Pour commencer, puisque tu dois définir les caractéristiques des élèves, choisis un groupe de terminales option bac qui préparent leur épreuve. Ils grimpent entre 6b et 7a par exemple (7b max pour les garçons à l’option escalade au bac). Dans un profil déversant, ils/elles ont tendance à rester de face et à grimper en force. Le constat de la chute est souvent « pas assez de force » ou « pété au bout de 3 mouvements ». Ton objectif est donc de les amener à utiliser la lolotte pour mieux se caler et atteindre une prise éloignée sans se jeter comme des sangliers et finir en no-foot.
Ex : en dévers prononcé, tu crées un mouvement avec 1 pied moyen/mauvais au niveau du bassin (ou un peu plus) et bien écarté de l’axe de progression à gauche ou à droite. Tes grimpeurs vont soit le charger comme ils peuvent et essayer d’atteindre la prise suivante dans un mouvement d’épaule (en gardant la main opposée au pied) soit tenter la lolotte magique et y aller stat, ou presque. Dans le premier cas, le coût énergétique est supérieur. Si tu veux rendre la lotte plus obligatoire, tu mets une moins bonne main d’arrivée.
Ex : même style de mouvement mais cette fois tu demandes à la grimpeuse (pour changer) de bloquer la main devant la prise d’arrivée, sans la toucher, pendant 5 secondes avant de pouvoir l’attraper. Bon courage en dynamisant.
Après, ça reste un mouvement spécifique, il a ses limites et ses adeptes. C’est sûrement bon de l’avoir dans ses bagages mais ce n’est pas la réponse à tous les dévers. Du coup, tes élèves te diront « c’est nul ton truc, je suis encore plus pété comme ça et j’avance pas ». Dis-leur de faire de la dalle.
J’espère t’avoir aidé.