moyens d’assurage ne peuvent pas être utilisés.

Adopté à l’unanimité par le CD du 16 juin 2001

jojo a écrit:

J’ai vu pas mal de réponses se complétant assez bien mais
j’ai bien envie de mettre mon grain de sel dans la
discussion…
Le terrain d’aventure par définition c’est l’absence de
points mis à demeure (donc fiables) dans le rocher. Donc une
voie sur pitons n’est pas (aujourd’hui) une voie equipée à
proprement parler, dans la mesure ou les pitons finissent par
rouiller, ou se desceller sus l’effet du gel dégel autres
avalanches en hiver ou chutes de pierres en été… En clair,
il faut les vérifier ces vieux clous… Et quoi de mieux pour
vérifier un clou… qu’un marteau!!!
Oui y’a des gens qui courent la montagne avec des clous et un
parteau encore aujourd’hui… J’en suis la preuve vivante. Il
suffit de choisir son terrain de jeu et on a vite fait de
ressortir les lames, universels et autres cornieres… Je
mettrais aussi un autre detail important : une voie suir
relais spités avec quelques spits dans les longueurs est une
voie équipée à compléter, donc pas vraiment du « terrain
d’aventure »… Quoiqu’une voie Piola ne soit pas équipée pour
les ames sensibles… En terrain d’aventure, il faut compter
sur soi meme et son matos pour faire un relai béton… c’est
bien autre chose…
L’escalade artificielle est une escalade ou l’on est toujours
suspendu a des points plus ou moins fiables, les pieds dans
des etriers, puisque l’escalade ne semble pas possible
autrement. Les cotations expriment le niveau de risque autant
que la difficulté de l’affaire : A0 tous les points sont mis
et à priori fiables… donc pas de souci. A1 y faut en
rajouter un peu… mais y’a des points fiables… on reste
dans le terrain aseptisé avec l’A2 l’A3 on rentre dans les
choses serieuses… points peu fiables, risque de chutes qui
commencent à devenir importantes… Dans l’A4 A5 il y risque
de chute du dernier point jusqu’au relais… si ça c’est pas
du terrain d’aventure…
Quand au style alpin, pour finir, c’est un terme qui a été
évoqué apres les années 60 pour faire la différence avec le
style des expéditions lourdes en himalaya qui posent des
cordes fixes sur la montagne pour faciliter la progression et
laissent des camps sur la montagne. Le style alpin, c’est une
ascension du camp de base au sommet, avec plus ou moins de
bivouacs. Sans oxygene, l’alpiniste transporte tout son matos
d’escalade et de survie. C’est le style que l’on pratique
toujours dans les alpes, on n’installe pas de camps tout le
long de son itinéraire…
voila pour les definitions… a bientot et bonne grimpe.

Posté en tant qu’invité par Francois:

« C’est vrai, mais si tu veux pas abimer la montagne il te faut grimper
juste sur coinceurs ou sur pitons déjà posés. »

Pourquoi pas? On va me répondre que grimper sur spit c’est plus sécurisant. Mais c’est une question de niveau. Si on a bien le niveau, on ne risque pas plus de grimper sur pitons et coinceurs que sur spits. Evidemment, grimper sur spits permet de faire des voies pour lesquelles on n’a pas le niveau…ce qui n’est pas forcément plus sécurisant…
Il y a des sites pour grimper sur spits, mais qu’on laisse la haute montagne tranquille avec les marteaux-piqueurs. J’ai lu quelque part un expression qui me plaît beaucoup: certaines parois ressemblent à des « blousons de rocker ». Par exemple, la Tête d’Aval de Montbrison, où on ne sait jamais si on est dans une voie ou dans celle d’à côté… ou dans une autre plus loin.

« Le pitonnage aussi ça bousille le rocher (notamment pitonnage /
dépitonnage). Surtout le calcaire (mais c chaud la grimpe sur pitons
dans le calcaire …). »

Alors je pose la question: que deviennent les spits, gougeons, chaînes, maillons rapides, queues de cochon et autres broches quand ils sont foutus ou rouillés? Car ces petites bêtes, c’est comme nous, ce n’est pas éternel…

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je viens de lire la tartine de Bernard Huyghe. Ben je suis d’accord. (M… voilà que je suis d’accord avec les instances du caf, maintenant! Alors ça, ça m’emm… Que se passe-t-il!!!)

Posté en tant qu’invité par Xavier:

Non, non, soit tu as mal interprêté ce que je disais, soit je me suis pas tout à fait bien exprimé.

J’aime la grimpe sur spits, mais bien localisée et pas partout. Parceque j’adore aussi la grimpe en terrain d’av et que ça me fait chier quand je vois des spits où il n’y en a pas besoin (ou aux endroits où ils n’ont rien à y faire : haute montagne, massif dont c’est l’éthique, et tout)

Simplement, je pense que quelqu’un qui grimpe sur sites sécurisés ne doit pas aller se ballader dans une voie sur pitons comme si c’était de l’école. Même si un piton à la base, c’est fait pour enrayer une chute, si on est pas sur de sa solidité il vaut mieux éviter de valser dessus. Faut être mis en garde là-dessus. L’éthique vient après quand même…

Je maintiens qu’un piton ce n’est pas propre. Chez nous en France ça l’est un peu parcequ’on a des spits partout et qu’un piton du coup ça fait folklore, mais quand tu lis Doug Scott (alpiniste britannique), il dit un truc du style « je suis fier qu’on ait réussi à maintenir cette falaise vierge, sans pitons ». La grimpe propre hors de France et de Navarre, c’est sur coinceurs.

Et pour « terrain d’aventure », c’est une appellation qu’on emploie comme ça ; le tout est de se piger l’un l’autre. Récemment, je parlais de « terrain d’aventure » à Henry Blanc, un ancien (mais qui tient toujours ses prises dans le 6 sauvage) grimpeur découvreur du Caroux et je me suis entendu dire « Non, tu fais pas du terrain d’aventure, tu grimpes sur un équipement traditionnel. Tu pourrrais dire que tu fais du terrain d’av si tu partais sans avoir lu un topo, sans avoir une description précise de la voie, ou que tu fasses carrément de la découverte ».

C’est sa vision perso. Ca montre juste qu’il y a pas de définition « dictionnaire » là-dessus. Mais tout le monde parle en général de la même chose.

Posté en tant qu’invité par Gerard:

Merci Bernard, la position du CAF est clair. Mais comment faire concretement pour eviter les reequipements sur spits alors que l’utilisation des coinceurs etaient possibles.