Arete E de Bionnassay

Posté en tant qu’invité par Julio:

Bien le bonjour !

On aimerait faire l’arête E de Bionnassay en aller-retour depuis le refuge Gonella en Italie pour ce début août, et on se pose quelques petites questions (je peux ? :slight_smile: ) :

Notre niveau en neige (arête, face, glacier crevassé, passage de rimaye, etc…) est estimé à PD+, et on a récemment bien pris goût aux petites traversées d’arête neigeuse en encordement rapproché corde tendue (genre arête N du Castor, vous allez me dire c’est pas du AD mais on a à la fois beaucoup aimé et passé l’aller-retour sans problèmes ou grosse angoisse)

C’est pourquoi on réfléchit plutôt sur l’aller-retour depuis le sommet E car on ne pense pas avoir le niveau requis pour passer « proprement » l’ensemble de la traversée « Durier/Bionnassay/Gonella », voir jusqu’au Mont-Blanc (car moins à l’aise en rocher). On profiterait alors d’un itinéraire plus court : « seulement » 700m de longueur d’arête à l’allée, et 4H de montée depuis le refuge pour un aller-retour tôt dans la matinée, plus sécuritaire.

Aussi, on a remarqué que pour les italiens (site web du refuge Gonella) cette course est cotée de PD+ à AD selon les conditions, ce qui nous rend plutôt optimiste au vu de notre niveau (après de longues discussions entre nous, on se demande toujours quelle est le « moyen » de monter d’une demi cotation en difficulté, si possible en autonomie : en faisant beaucoup de courses de même niveau ? avec un expérimenté dans le niveau ? stage/guide ? (vous allez me dire oui évidemment !), etc…)

(Sujet connexe : Je ne souhaite pas relancer l’éternel débat de « comment enrayer un dévissage sur une arête », ou « à partir de quelle inclinaison peut-on s’arrêter dans une pente de neige dure », mais le passage à « califourchon » (jamais essayé) est-il vraiment plus sécurité qu’une marche classique sur le fil ? (apparement à envisager sur cette course))

Du coup, avez-vous des infos en tout genre sur cette portion d’arête ? Début août ne vous semble pas trop « tard » dans la saison (arête plus effilée) ? Y-a t-il une technique infaillible pour ne pas s’accrocher une lame de crampon dans la guêtre ? (à part rester devant la télé :mad: )

http://www.tvmountain.com/video/alpinisme/7150-domes-de-miage-arete-de-bionnassay-mont-blanc.html
Voila en gros l’allure de l’arête de Bionnassay au mois d’Aout. Les meilleurs conditions de cette arête sont en été .
L’Hiver et le printemps l’arête est en glace .
Remonter l’arête de Bionnassay n’est pas très pratique , en raison des cordées qui descendent.
L’erreur ne pardonne pas sur cette arête . J’ai souvenir d’un film ou l’on voit Rebuffat qui teste la chute de son client « Haroun Tazieff » et qui enraye la chute en sautant de l’autre coté de l’arête . :smiley: Faut avoir du cran , mais c’est peut être la meilleurs solutions :slight_smile: .
Sinon j’imagine une cordée qui fait cette course comme tu souhaites la faire , dans la montée tu risques de te ressasser " putain d’arête ,qui faut redescendre" :cool:

Sauf que la vidéo est de juillet mais bon, ça ne change pas grand chose vu ce qu’il tombe en altitude en ce moment, on risque de la faire à skis si ça continue !
Blagues mises à part, on ne peut pas savoir à l’avance comment seront les conditions en août mais faire ça en AR, ça doit le faire, ce n’est pas si raide hormis le gaz de chaque côtés !

Tu t’en poses des questions toi, c’est bien !

En lisant ton message, on voit que vous avez bien tout regardé et que vous êtes motivés, c’est cool !
Mais quand j’arrive à la fin de ton message, ca me fait vraiment peur, tu dis :

Si tu poses cette question, j’imagine que cette situation t’arrive encore et que tu ne maîtrises pas à 200% le cramponnage.

