Faut il toujours faire confiance aux médecins spécialistes ? Escalade

Posté en tant qu’invité par Question:

J’enfonce peux être une porte ouverte, mais il s’agit d’une question importante à mon sens.

Très grand sportif, il m’arrive de me blesser régulièrement (escalade = doigt, etc).

Il m’est donc arrivé de côtoyer et prendre rendez-vous avec des « spécialistes de la main » particulièrement main du grimpeur.
Pour certaines douleurs, ces spécialistes ne voyaient aucuns problèmes à ce que je regrimpe, même par dessus cette douleur.

Chose faite, mais douleur présente… douleur qui s’atténuait avec du repos qui du coup, après une confiance envers un « spécialiste », reviens et retarde la guérison totale.

Avez vous déjà été dans une situation similaire ? Que faire ? Doit on faire confiance à des personnes « trop qualifiées », qui probablement pense trop vite avoir la bonne réponse par expérience ?

Merci d’avance.

Bonjour,

Si le médecin choisi est véritablement spécialiste des sports de montagne, il en sait forcément plus que la plupart des autres personnes. Ensuite, chaque patient est un cas particulier, certains ont besoin de se reposer plus avant de reprendre énergiquement et rapidement ensuite, d’autres ont besoin de se forcer pour reprendre petit à petit et dès que possible, il n’est pas possible de donner un conseil adapté à tous les blessés. Souvent, les kinés spécialistes arrivent à donner des conseils plus personnalisés, parce qu’ils suivent l’évolution plus régulièrement pour un patient, au lieu de ne le voir qu’1 ou 2 fois comme le médecin.

Bernard

(finalement non)

Posté en tant qu’invité par bobologue:

[quote=« Question, id: 1718100, post:1, topic:151901 »]J’enfonce peux être une porte ouverte, mais il s’agit d’une question importante à mon sens.

Très grand sportif, il m’arrive de me blesser régulièrement (escalade = doigt, etc).

Il m’est donc arrivé de côtoyer et prendre rendez-vous avec des « spécialistes de la main » particulièrement main du grimpeur.
Pour certaines douleurs, ces spécialistes ne voyaient aucuns problèmes à ce que je regrimpe, même par dessus cette douleur.

Chose faite, mais douleur présente… douleur qui s’atténuait avec du repos qui du coup, après une confiance envers un « spécialiste », reviens et retarde la guérison totale.

Avez vous déjà été dans une situation similaire ? Que faire ? Doit on faire confiance à des personnes « trop qualifiées », qui probablement pense trop vite avoir la bonne réponse par expérience ?

Merci d’avance.[/quote]

Posté en tant qu’invité par marketing::

  • la medecine n’est pas une science exacte (certains diront pas une science tout court)
  • chaque patient réagit différemment
  • le medecin n’est pas un chaman doté de pouvoirs magiques

donc evidemment que parfois les medecins se trompent, mais il reste que ce sont les mieux placés pour donner des conseils. Rien n’empeche de voir plusieurs medecins.

Posté en tant qu’invité par DOCDOC:

Si le doc ne prescrit rien de plus :

  • pas de nouvelle visite
  • pas d’examen complémentaire
  • pas de si de ca

enfin si le médecin ne fait pas tous pour te revoir et avoir de nouveau honoraire (même en public les medecins ont le droits à 20% d’actes privés)… Ait confiance :

  • il n’est pas vénale
  • il fait son job
    Il peut se tromper mais ça première intentions et bonne… (Ou alors ton cas rapporte pas assez…)

A+

hola,
serait’il possible de mettre en place un paiement échelonné au résultat?
1/3 en premier paiement:visite et diagnostic
2/3 en second paiement SI bon ciblage de la pathologie+traitement adéquat et efficace.

hola,
Un des travers récurrent de la médecine occidentale est de traiter uniquement la pathologie sans vraiment rechercher les causes et les traiter, il traite uniquement « la maladie »(ex:une grippe=tel traitement chimique +repos)
Comme un mécanicien qui change que la pièce défectueuse sans se demander comment la panne est survenu:tu reparts donc avec un véhicule qui "fonctionne"et la possibilité que la panne se reproduise ou se répercute sur un autre organe.
Malgré çà une évolution apparaît et l’on voit maintenant quelques médecins inclure dans leur pratique d’autres méthodes:principalement orientale au vision plus holistique(globale) des pathologies.
Essaye le shiatsu.

Posté en tant qu’invité par Medecinoccidental:

La cause est simple : c’est l’escalade.

Le remède est simple : arrêter l’escalade.

Non car un médecin n’a pas l’obligation de résultats mais de moyens, ce qui est logique

[quote=« pyren, id: 1718274, post:8, topic:151901 »]hola,
Un des travers récurrent de la médecine occidentale est de traiter uniquement la pathologie sans vraiment rechercher les causes et les traiter, il traite uniquement « la maladie »(ex:une grippe=tel traitement chimique +repos)
Comme un mécanicien qui change que la pièce défectueuse sans se demander comment la panne est survenu:tu reparts donc avec un véhicule qui "fonctionne"et la possibilité que la panne se reproduise ou se répercute sur un autre organe.
Malgré çà une évolution apparaît et l’on voit maintenant quelques médecins inclure dans leur pratique d’autres méthodes:principalement orientale au vision plus holistique(globale) des pathologies.
Essaye le shiatsu.[/quote]

Faux et archi-faux. la médecine s’occupe justement de rechercher les causes d’une pathologie et sûrement pas de filer des tisanes avec des massages pour tout et n’importe quoi comme les « médecines alternatives » qui ne peuvent pas proposer d’examen complémentaire pour aller au fond du pb.
ton exemple de la « grippe » est particulièrement mal choisi : les symptômes sont suffisamment équivoques pour ne pas lancer toute une batterie de tests à chaque patient pour confirmer ce que le médecin suspecte dans 99% des cas. Mais si le mal persiste au-delà de ce qu’on attend, là les examens seront mis en oeuvre.
et d’ailleurs dans le cas de la grippe, qu’est-ce que tu veux traiter d’autre que la pathologie? à part faire de la santé publique pour éviter la propagation de l’épidémie?

Bonjour,

Ben, justement, comprendre pourquoi certains patients ne l’attrapent pas, alors que beaucoup l’attrapent. Sont-ils déjà vaccinés, voire naturellement ? Pas dans le cas des jeunes. Ont-ils une résistance naturelle depuis toujours ? Pour certains, oui, mais manifestement pas tous, puisqu’il y a des gens qui sentent bien qu’ils ont des périodes où ils n’attrapent « rien » et d’autres où ils attrapent « tout ». Ont-ils la chance de ne pas avoir été en contact avec le virus malgré les personnes contaminées autour ? C’est invraisemblable. Ou bien ont-ils à ce moment là une résistance supérieure, qu’il conviendrait de savoir développer ? Ces questions là sont pertinentes, et les médecins n’ont pas toujours le temps d’y penser, ou n’ont pas encore la réponse faute d’études sur le sujet. Les médecins « parallèles » tentent d’y répondre, mais assez souvent complètement à côté de la plaque faute d’études sur le sujet, et faute de volonté réelle de faire des études sur le sujet. Le principal problème, c’est que la plupart des études sont financées par les laboratoires pharmaceutiques. Et ça ne les motive pas de financer des études pour conseiller d’améliorer son régime alimentaire et d’y ajouter quelques épices ou vitamines naturelles plutôt que d’acheter des médicaments. Seule la recherche publique indépendante permettrait d’avancer vraiment dans l’intérêt des patients.

Bernard

@ bernard : tu confonds le rôle du médecin et celui du chercheur. le médecin est là pour soigner l’individu. le chercheur lui est là pour étudier la maladie, sa propagation sa transmission et son traitement.
concernant les études par les labos, je pense au contraire qu’il y a actuellement beaucoup d’études sur l’alimentation, les produits ou plantes naturelles et comment ils peuvent prendre place auprès des médicaments « chimiques ». et c’est une source de croissance pour les labos, donc je ne pense pas qu’ils s’en désintéresse. même si il faut pas les prendre pour des anges non plus;

[quote=« banzaï fred, id: 1718520, post:13, topic:151901 »]@ bernard : tu confonds le rôle du médecin et celui du chercheur. le médecin est là pour soigner l’individu. le chercheur lui est là pour étudier la maladie, sa propagation sa transmission et son traitement.
concernant les études par les labos, je pense au contraire qu’il y a actuellement beaucoup d’études sur l’alimentation, les produits ou plantes naturelles et comment ils peuvent prendre place auprès des médicaments « chimiques ». et c’est une source de croissance pour les labos, donc je ne pense pas qu’ils s’en désintéresse. même si il faut pas les prendre pour des anges non plus;[/quote]
Je plussoie et je rajouterai que si les labos s’intéressent actuellement à la diététique et autres approches naturelles, c’est uniquement pour des raisons mercantiles. En effet de plus en plus de gens se tournent vers le bio, naturel et plantes car elles ont peur du tout chimique ( certainement à juste titre!). Donc les labos peuvent se faire des tunes sur un marché en pleine croissance !
Par contre, on va vite remarquer que le tout naturel n’est pas forcément anodin et un médicament à base de plantes peut être dangereux! Essayer le millepertuis à haute dose ou dans certaines situations. Sinon j au vu un patient finir avec une greffe rénal car il soignait ses douleurs avec des plantes prescrites par un « soigneur ». Malheureusement pour lui, il avait à la base des problèmes rénaux et la plante en question etait néphrotoxique.
Une dernière remarque, bcp de princies actifs créés par la chimie se retrouvent dans la nature. Un exemple éloquent est le tramadol, un opoide faible crée de toute pièce par les firmes pharmaceutiques dans les années 70. Une étude parue il y a 3 ou 4 ans montre que le tramadol est utilisé depuis des siècle par un peuple d’Afrique qui utilise un arbre dont l’écorce contient du tramadol!
Donc il ne faut pas croire que l chimique ou le naturel est mieux, il faut juste raison gardée et bien comprendre que quelque soit le médicament, il y a des risques et des effets secondaires. Oui aux médecines alternatives, mais uniquement avec des personnes correctement formées, c’est-à-dire avec un vraie formation médicale de base!

Bonjour,

Oui, c’est bien ce que je crains, que les labos soient plus motivés par se faire des tunes que par être efficaces. En ce qui me concerne, étant victime de rhinites assez fréquentes, je m’étais intéressé aux traitements possibles. J’ai trouvé « admirable » qu’un industriel arrive à commercialiser le Rhinoterm, très cher appareil destiné à guérir les rhinites en soufflant de l’air chaud dans les narines, alors que l’étude faite sur cette technique par celui qui l’a inventée a reconnu son inefficacité quasiment certaine :
http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=369525
Je pense que l’honnêteté et l’objectivité de cet inventeur (qui a par ailleurs obtenu un prix Nobel de médecine) est bien plus grande que celle des industriels.
Depuis, sur les conseils d’une amie ayant l’habitude d’être très à l’écoute de son corps, j’ai découvert que le meilleur moyen de ne pas souffrir de mes rhinites, c’est d’adapter mon activité physique et le lieu de mon activité physique à l’intensité des rhinites. Courir à la bonne vitesse, dans un endroit pas trop ensoleillé, peu venté, me permet de faire disparaître ces rhinites. Après, j’ai adapté la technique au ski de rando. Arrêté, ou trop lent, mais aussi trop rapide, j’ai le nez qui coule. Quand j’ai trouvé le bon rythme, le nez ne coule plus, je peux avancer beaucoup mieux et beaucoup plus longtemps.
En plus, un professeur de Yoga m’a incité à prendre conscience de choses auxquelles on ne fait pas attention : pourquoi avons-nous 2 narines, est-ce que nous sommes conscients que nous utilisons en fait une seule narine de manière prépondérante, mais que ce n’est pas la même tout le temps, comment des exercices simples de respiration contrôlée et alternée permettent de rétablir un meilleur fonctionnement des narines et de leur alternance. Bon, ça peu paraître un peu ésotérique, mais il semble quand-même que le hasard naturel ait amené à sélectionner ce qui nous est favorable plutôt que le contraire, donc cette compréhension du mécanisme des narines semble intéressante à approfondir. Les études Irm montrent que le phénomène existe chez presque tout le monde, mais que beaucoup n’en sont pas conscients. La muqueuse nasale se congestionne alternativement sur un côté puis sur l’autre, avec une périodicité de 4 à 6 H, parfois plus rapide. Une hypothèse serait que la muqueuse a besoin de se protéger, laissant le relai à celle de l’autre narine. Si on dépasse les capacités de protection, les 2 narines se protègent à la fois et on se retrouve avec le nez complètement bouché ou qui coule.

