Comment choisir sa 1ère expédition?

Posté en tant qu’invité par seven up:

Bonjour à tous,

Désolé par avance si le sujet a été déjà lancé quelques fois, mais je n’ai pas trouvé de réponse précise à mes questions.

Mon amie et moi souhaitons nous lancer (on a le temps) dans l’aventure d’une expédition sur un 6000m ou plus (7000 maxi), avec une préférence pour le Népal mais rien n’est arrêté pour le moment. Au stade de notre réflexion, nous en sommes à nous poser de (très) nombreuses questions concernant l’organisation d’une telle aventure.

On a un niveau PD+/AD en rocher et un bon AD en neige, nous avons depuis environ 5 ans une petite vingtaine de courses à notre actif dans les alpes, et avons séjourné régulièrement à plus de 4000 m chaque fois que nous engageons nos vacances d’été pour aller faire de l’alpinisme. On apprécie énormément les courses de neige et de mixte. Les courses de « rocher pur » ne nous attirent pas particulièrement, et ce que l’on cherche dans une possible expédition c’est un minimum de technicité, une certaine solitude et un beau final de type arête de neige (par exemple).

On a toujours privilégié une progression technique lente mais certaine, en privilégiant la sécurité et en faisant notamment plusieurs demi-tours lorsque la situation devenait hasardeuse. On en arrive aujourd’hui à une bonne utilisation des principales techniques utilisées dans l’alpinisme, avec une bonne condition physique suivie de près. On est également prêt à investir dans de l’équipement d’expédition, ou d’en louer sur place, au choix.

Un point important, on souhaite absolument fuir toute type de course avec du portage assisté, de la foule et une organisation massive.

Au-delà du budget de 3-4000€ par personne (on est deux), on se demande… :

  • Est-il sérieusement possible de partir sans guide ni organisation préalable, tout en préparant les visa et permis à l’avance et à distance ?

  • Existe-t-il un sommet pouvant répondre aux critères pré-cités ?

D’avance merci pour vos témoignages et pour votre expérience !

Bonjour, votre questionnement est legitime, difficile à répondre de manière courte.
J’ai déjà fait pas mal d’expe et j’ai vu pas mal de gens échouer car il en demandaient trop pour se démarquer de leur congénères qui ne sont bons que pour les expes assistées, mais pas nous !
Pour votre première expérience, il ne faut pas trop en demander. Une expé au delà de 6000, c’est eprouvant et dangereux. C’est pour cela qu’il y a de l’assistance au portage et que beaucoup de personnes se concentrent sur les classiques.
Vous faites l’erreur de comparer course alpine et expe. Allez d’abord faire une petite expe classique, avec portage et camp de base avec cuisto et ensuite vous pourrez envisager un style plus solitaire. Surtout que si cela vous plaît, vous aurez obligatoirement envie d’en refaire.

Le Kirghisztan est (sauf nouvel ordre) le seul pays où l’on peut aller à 7000 sans se faire braquer sa thune en permit.
Le Népal c’est raket mafia style pour bien des treks alors pour un 7000!
Et bien des 6000 sont déjà reuch.
Si tu veux faire de l’alpi très haut dans ton coin alors fuit ce pays!!!

Sinon tu peux dépasser les 6500m, ce qui est déjà bien haut, en Amérique du Sud sur des volcans qui ne demandent aucune compétence technique poussée (Sajama, Ojos del Salado…) ou l’Aconcagua.
Les prix varient: Sajama toujours gratoche je pense, Aconcagua permit reuch.

Si vous avez votre matos et faites un sommet facile avec peu de crevasse (un mouflage à 6000m doit être sympa!) tu peux le faire sans guide.
Ca s’est surtout votre niveau et les infos que vous avez sur le sommet qui déterminent.

Après entre un petit 6000 et un gros 6000 il y a un gouffre.
Car la hauteur du dernier bivouac détermine beaucoup le portage et la qualité de ton matos.
Et à moins de 6500/6600 ce n’est pas forcément une expé, en Amérique du Sud tu es très vite à 4000/4500m selon les endroits.

Bref tellement de pays/législations différentes, de montagnes plus faciles que d’autres.

Ce qui est sur c’est que les 6000 (et plus) il n’y en a pas dans moults pays non plus.

J’avoue ne vraiment pas apprécier les généralites.
Et là on avait un critère de solitude de la part du créateur du post…

Et pourquoi on ne peut pas, directos, faire sa bouffe soit même?
Ou, directos, porter soit même (excellent moyen de s’acclimater)?