Ensuite je vais voir le topo guide de ta course :

Bref, quand je termine de lire ton post, je me dis :
une personne qui se prend les crampons dans le guêtre + un itinéraire je cite « aérien et exposé » = Aie aie aie

Je n’aime pas décourager les gens mais je te déconseille cette course, en tout cas pour l’instant.
Vu ton message, faîtes d’autres courses pour maîtriser les yeux fermés la marche avec crampons. Par la suite vous pourrez vous orienter sur de belles courses d’arête, la TRAVERSEE DES DOMES DE MIAGE est très belle et me semble plus adaptée.

Après j’ai fais un raisonnement assez binaire en fonction des éléments que tu me donnes.
Ça se trouve tout se passeras bien et tu te diras en rigolant « il était ridicule avec son message de prévention »
.

Posté en tant qu’invité par Julio:

Hello Simon,

Pas de soucis pour ta réponse, c’est même plutôt bienveillant de ta part ! Là où tu n’a pas tort c’est que ça m’arrive encore quelques rares fois… mais en fin de journée et quand j’ai la tête ailleurs ! J’ai juste l’impression que mes guêtre à 10 € me font un peu des pieds d’éléphant et que je devrais les changer !

Si on s’engage, je tiendrais compte de la remarque de jp68 sur la gêne occasionnée par notre montée (ou notre redescente) par rapport aux cordées qui viennent de Durier en surveillant l’horaire.

les Italiens la font bien par là :

quelques photos (96) :
http://www.gulliver.it/mod_usr/itin_foto.php?id_gita=51920

et google traduction pour les commentaires :wink:

Posté en tant qu’invité par weshkhoya:

L’état de l’arête samedi dernier.
30cm de neige lourde et humide tombée dans la nuit de vendredi à samedi.
Tracé sur la première moitié de l’arête, ainsi que sur le glacier. Beaucoup de monde est passé dimanche donc l’iti doit être bien marqué s’il n’a pas reneigé par dessus.
Bon courage

Dans mes souvenirs, la partie la plus délicate de la traversée de Bionnassay est justement l’arête E très effilée (ça dépend bien sûr des conditions).
Perso, je commencerais pas par ça comme 1ère course AD neige. Il y en a des un peu plus faciles : Dômes de Miage (pas AD, mais super joli), arêtes de Rochefort,…

Posté en tant qu’invité par Manolo:

Franchement faire l’aller-retour sur cette arête je n’en vois pas trop l’intérêt.
Cela revient simplement a doubler le risque.Et si tu croises d’autres cordées ça va être chaud.

Vaudrait mieux essayer de progresser un peu en rocher et faire soit la traversée depuis Durier (moins de chance de croiser une cordée) ou bien l’aller-retour depuis Durier, c’est quand même pas bien difficile (III peu vertigineux)

Si la neige est bonne, techniquement l’arête c’est de la marche, mais le moindre faux pas et la course se termine mille mètres plus bas.Je n’aimerais pas tester une glissade enrayée sur cette arête, car a mon avis suivant le temps de réaction ça doit pas le faire :frowning:

Je l’ai faite une seule fois la traversée, et ce jour là j’ai été vraiment content d’en sortir :confused:

Je l ai faite deux fois depuis Durier , et tout d abord il faut que tu te renseignes aupres du gardien de Durier des conditions (la premiere fois ,mi - septembre pourtant , c’était super avec une bonne neige dure mais pas gelée , et l’autre fois , début juillet , c’était moins bon.
Tu peux passer aussi à l’OHM à Chamonix ou un gendarme du PGHM te conseillera sur les conditions de la course.
après , il ne faut pas exagerer la difficulté:
le bastion rocheux est en 3 et passe facilement , quant à l’arete , il faut bien a chaque pas vérifier son ancrage de piolet , et marcher les pieds écartés pour ne pas se prendre les crampons.
enfin , valide bien le temps , car il te faut une météo béton armé pour ce versant du massif. en effet , quand le mauvais temps d’ouest arrive , à Bionnassay , tu es le premier à en profiter,et il y a eu quelques tragédies dans ce coin (4 étudiants morts de froid il y a 7 ou 8 ans)
pour info , cette course a été la première AD que j’ai faite à l’époque , donc tu vois , il faut commencer un jour!!!
je te déconseille quand meme le départ de Gonella , car tu vas te faire l’aller retour sur l’arete (pas bien varié) , et je pense que la descente du piton des italiens n’est pas toujours facile au début , surtout si tu as un peu de glace
le bon plan est de faire ca en 3 jours,le premier pour monter aux conscrits, le deuxième pour se régaler de la traversée des domes jusqu a Durier , et tu termines en beauté avec Bionnassay,puis le Mont Blanc

[quote=« Julio, id: 1639871, post:1, topic:145251 »]Bien le bonjour !

On aimerait faire l’arête E de Bionnassay en aller-retour depuis le refuge Gonella en Italie pour ce début août, et on se pose quelques petites questions (je peux ? :slight_smile: ) :

Notre niveau en neige (arête, face, glacier crevassé, passage de rimaye, etc…) est estimé à PD+, et on a récemment bien pris goût aux petites traversées d’arête neigeuse en encordement rapproché corde tendue (genre arête N du Castor, vous allez me dire c’est pas du AD mais on a à la fois beaucoup aimé et passé l’aller-retour sans problèmes ou grosse angoisse)

C’est pourquoi on réfléchit plutôt sur l’aller-retour depuis le sommet E car on ne pense pas avoir le niveau requis pour passer « proprement » l’ensemble de la traversée « Durier/Bionnassay/Gonella », voir jusqu’au Mont-Blanc (car moins à l’aise en rocher). On profiterait alors d’un itinéraire plus court : « seulement » 700m de longueur d’arête à l’allée, et 4H de montée depuis le refuge pour un aller-retour tôt dans la matinée, plus sécuritaire.

Aussi, on a remarqué que pour les italiens (site web du refuge Gonella) cette course est cotée de PD+ à AD selon les conditions, ce qui nous rend plutôt optimiste au vu de notre niveau (après de longues discussions entre nous, on se demande toujours quelle est le « moyen » de monter d’une demi cotation en difficulté, si possible en autonomie : en faisant beaucoup de courses de même niveau ? avec un expérimenté dans le niveau ? stage/guide ? (vous allez me dire oui évidemment !), etc…)

(Sujet connexe : Je ne souhaite pas relancer l’éternel débat de « comment enrayer un dévissage sur une arête », ou « à partir de quelle inclinaison peut-on s’arrêter dans une pente de neige dure », mais le passage à « califourchon » (jamais essayé) est-il vraiment plus sécurité qu’une marche classique sur le fil ? (apparement à envisager sur cette course))

Du coup, avez-vous des infos en tout genre sur cette portion d’arête ? Début août ne vous semble pas trop « tard » dans la saison (arête plus effilée) ? Y-a t-il une technique infaillible pour ne pas s’accrocher une lame de crampon dans la guêtre ? (à part rester devant la télé :mad: )[/quote]

Posté en tant qu’invité par Julio:

Vous me donnez un peu l’envie de tenter la traversée depuis Durier avec « échauffement » sur les dômes de Miage, mais il faut que je me renseigne un maximum sur cette traversée et sur l’équipement en place pour éviter de prendre un but : j’ai remarqué après consultation de pas mal de photos web du bastion rocheux de l’arête S de Bionnassay qu’il semble exister des ancrages en place par-ci par-là, et je vois aussi la traversée cotée en P3 pour l’équipement…

De ce fait, quelqu’un aurait-il quelques infos ou photos à aller chercher de l’emplacement de ces équipements, afin de bien lire la voie et de mieux réfléchir sur la course (pitons, sangles, rappels) ? J’ai aussi lu dans mes recherches qu’il était envisageable d’effectuer la descente depuis le sommet jusqu’à Durier par quelques rappels au cas-ou…

Tiens, c’est peut-être un peu bête comme question, mais d’après-vous comment serait cotée uniquement les 150 m de la partie rocheuse du bastion avant le sommet de Bionnassay, pour avoir une idée ?

