Posté en tant qu’invité par ghisino1:
bon courage! je comprends tout et je suis solidaire.
mais:
« pseudo crise » mes fesses!
je me permets trois commentaires:
1)Je prends l’exemple de mes deux saisons de canyon. Même agence, peu de changements dans l’équipe et dans les produits. C’est une agence qui a mon avis bosse vraiment bien, d’ailleurs et pour d’autres la situation est pire.
De 2013 à 2014: baisse sensible du chiffre d’affaires. Les gens, aussi, en veulent vraiment pour leur argent et ont toujours l’arrière pensée « réflexe » qu’on veuille les arnaquer, c’est à dire on les arnaque sans doute sauf si on arrive à démontrer le contraire.
Cela entraine parfois des discussions assez tendues pour des histoires de 2 à 5 euros sur un produit qu’ils ont payé 50!
les seuls qui n’en font jamais une question d’argent, tout en étant hyper exigeants d’un autre point de vue, sont les très très (mais vraiment « très ») aisés. Eux, à mon avis, pourraient payer 3 fois le prix ordinaire sans souci, ce qu’ils recherchent c’est le maximum possible en termes de professionnalisme, qualité, petites attentions et adaptation « sur mesure ».
à mon avis les clients ordinaires, tout en ayant des ressources parfois bonnes, ont tous le même problème: ils se sont habitués à un train de vie qui est de plus en plus difficile de soutenir (et pas à cause d’une montée des prix…)
ce qui m’emmène à :
2) Je vis en France depuis 6 ans maintenant. J’ai bien senti une constante revue à la baisse des attentes pour le futur, en termes de travail et niveau de vie, de la part de tout le monde autour de moi.
Il y a ceux qui s’y attendaient et vivent ça « pas trop mal », et ceux qui ne s’y attendaient pas…
Certes on peut dire que moyennement on est pas dans la misère, mais est ce la définition de crise économique? Ça ne se fait pas plutôt en termes relatifs, par rapport au passé et à la croissance qu’on considère « standard »?
Enfin:
3)il ne peut pas savoir si les « gros achats » qu’il a eu étaient réellement raisonnables par rapport aux finances des acheteurs.
Je ne sais pas où j’avais lu, récemment, que être sur le fil du rasoir à niveau financier entraine parfois des décision impulsives et peu justifièes…
Encore, toute ma solidarité.