Et donc je ne penses pas, aussi, qu’au delà de 6000 soit forcément dangereux, encore une généralité reloux!

En effet Unturuncu, Parinacota, Stock Kangri… dangereux en quoi de particulier qu’une expé pro rendrait bien moins dangereux?
Bref pourquoi forcément de l’assistance?
Bon après ces sommets se font sans expé.
Mais le Lénine, un 7000, des gens le font sans agences/expés pro, et après?
Idem au Tadjikistan, en Argentine.

Je trouve que tu vends pas mal la peur là.

Pourquoi vouloir toujours aller plus haut ? J’avoue qu’à mes débuts je rêvais aussi « d’altitudes mythiques ».

Puis, après m’y être confronté, bien que j’ai plutôt toujours bien supporté l’altitude, j’ai trouvé ca bien chiant.

Faut s’acclimater, ca prend du temps. Quoi qu’il arrive, en altitude, on avance pas, on a l’esprit embrumé. En cas de pépin, c’est plus dangereux qu’à l’accoutumée. Bref pour moi, que des inconvénients.

Bien loin du sentiment de plénitude que nous envahit lorsqu’on fait une belle ascension sur un beau sommet en pleine possession de ses moyens, physiques et intellectuels. Ceci dit, je connais d’autres personnes qui kiffent l’altitude.

En plus j’ai remarqué que les montagnes les plus hautes n’étaient pas forcement les plus belles.

Voilà mon petit avis sur la question, qui ne t’avance pas beaucoup j’imagine. Mais bon ca vaut le coup de se poser la question.

(Une idée quand même en passant : les 3 sommets du Tronador puis sa traversée à l’automne. Refuge non gardé, idéal pour attendre dans la tempête (fréquente là-bas) technique mais pas extrême, les crêtes et des arêtes sauvages à explorer. Peu de monde, une nature originelle, ah douce rêverie )

Et le Tadjikistan.

Sinon, l’Inde ça devrait être moins cher que le Népal.
/viewtopic.php?id=230225

[Elie]
Pas tout à fait d’accord… Si l’on aime les beaux glaciers, les panoramas à 360 etc, bah faut monter…

Va d’abord voir des photos du Tronador, on en reparle ensuite :wink:

[quote=« Elie, id: 1754354, post:8, topic:155852 »]

Va d’abord voir des photos du Tronador, on en reparle ensuite ;)[/quote]
Effectivement on peut toujours tout réfuter… Ceci étant ça doit aussi demander un peu d’engagement… :slight_smile:

Elie, moi, par exemple, l’altitude je m’en fout.

En effet il y a pleins de 4000 ou 5000 qui n’ont rien de particulier.
Par contre le toit de l’Islande, dépassant à peine les 2000m est superbe, l’Osorno (Chili) aussi, le Tronador…

Cependant les paysages de la Cordillera Blanca, du Pamir, du Karakorum, du Sud Lipez… avec leurs volcans secs et désolés, ou ces immenses faces raides en glace car il y fait si froid, c’est quand même autre chose.

Tronador? superbe montagne, juste que la Patagonie c’est quand même un superbe endroit pour surtout observer les nuages!

Bref moi je n’ai jamais rêvé d’altitude, je trouve même ça carrément chiant vu les contraintes.
Et je préfère deux semaines de treks en montagne à deux semaines à être sur une montagne.
Mais cela dit il y a des endroits du monde où, comme l’a dit Hedera, tu es obligé de monter assez haut si tu veux y voir quelque chose.

bon, mis à part la polémique grandissante qui finira par pourrir le post; Il semble que le plus indiqué dans votre cas soit une expé dejà arrangée en partant; mieux vaut vous diriger vers une orga reconnue faisant des sommets soit dans les andes; soit au népal; mais j’ai vu que pour le népal, ca se compliquait un peu ces derniers temps (voir les derniers messages du forum). Sinon, reste le Kili… mais choisissez bien votre voie d’ascension; la machame est vachement fréquentée -ca fait plus rando que expé- :wink:

en tout cas, bonne chance, et faites des retours :wink:

Deux avis diamétralement opposés ont été donnés :

  • possible d’après sebbsm,
  • non, organisateur marchand obligatoire pour les autres …

Il est probablement possible pour sevenup de contacter sebbsm afin d’obtenir des infos plus précises sur la manière de s’organiser dans le cadre de son approche.