Au fait, merci pour vos réactions, c’est enrichissant ! =)

Posté en tant qu’invité par Manolo:

Je ne vois pas trop comment tu peux ancrer un piolet de soixante centimètres quand tu marche sur le fil de l’arête, et si la trace fait dix centimètres, difficile d’avoir les pieds écartés :wink:
mais heureusement toute la traversée ne se fait pas sur le fil

Posté en tant qu’invité par Manolo:

[quote=« Julio, id: 1640541, post:11, topic:145251 »]Vous me donnez un peu l’envie de tenter la traversée depuis Durier avec « échauffement » sur les dômes de Miage, mais il faut que je me renseigne un maximum sur cette traversée et sur l’équipement en place pour éviter de prendre un but : j’ai remarqué après consultation de pas mal de photos web du bastion rocheux de l’arête S de Bionnassay qu’il semble exister des ancrages en place par-ci par-là, et je vois aussi la traversée cotée en P3 pour l’équipement…

De ce fait, quelqu’un aurait-il quelques infos ou photos à aller chercher de l’emplacement de ces équipements, afin de bien lire la voie et de mieux réfléchir sur la course (pitons, sangles, rappels) ? J’ai aussi lu dans mes recherches qu’il était envisageable d’effectuer la descente depuis le sommet jusqu’à Durier par quelques rappels au cas-ou…

Tiens, c’est peut-être un peu bête comme question, mais d’après-vous comment serait cotée uniquement les 150 m de la partie rocheuse du bastion avant le sommet de Bionnassay, pour avoir une idée ?

Au fait, merci pour vos réactions, c’est enrichissant ! =)[/quote]

En 2003 je n’ai vu qu’un ou deux anneaux de rappel, pas d’autres équipements en place.
Attention, ce n’est pas très difficile, mais c’est raide et souvent exposé, cela nécessite un assurage efficace en passant la corde derrière des béquets rocheux, l’itinéraire est fait de vires et cheminées assez raide a gravir.
il faut pas sortir de l’itinéraire sinon cela se complique :wink:
niveau difficulté c’est du « terrain » ad. Autre point important il peut souvent y avoir des traces de neige ou de glace et tout se fait avec les crampons aux pieds.il faut avoir un peu d’expérience dans ce domaine.le final est une pente de neige assez raide pour atteindre le sommet de l’aiguille.

la première fois que je l ai faite , la trace était faite 2 m en contrebas , ce qui ne posait pas de problèmes d 'ancrage
et pour l’autre , il suffit de se fléchir un peu pour enfoncer ce qu il faut le piolet ?

[quote=« Manolo, id: 1640597, post:12, topic:145251 »]

Je ne vois pas trop comment tu peux ancrer un piolet de soixante centimètres quand tu marche sur le fil de l’arête, et si la trace fait dix centimètres, difficile d’avoir les pieds écartés :wink:
mais heureusement toute la traversée ne se fait pas sur le fil[/quote]

j ai jamais trop vu de matos au bastion,à part une sangle à la sortie , mais si tu veux etre rassuré , c’est du 3 avec peut etre un pas de 4 dans une petite traversée et un autre pour le rétablissement final.si tu as peur , tu pourras toujours mettre 2 ou 3 sangles pour tirer les rappels et redescendre , bien qu’après , le descente de Durier sur Plan Glacier n’est pas trop facile, surtout quand il y a de la neige(expérience vécue à cause d’un copain qui ne se sentait plus à Durier de faire Bionnassay)
Dans tous les cas , la traversée des Domes et la descente sur Durier sera un bon indicateur pour le lendemain:
si vous etes à toc ou vraiment pas à l’aise dans la traversée du dernier dome (petit rappel), n’y allez pas.
sinon,avec une bonne météo (j’insiste lourdement) et une neige pas trop molle, allez y sans panique en prenant le temps , et vous allez vous régaler

