Posté en tant qu’invité par Vivibarb:
Bonjour à tous!
Aujourd’hui, pour ne pas rayer nos planches, Viv’ et moi avons eu l’idée, certes originale pour la saison, de faire une grande voie au Rocher de l’Homme. Nous voilà donc parties au petit jour, chaufferettes aux gants et la goutte au nez en direction du foyer de ski de fond pour enfin apprivoiser et caresser ce cailloux (hum…). Convaincues de ne pas faire que promener nos cordes, nous fendons le brouillard et traversons le fameux pont de la Salinière. Nous croisons ensuite la piste qui mène au lac Achard. Courageusement, nous la traversons et nous nous enfonçons encore plus profondément dans la forêt en direction de la crête (Brrr…). Malgré les obstacles tissés par les araignées, nous l’atteignons sans difficultés et sortant même du brouillard (qu’est qu’on est forte!). Mais là, tout se gâte: aucune trace de la sente de descente, pas une biquette pour nous indiquer l’accès, juste nous dans les épines. L’espoir chevillé au corps, nous commençons à explorer la crête, à droite, à gauche, à la recherche du sentier perdu. Toujours rien. Soudain, après 20 minutes de chasse aux champignons, un bout de corde rose nous appelle. Nous suivons les câbles qui lui succèdent. Après 10 minutes de via ferrata brumeuse, nous réfléchissons, observons et concluons que le rocher que nous convoitons sur notre gauche n’est pas le bon. Pourtant, brillant sous les timides rayons du soleil, des plaquettes nous font de l’oeil. Toujours enthousiastes, nous décidons de rebrousser chemin pour trouver le sentier des racketteurs de l’Eterlou (rassurez-vous nous nous sommes rien fait voler contrairement aux grimpeurs de Buoux, cf poste précédent). Au bout de la crête, que nenni, pas la queue d’un sentier! Heureusement, un dernier élan nous a ramené à la voiture. Les cordes ont apprécié la promenade, les papillotes nettement moins, et nous, nous sommes promis de revenir dés… que quelqu’un nous aura précisé l’accès.
D’où deux questions:
1/ Par où est-ce que c’est donc qu’on passe?
2/ A quelles voies correspondent les mystérieuses plaquettes que nous avons aperçues sur notre gauche, lorsqu’on regarde la Romanche. (Nous savons qu’il ne s’agit pas de celles de la « bite »)
Merci de votre pitié.