Bernard

Non, définitivement pas.

Il y a trois ans je me suis fait une rupture totale de poulie. Un truc propre: position arquée, zip de pied, l’arquée tient bien puis un grand « CLAC » caractéristique et douleur vive dès que je lâche la prise. Gonflement immédiat.

Inquiet, je vais le lendemain aux urgences (on ne sait jamais, un médecin devrait connaître?). Diagnostic: entorse, 15 jours d’arrêt.

Bon, assez surpris, j’y crois pendant deux jours. Je réalise que je ne peux plus plier le doigt. Je vais voir un spécialiste de la main dans une clinique Parisienne. Trois minutes montre en main pour la consultation, le médecin qui n’a pas touché mon doigt diagnostique rupture de tendon. Je lui suggère que ce soit une poulie et de faire une image médicale. REFUS! « les alpinistes ne se cassent jamais cette poulie, alors en escalade! »

Bon là dessus j’essaie de prendre les choses en main (du coup on est déjà à deux semaines de non immobilisation). Je prends RDV pour une échographie puis scanner (puisque aucun médecin ne me guide!) chez moi à Gap. Mais à l’imagerie ne sachant que chercher ils ne m’ont diagnostiqué qu’une tendinite, reprise du sport quand je veux. (les tendinites qui font « clac » en arquée, faut quand même avoir aucune notion de biomécanique!)

enfin je me fais recommander un « vrai » médecin (ici on ne peut faire de pub) de la main. Sans rien lui dire il a trouvé la rupture totale en examen clinique de moins d’une minute (premier médecin à toucher le doigt!), diagnostique ensuite confirmé par imagerie médicale. (du coup sans médecin j’avais réussi en une minute à faire un diagnostic bien meilleur que les 4 premiers que j’ai vus…)

Mais il s’était déjà passé 6 mois depuis la blessure, plus rien à faire. J’ai mis un an et demi à m’en remettre, et encore…

C’est une expérience personnelle mais j’ai des exemples similaires pour plein d’autres parties du corps dans mon entourage. Donc non, il ne faut pas faire confiance aveuglément. Ce serait une énorme bêtise de jugement!

[quote=« bernard guérin, id: 1718508, post:12, topic:151901 »]

Bonjour,

Ben, justement, comprendre pourquoi certains patients ne l’attrapent pas, alors que beaucoup l’attrapent.[/quote]
Tout d’abord, il faudrait plutôt écrire: certains l’attrapent et beaucoup non (heureusement !).

Ensuite, rien de mystérieux, tout dépend de l’état des mécanismes de défense de chacun, variables en fonction d’une vaccination, de l’âge, de la forme physique du moment, d’éventuelles maladies, de la prise de certains médicaments…

Il y a longtemps que les mécanismes immunitaires sont connus, que veux tu de plus ?
La meilleure prévention, comme pour d’autres maladies virales ou bactériennes, reste la vaccination et l’hygiène.
Egalement à disposition des compléments alimentaires censés stimulés l’immunité, l’homéopathie…

Salut,

Tu sais ce qu’il propose comme traitement si c’est diagnostiqué rapidement ?

Oui, dans mon cas c’était l’opération. Le chirurgien ayant douté des résultats d’une opération, pas d’intervention et perte de force dans le doigt à vie (enfin après on s’adapte, je sais bouriner en pan gullich même si l’idée est mauvaise).

En cas de rupture partielle, tu n’auras bien souvent que 45 jours de repos, et reprise en douceur.

hola,
Seulement 5% des médicaments prescrits sont efficaces, en plus les médecins français prescrivent « du médicament de marque » presque pas de générique.Nous vendrais t’on du placebo au prix du caviar?
Pendant ce temps les laboratoires augmentent leur bénéfice de 90%.Ce « vase communiquant » de pourcentage est d’ailleurs assez curieux.