[quote=« Julio, id: 1640541, post:11, topic:145251 »]Vous me donnez un peu l’envie de tenter la traversée depuis Durier avec « échauffement » sur les dômes de Miage, mais il faut que je me renseigne un maximum sur cette traversée et sur l’équipement en place pour éviter de prendre un but : j’ai remarqué après consultation de pas mal de photos web du bastion rocheux de l’arête S de Bionnassay qu’il semble exister des ancrages en place par-ci par-là, et je vois aussi la traversée cotée en P3 pour l’équipement…

De ce fait, quelqu’un aurait-il quelques infos ou photos à aller chercher de l’emplacement de ces équipements, afin de bien lire la voie et de mieux réfléchir sur la course (pitons, sangles, rappels) ? J’ai aussi lu dans mes recherches qu’il était envisageable d’effectuer la descente depuis le sommet jusqu’à Durier par quelques rappels au cas-ou…

Tiens, c’est peut-être un peu bête comme question, mais d’après-vous comment serait cotée uniquement les 150 m de la partie rocheuse du bastion avant le sommet de Bionnassay, pour avoir une idée ?

Au fait, merci pour vos réactions, c’est enrichissant ! =)[/quote]

Posté en tant qu’invité par Julio:

Merci pour vos réponses, ça m’aide à me décider bien que je soit encore un peu hésitant sur la traversée, mais quelle tentation !

Une vidéo assez simple à trouver de TV Mountain m’a déjà livré plusieurs passages « clé », mais je vais continuer à recueillir un maximum d’infos et de photos pour l’escalade du bastion rocheux sous le sommet : visiblement 140 m dont 100 bon mètres assez exposé sur du rocher parfois fuyant, avec malgré tout de nombreux becquets le long du fil pour un assurage serein en pleine nuit (rires), même si le schiste c’est sans doute pas très costaud en cas de plomb ! Sur le matos en place, je conclus pour l’instant qu’il existe une sangle (à vérifier) juste avant la partie finale de la cheminée et un beau relais récent à peine plus haut, mais pour un rappel total à scinder car supérieur à 60 m (le touret dans le sac ça peut déséquilibrer :lol: ).

Aussi, et d’après vos réactions et d’autres que j’ai pu retrouver sur d’anciens posts de C2C (quel bon site, décidément) l’aller-retour par l’arête E semble globalement bien déconseillée en raison de la gêne occasionnée par des cordées en sens contraire, du « doublage » de prise de risque dû à l’aller-retour sur l’arête, et également de la descente du Piton des Italiens pas toujours évidente si de la glace est présente sur l’arête.

Je retiens aussi le fait d’avoir un horaire bien maîtrisé de Durier jusqu’au dôme du Gouter (sans aller jusqu’au Mont-Blanc) et de bonnes conditions (météo solide, vent minimal et regel suffisant pour éviter les sueurs froides sur l’arête) pour redescendre là aussi sereinement jusqu’au refuge du Nid d’Aigle ? (Goûter et Tête Rousse déjà blindés, je me sens assez lent pour réserver du coup…!)

(étonnamment, je me pose plus de questions pour la montée à l’aiguille que pour sa descente sur l’arête !)

Je reste toujours preneur pour quelques photos sur la partie de grimpe pour repérer les assurages, si vous voulez faire une bonne action ! :smiley:

Posté en tant qu’invité par Manolo:

J’ajouterai également qu’il est conseillé de quitter le refuge environ une heure avant le lever du soleil,
pour aborder l’escalade avec la lumière du jour.

