Oui, si l’eau est calcaire elle dessèche la peau…
Plus sérieusement… Ma vision des choses est qu’un refuge doit proposer un abri, une place de couchage, un système de chauffage, et éventuellement de quoi se restaurer en cas de nécessité. P’tet bien que je pense cela parce que j’ai le courage et les capacités de monter ma nourriture, ma popote et souvent ma tente.
Je ne serais pas choquée si la politique s’inversait et que les refuges deviennent uniquement cela : un point d’accès ou un lieu de repli, sécurisé, gardé par des salariés payés forfaitairement pour assurer l’accueil, la propreté, et la sécurité des occupants. Des gardiens qui auraient donc un peu de temps pour « veiller » sur « leur » bout de montagne, y compris observer la faune et la flore, la météo, et bien-sûr les arpenteurs de tous poils. Mais pour ça, il faudrait qu’ils puissent prendre les jumelles au lieu de passer leur temps à préparer des rôtis et des tartes aux myrtilles, à nettoyer les douches, à réparer un onduleur ou une VMC… Bref au lieu de gérer leur établissement comme un hôtel d’altitude.
Et pour ce qui est de se rémunérer sur d’autres choses… Pourquoi pas si l’impact est très, très limité, et assumé : portage des denrées par mule ou à dos d’homme (ou de femme d’ailleurs) par exemple. C’est vrai que le prix de la bière risque alors de monter…
Tiens au fait, pourquoi y a t il des robinets au refuge de tête rousse alors qu’ils ne fonctionnent pas et que la bouteille d’eau coûte, de mémoire, 5€ ?