[quote=« J2LH, id: 1690423, post:8, topic:149392 »]Les clubs (je parle principalement du CAF) se sont construit sur le bénévolat, c’est leur logique de fonctionnement et si les adhérents s’inscrivent c’est parce que cette logique leur plait.
Pour la « professionnalisation » attention à ne pas confondre 2 choses :
- des BE embauchés plus ou moins ponctuellement pour encadrer des sorties, des stages, des cours
- des BE qui dirigent le club ou des activités au sein du club, c’est à dire qui sont responsables d’activités
Autant je n’ai rien contre la première situation ou ce sont des bénévoles qui sont décideurs, j’ai tout contre la seconde où les pros dirigent les amateurs.
Les professionnels de la montagne peuvent être des prestataires mais pas des salariés du club.[/quote]
Pour ce qui est de la seconde situation, je n’ai rencontré le cas qu’une seule fois dans un club CAF. Nous avions décider d’embaucher un BE pour une saison pour encadrer une activité d’escalade enfant.
Le BE apportait sa compétence à sa pédagogie, et il pouvait assurer une présence régulière d’une demie journée par semaine, ce qui aurait été plus difficile pour des bénévole.
Il s’agissait d’une mission ponctuelle, pour un temps borné. Je ne voit pas d’inconvénient à ce type de situation, dans la mesure ou le reste des activités Escalades continuaient à être assurées, le week-end et
en semaine par des bénévoles.
Je suis par contre personnellement totalement opposé à la généralisation de la première situation que je constate pour l’activité Alpinisme. Je rejoins en cela les raisons énoncées par Eric B.
J’ai pu observer dans plusieurs clubs CAF le non renouvellement d’une générations d’encadrants en alpinisme animés par un réel sens du bénévolat.
Du coup, il reste actuellement 3 types de sorties alpi en club CAF :
- Les sorties et les formations d’initiation niveau F à PD- que personne ne veut plus assurer et qui sont confiées à des guides souvent avec une participation financière des participants.
- Les sorties de niveau plus élevé réalisées avec des copains participants déjà pré-définis qui auraient tout aussi bien pu être organisées hors club
- les (rares) sorties F ou PD ouvertes à tous encore assurées par les (le) seul(s) encadrants encore habités de l’esprit du bénévolat.
Le troisième cas est devenu si rare que l’on ne peut plus parler d’encadrement bénévole de l’alpinisme au CAF. Par simple honnêteté, il me semble important de redéfinir des objectifs et des méthodes
qui ont actuellement totalement dérapées.