Ce qu’écrit Elie me semble assez intéressant pour alimenter la réflexion de Sevenup, il serait peut-être temps de lui communiquer de vrais « tuyaux » pour répondre à son autre question :

Quant à Du Calme mis à part l’huile qu’il jette sur le feu en faisant l’apologie de « Franck Pitula », je ne vois pas ce que son intervention apporte, donc à éjecter !
D’autre part je ne comprend guère son adoration car les infos étalées sur internet concernant « Franck Pitula » ne montrent rien de plus que quelqu’un qui a les moyens (financiers et temps libre) de se payer du bon temps à haute altitude.

Posté en tant qu’invité par Du calme:

Personne n’a écrit qu’il fallait obligatoirement passer par une agence. Il faudrait peut être lire et arrêter le couplet prépubère « je sort de mon squat mais je fais de la montagne ».

C’est bien évidement beaucoup plus nuancé : passer par une agence présente des avantages et des inconvénients.

A l’instar des débuts en escalade, alpinisme, ski, toutes les options sont permises :

  • On peut démarrer seul dans coin. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut ne pratiquer qu’avec des professionnels. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut démarrer avec un club. Ca présente des avantages et des inconvénients.
  • On peut … Ca présente des avantages et des inconvénients.

La règle est qu’il n’y a pas de règles. Mais généralement, l’utilisation de l’ensemble de ces possibilités est souvent le plus intéressant si on souhaite progresser à un coût raisonnable sans trop prendre de risques « inutiles ». Un « stage » avec un pro, un club, ou tout autre personne qualifié permet d’acquérir des bases solides de la pratique qu’on utilisera dans ses propres sorties.

C’est la même chose pour les expéditions. On peut bien évidement y aller seul sans rien connaitre et apprendre sur le tas en faisant les mêmes conneries que tout le monde. Mais, on peut également y aller la première fois avec des personnes qui connaissent déjà le sujet (pro, club etc).

Enfin bon. C’est du simple bon sens. Mais, il faudrait vouloir répondre à seven up et pas juste justifier votre pratique !

Si on a de l’argent, il ne faut pas hésiter à l’utiliser pour se former, ou même pour pratiquer son activité favorite.

La question est mal posée. Il y a des centaines de sommets. A ta place, je me rapprocherais de mon club et trouverais des personnes souhaitant faire le même genre d’expé tout en ayant de l’expérience. Il y a « énormément » de personne faisant cela.
Mais sans expérience d’une expé, ça me semble délicat de chercher des réponses sur un forum car tu ne sauras pas séparer le bon grain de l’ivraie. Sur c2c, tu as des personnes avec beaucoup d’expérience, d’autres sans trop expérience. Mais, la capacité à poster n’est pas nécessairement en relation avec l’expérience du posteur ! Bien au contraire.

Je serais presque du même avis que Sebbsm quant à la possibilité de partir seuls.
L’été dernier je suis partie au pic lenine avec un coéquipier qui s’est fait la malle dès le cb, sachant que c’était ma première expérience en haute altitude et mon premier voyage en Asie. S’il était resté, nous aurions tout fait seuls (quant à moi, j’ai heureusement bénéficié du coup de main d’un guide qui m’a prêté une popote et une tente 4 saisons _ le coéquipier ayant repris ses billes _ et m’a permis de m’encorder sur la zone crevassée. Et j’ai fait le sommet seule… Ce qui procure une sensation bien étrange d’ailleurs).

Ceci étant, rendons à césar… Ça m’a bien arrangé que Jérôme (le coéquipier qui s’est barré) ait préparé un peu le départ, même s’il s’y connaît plus en glaces à l’italienne qu’en glaciers kirghizes. Pour moi, le plus compliqué est la préparation pour une course ou une expé dans un pays inconnu (carto souvent absente ou obsolète, transport jusqu’au départ de l’expé, achat de gaz et bouffe pour l’expé, météo, fréquentation, possibilité de repli, secours ou non, emplacement des camps, choix du style d’ascension: escargot ou aller-retours, etc). Et j’espère croiser un(e) partenaire potentiel(le) pour repartir, en Asie ou en Amérique latine, peut-être pour un sommet à peine plus technique cette fois.

Bref, seul c’est possible. Avec quelqu’un qui sait préparer c’est plus simple. En prenant un pack tout simple auprès d’une agence (ex: accès aux tentes des camps d’ascension, conseils pour l’ascension, ravitaillement en gaz, mise à disposition d’une radio, éventuellement transport jusqu’au départ et retour) c’est pas mal aussi.

[quote=« seven up, id: 1754151, post:1, topic:155852 »]Bonjour à tous,

Au-delà du budget de 3-4000€ par personne (on est deux), on se demande… :

  • Est-il sérieusement possible de partir sans guide ni organisation préalable, tout en préparant les visa et permis à l’avance et à distance ?

  • Existe-t-il un sommet pouvant répondre aux critères pré-cités ?

D’avance merci pour vos témoignages et pour votre expérience ![/quote]

Seb en fait des tonnes, mais, il est comme ça, point. Et ça tombe bien cela rentre dans le cadre de « partager son expérience ».

Pour ma part :

Première question : Comme presque n’importe quoi en dehors d’un séjour dans l’espace, oui, il est possible et réaliste de tout faire soi même en glanant toutes les infos possibles et en faisant preuve de discernement et de lucidité quant aux objectifs.

Second point : Cela a été abordé, effectivement, il y a beaucoup de sommets qui correspondent. Tout dépend ensuite de tes critères esthétiques, approche, vie sur place, temps disponible, isolement, engagement. Là encore, juste une petite recherche sur la base C2c avec tes critères devrait te donner quelques pistes.

Enfin, pour ma part, si je dois (et j’aimerais bien !) un jour faire une expé, que ce soit à 5000 ou à 8000m, j’aimerais dans la mesure du possible le faire par moi même. En cordée de deux, en portant, en cuisinant. Et comme je ne suis pas buté, et surtout, que je gagne un peu mieux ma vie que le Smic, si j’en ressens le besoin, je prendrais un guide, voir je passerais par une agence. Rien n’est arrêté, et c’est au feeling.

Je n’ai pas d’expérience solo en montagne à l’étranger. Pourtant je pars faire seul une diagonale du Zanskar établie sur carte, à la carte, et je compte bien aller visiter le Stok également en solo. On est d’accord, c’est pas la Face N de l’Everest… Tout ça pour dire qu’organiser, c’est un gros taf, mais que ça se fait pour beaucoup de chose :wink:

Bonjour, Sevenup

Tout le monde a un peu raison sur ce coup, en avançant par ci, par là des arguments valable, au delà des quelques invectives qui fusent.

Il est clair que commencer une activité de montagne dans un club est l’idéal car il présente l’avantage de disposer d’encadrant de bonnes compétences à un coup raisonnable, en cumulant la convivialité d’une pratique collective et de rencontre.

L’étape d’une expédition lointaine, éventuellement en haute altitude, pour ma part j’ai pris le temps de l’envisager bien plus tard. Alors même que je sentais en moi-même plus de compétences alpines et d’autonomie. Tout cela permettait justement d’envisager des excursions avec un budget raisonnable, car il faut bien le dire les expéditions de type commerciale sont relativement cher. Partir également avec un club en expédition c’est également un certain investissement souvent moindre qu’avec des professionnels. Pour donner une exemple : le Pic Lénine coûte disons entre 3500/4000 euros avec un professionnel européen, 1500 euros avec un professionnel kirghize, 700 euros tout compris en autonomie totale. Dernièrement revenant tout juste du Khan Tengri j’ai dépensé environ : 850 euros également en comptant le vol d’avion depuis Lyon/Paris A/R et l’hélico de retour vers Karkara. Par ailleurs choisir un club pour partir en expé avec, ca n’est pas vraiment le critère pour entrer dans un club. Le but de départ étant plutôt d’apprendre la montagne dans le partage et l’entraide (en tout cas c’est comme ca que je le vois). D’autre part ce ne sont pas tous les club qui partent loin. On peut donc être frustré parfois par le peu d’esprit d’aventure de certain…

Pour le financement, ce ne sont que des exemples et le context est effectivement différent pour ma part car j’ai quelques opportunités d’organisation qui facilite un peu le travail sans pour autant bénéficier de services gratuits.

Mais sauver de l’argent, ne peut-être le seul critère, car les conditions de l’ascension se trouve radicalement différente : moins de confort, des charges de portage plus lourde, moins de services, donc au final plus éprouvant. J’imagine qu’une expédition bien faîte peu avoir ces bons cotés, voire plus « reposante ». Comme autre critère de choix, il faut savoir ce que l’on recherche : est-ce un défi personnel concernant l’altitude, ou bien un esprit d’aventure ou d’exploration qui n’implique pas forcément un exploit. Pour ma part j’en suis un peu revenue de l’ivresse de la haute altitude, peut être en adoptant un point de vue plus raisonnable du genre : j’aimerais bien en revenir vivant et si possible en un seul morceau. Mais ceci ne peut tenir de conseil, car chacun doit bien vivre sa propre expérience (cela vaut pour messieurs les donneurs de leçon).
Je partage maintenant le point de vue qu’il faut de tout cela en retirer du plaisir ou tout du moins un juste équilibre entre le plaisir et la souffrance (il ne faut pas se voiler la face, la haute altitude est dure !).

Dans tous les cas de figure, plus d’autonomie personnel dans la pratique de l’alpinisme ne peut être qu’un plus lorsque l’on affronte les dures conditions d’une expédition en haute altitude voire même ses insatisfactions.

Quant à ce qui est d’établir qui aurait ou n’aurait pas le droit de s’exprimer selon son carnet de course est franchement déplacé ici. Car croyez en moi ma propre expérience, il ne faut pas se fier aux apparences et rester franchement humble en montagne, un esprit qui devrait animer les rédacteurs.

J’en viens aux lieux qui paraissent les plus opportuns pour combiner ces critères pour une première expédition. Vous l’aurez compris un endroit qui me tient à coeur : la Kirghizie (encore me dirais vous, certes):

  • un avantage imbattable en terme de prix d’avion : continental et proche de l’europe
  • une montagne pour commencer la haute altitude : le Pic Lénine et surtout autour avec quelques sommets très abordables entre 5000/6000 car on n’est pas obligé d’être focalisé sur le 7000 du Lénine mais sur d’autres objectifs plus modeste tout en bénéficiant de l’infrastructure en place
  • des tonnes de montagnes plus modeste (autour de 4000) mais qui permettraient de satisfaire l’esprit d’aventure et d’exploration à un cout tout à fait modeste contrairement à certaines expéditions dans des coins reculées de la planète. Je réalise avec Vladimir Komissarov un guide de l’alpinisme qui comporte déjà 250 pages

Mais attention d’autres coins de la Kirghizie sont plus exigeant : comme le Tien-Shan central, où je déconseillerais fortement de partir seul :

  • des bédières affolantes qui t’emporterait sans laisser de traces
  • des avalanches en pagaille
  • un vent de folie
  • une neige de dingue qui enfoui totalement les tentes
  • des crevasses béantes

Bref un coin où il faut impérativement partir avec des personnes de confiance, que l’on connait très bien et qui possède les mêmes compétences alpines (ce qui fut effectivement le cas cette année). Ce n’est pas un lieu propice à l’improvisation !

Après la Kirghizie, le deuxième lieu qui recueillir mes faveurs est l’Amérique du sud. En effet dans ces coins, les expéditions commerciales sont en général moins légion, et l’on retrouve donc plus cet esprit d’aventure et de liberté. Et les infrastructures existantes se prêtent plus à l’autonomie. Hormis le prix d’avion, le reste est effectivement beaucoup plus abordable qu’au Népal par exemple. Je trouve que c’est un bon compromis pour des souvenirs qui sont également inoubliables. Pour tout dire je brûle d’envie d’y retourner, n’y étant allé qu’une fois en Argentine.

Henri Lévêque

Sans faire le lèche cul LTE est LA personne qui m’a permit d’envisager d’aller au Lénine (car en mode pas reuch) et fait connaitre le coin de montagne le plus incroyable que j’ai vu: le glacier de l’Engylchek.
Pourtant il n’est pas pro d’une agence… n’a rien à vendre mais que des infos à donner…
Curieux ces gens que l’on rencontre sur le forum…

Pour les gros 6000 andins du Chili/Argentine le plus gros blem c’est bien souvent le transport.
Dans le désert, avec peu d’eau.
Et de façon général pour les 6000 je trouve que le vrai blem c’est ça: se rendre au camp de base sans dépenser une fortune.

Argh! vu que tu n’as pas d’expérience il serait donc bon que tu ne nous donne pas ton avis! :wink:

Et surtout que tu ne lise pas les infos que j’ai mis sur le forum à propos du Stok Kangri.

[quote=« seb bsm, id: 1754545, post:18, topic:155852 »]

Argh! vu que tu n’as pas d’expérience il serait donc bon que tu ne nous donne pas ton avis! :wink:

Et surtout que tu ne lise pas les infos que j’ai mis sur le forum à propos du Stok Kangri.[/quote]

Digression : j’avais lu ta sortie au stok, très intéressant en complément du bouquin sur le ladakh.
Je viens en revanche de découvrir ton trajet du Kanji la ! Très intéressant, puisque ce sera mon départ ! :wink:

N’hesite pas à dormir avant le col histoire d’y aller le matin. De ce côté là il y le glacier, donc de l’eau.

Du sommet/crête au-dessus du Kanji-la le K2 et les gros 7000 du Saltoro sont monstrueux!

Mais pas de digression, surtout à propos de pauv’ rando à deux balles!