Que sur le fil de l’arete ou l’assurage est inexistant il faut une grande confiance en son compagnon de cordée.

Normal, c’est la partie la plus difficile et la plus technique et en cas de retraite il faut tirer des rappels
La traversée de l’arête avec une bonne neige coterai techniquement F
(attention, a ne pas confondre avec la dangerosité, qui elle reste élevée)

Posté en tant qu’invité par Julio:

Ok, et niveau coinceurs ? Je vois dans le topo qu’il est conseillé de partir sur 1 à 2 coinceurs/friends, je pensais partir sur les Camalots C4 n° 0.4 (15.5mm à 26.5mm) et n° 0.75 (23.9mm à 41.2mm), pour couvrir une gamme moyenne de fissure entre 1.5 et 4 cm au vu des photos que j’ai récupéré du bastion. Est-ce trop petit…? (Quelques possibilités intéressantes d’assurage en coinceurs avant la cheminée visiblement, où l’expo est bien marquée).

Pour compléter l’assurage sur coinceurs/sangles, diminuer la force de choc et le tirage, je pense partir sur une corde à double (60m de « Ice Line » de chez Béal) et profiter d’un rappel d’environ 30m pour un poids intéressant. Est-ce trop court comme longueur ? Je vois plutôt des gens qui grimpent en corde à simple alors que ce type de terrain devrait plutôt bien se prêter à l’utilisation d’une corde à double (Le topo n’indique pas de longueur de corde recommandée, si ce n’est le lien du topo vers le matériel de « F à PD+ » : « 35 à 50m de corde »).

salut Julio
pour info , la fois ou on a rencontré un guide et sa cliente à Durier , il avait dans son sac comme matos 1 mousqueton à vis , 1 sangle et une corde à simple de 30m!!!
on était suréquipés face à lui .je pense que quelques sangles que tu pourras mettre sur des feuillets , et éventuellement les 2 friends dont tu parles , suffiront amplement.
pour les photos , donne moi ton email , je t’enverrai la totale de ma sortie de 2009 , mais je crains que je n’ai pas grand chose sur le bastion , car pour moi , ce n’était pas le crux redouté !pour te rassurer , je te précise quand meme que je ne suis pas dans le 7C/8A , mais comme 99% des grimpeurs moyens dans le 5C/6A

[quote=« Julio, id: 1642958, post:18, topic:145251 »]Ok, et niveau coinceurs ? Je vois dans le topo qu’il est conseillé de partir sur 1 à 2 coinceurs/friends, je pensais partir sur les Camalots C4 n° 0.4 (15.5mm à 26.5mm) et n° 0.75 (23.9mm à 41.2mm), pour couvrir une gamme moyenne de fissure entre 1.5 et 4 cm au vu des photos que j’ai récupéré du bastion. Est-ce trop petit…? (Quelques possibilités intéressantes d’assurage en coinceurs avant la cheminée visiblement, où l’expo est bien marquée).

Pour compléter l’assurage sur coinceurs/sangles, diminuer la force de choc et le tirage, je pense partir sur une corde à double (60m de « Ice Line » de chez Béal) et profiter d’un rappel d’environ 30m pour un poids intéressant. Est-ce trop court comme longueur ? Je vois plutôt des gens qui grimpent en corde à simple alors que ce type de terrain devrait plutôt bien se prêter à l’utilisation d’une corde à double (Le topo n’indique pas de longueur de corde recommandée, si ce n’est le lien du topo vers le matériel de « F à PD+ » : « 35 à 50m de corde »).[/quote]

Posté en tant qu’invité par Manolo:

A mon avis laisse tomber les coinceurs, deux grandes sangles suffiront.
A l’époque en 2003 :slight_smile: nous avions 2 sangles, dégaines et mousquetons
et une corde de 50 m, un piolet et un bâton + casque
Je me souviens surtout d’une chose c’est de m’être mis un coup de crampon
dans le mollet en grimpant une cheminée :frowning: