Tiré du bulletin d’information du SNAPEC dec 2013
Vous en pensez quoi?
[quote]SNAPEC :Bonjour José, pour commencer, peux tu nous présenter le fonctionnement du comité départemental FFME (04) dont tu es président,quelles sont ses missions ?
José BOLO : le comité départemental 04 représente 8 ou 9 clubs et 500 licenciés (300 enfants et 200 adultes). Le CD 04 est hélas un simple rassemblement de présidents de clubs, il n’y a actuellement pas de salariés, que des bénévoles. À part moi, peu de gens s’investissent sur l’administratif, plutôt sur des actions concrètes ponctuelles. On est clairement sur un CD qui arrive à bout de souffle, c’est la fin d’une génération de dirigeants investis que j’ai représenté. Sinon on a les mêmes moyens que n’importe quel comité départemental sportif, on est subventionnés au prorata du nombre de licenciés.
Ces subventions sont d’environ 11500 euros/an, du CNDS (État) et CG (département). Sur cette somme seul 1000 euros sont donnés par l’État pour l’entretien des falaises, le reste est pour le développement sportif. En plus de ça, on a un topo qui rapporte cette année 2000 €, soit en tout et pour tout 3000 euros pour la gestion des sites. Culturellement, dans le 04, la gestion des falaises s’est toujours faite pas les clubs qui ont fait les topos et gérés leurs sites (une gestion décentralisée). C’est un choix du comité de fonctionner comme ça, je pense qu’on arrive au bout de ce choix.
SNAPEC : Plus précisément, ton job de président de CD c’est quoi ? Quelles sont tes missions ?
J. B : mon rôle c’est de faire de l’animation, de faire en sorte qu’il y ait des compétitions départementales, une équipe jeune escalade et alpinisme, de soutenir des clubs sur des actions (trouver des subventions SAE par exemple). Je défends les pratiques au sein de la CDESI en tant que président du CDOS (Comité départemental olympique et sportif). Je suis sensé gérer l’entretien des sites avec le peu de moyens que j’ai, je promène mon écuelle (sourire).
SNAPEC : Donc plus concrètement, pour vous la gestion des sites, ça consiste en quoi ?
J. B : elle doit consister en la surveillance des sites et au changement de ce qui ne répond plus aux normes. Il y a aujourd’hui sur les sites sportifs, un équipement qui est correct, on rajoute un point de temps en temps si c’est trop engagé. On intervient essentiellement sur des relais usés. Pour cela, je m’appuie sur les clubs. Dans les cas actuels de problèmes de gestion, on a fait un audit, fin du printemps/début de l’été, en avertissant les mairies et en interrogeant nos clubs pour connaître leur capacité de gestion des sites. Ce que l’on veut, c’est que les club s’engagent, qu’il renseignent un outil informatique mis en place bénévolement par Christophe SERA et Gilles Mastropasqua.
L’idée, c’est d’avoir une personne référente par club. Ce n’est pas la personne qui va aller changer le maillon, c’est un intermédiaire, l’idée, c’est d’avoir une surveillance. Suite à cet audit, il nous est apparu qu’il y avait des zones où il n’y avait personne (c’est le cas de l’UBAYE et d’ANNOT). A partir de là, il faut bien reconnaître qu’on ne gère pas. Du coup, c’est hypocrite d’attendre l’accident pour se poser la question. Donc la démarche, c’est de dénoncer les conventions car c’est la réalité, on ne gère pas, on va classer les sites ‹ ‹ terrain d’aventure › ›, pour protéger les gens qui pourraient y travailler, y exercer.
SNAPEC : les sites vont être classés TA ou reconventionnés TA ?
J. B : Non c’est deux choses différentes, ce qui compte pour un professionnel ou un encadrant bénévole c’est la classification du site que je fais pour renseigner le site fédéral national. Si je décide, par exemple, que les Herbez c’est du TA, cela peut poser un problème pour les encadrants qui ont des prérogatives réduites, ou en cas de réglementation locale. Mais, à l’inverse si vous y encadrez du monde, c’est du TA avec un risque accepté, chacun prend ses responsabilités. Si le site est classé sportif, même si il n’est pas conventionné, le pratiquant peut avoir certaines exigences, notamment d’un entretien régulier, chose que l’on ne peut plus assurer.
SNAPEC : Du coup c’est quoi la différence entre gérer un site sportif et un site TA ?
J. B : Il n’y a pas de gestion en TA. Une convention terrain d’aventure, c’est une convention d’usage, comme pour la randonnée, on nous autorise à y aller. La classification est importante, notamment en cas d’accident.
SNAPEC : Ça peut rassurer des propriétaires de savoir que le site est classé TA ?
J. B : Je ne sais pas parce que on n’a pas eu d’accident sur un site TA. On en a eu un sur un site sportif dans le 66, et le reproche fait à ma collègue c’est l’absence de gestion. Après, ce qui est étonnant aujourd’hui, c’est le niveau d’exigence de la société. Sur le cas du 66, c’est un bloc qui s’est décroché sur une voie trentenaire après l’hiver. Qui peut assurer que cela n’arrivera pas un jour en Ubaye ? Personne. Même avec autant de salariés qu’on veut. Pour l’instant, on est dans l’attente du résultat de ce procès, mais si le niveau d’exigence est aussi haut, l’impact sur la France va être énorme. Aujourd’hui on garde les sites où les clubs sont engagés (Sisteron, Manosque…). Pour les sites d’escalade dans des zones non peuplées, je n’ai pas de solution.
SNAPEC : Quand ça reste conventionné et que vous être garants de l’entretien, qui finance ?
J. B : Pour l’instant ce n’est que le CD. Mais aujourd’hui, les sports de nature sont la mission du conseil général.
SNAPEC : Donc vous touchez une enveloppe du CG pour gérer les sites ?
J. B : On devrait, mais on ne touche rien. Je ne suis pas sûr que pour le CG 04, l’activité escalade soit une activité touristique. Ils n’ont pas pris conscience de ça, ils ne cherchent pas à la développer, ils ont l’impression que ça marche tout seul, mais ce n’est pas le cas. On ne peut pas demander à une fédération sportive d’assurer une activité touristique sans moyen supplémentaire, quelque part c’est compliqué.
SNAPEC : Trouves-tu bien que ce soit à vous de classifier les sites ? Avez-vous les moyens pour le faire ?
J. B : Non, on n’a pas les moyens pour ça. Donc, on est sur le principe de précaution, on va classer au maximum en TA. C’est un problème de moyens. Il faut que l’on revoit la façon dont on fonctionne, il nous faudrait un salarié, au moins pour les tâches administratives (dossiers subventions, montage des projets, dialogue avec les collectivités…). Cela permettrait d’être en lien permanent avec le CG et de renouer une relation de confiance. Avec ça, on arriverait à nouveau à gérer les sites mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Il faut une action volontaire du CG, de l’État, de je ne sais pas qui pour financer ce type de poste.
SNAPEC : Est ce que c’est le rôle de la FFME de gérer les sites, est ce qu’elle fait ça correctement ? Y met-elle les moyens ?
J. B : Le problème est le même pour la fédération nationale que pour un CD, elle n’a pas plus de moyens qu’une autre fédération sportive. À un moment donné, il faut se poser la question de « qui paye? ». Est ce que c’est aux pratiquants de payer (licence, droit d’accès) ou est ce que c’est aux institutions? Si on ne répond pas à ça…
Aujourd’hui la fédé, pour bien faire cette gestion, devrait y mettre énormément de moyens, elle ne les a pas. Est ce que c’est à la fédé de faire ça ?
La réponse que je te fais aujourd’hui n’est pas la même que celle que je t’aurais fait il y a huit ans,c’est non. La fédé doit y participer puisqu’elle représente les pratiquants. La collectivité peut s’appuyer sur la fédé, mais si on prend l’exemple du 07, 06 ou 26, le CG finance des postes de salariés. Soit c’est des conseils généraux motivés pour développer ces activités et financer des postes, soit ce n’est pas possible. Je pense que le CG peut gérer les sites en s’appuyant sur la fédération (prise de renseignements, découverte de nouveaux sites…).
SNAPEC : Sur le manque de moyens (là je me fait la voix du syndicat) est-ce qu’il n’y a pas aussi des choix politiques par rapport à l’utilisation des moyens qu’a la fédé, qui font que pour l’instant il n’y a rien pour la gestion des sites et beaucoup pour le développement des SAE, la compétition et le haut niveau…?
J. B : Il y a un choix derrière tous ça qui tient à : soit on le fait bien, soit on ne le fait pas… Les moyens n’y sont pas. En plus, il y a le problème de responsabilité qui est énorme et une question de fond politique qui est, est-ce que c’est à une fédération sportive qui représente un pratiquant sur huit ou sur dix d’assumer la responsabilité des sites d’escalade où grimpe tout le monde, alors qu’il n’y a pas d’aide de l’État pour ça. La société délègue une mission à la FFME sans lui donner les moyens.
SNAPEC : Si on revient un peu sur le cas concret de la vallée de l’UBAYE, je sais que tu as reculé au maximum l’échéance des déconventionnements, qu’est ce qui a finalement motivé ta décision ?
J. B : Ce qui motive tout ça c’est mon départ, je veux quitter la présidence du comité départemental en février et laisser une situation plus saine à mon successeur. C’est à lui de renégocier j’espère ainsi finaliser les dossiers, avec les institutions. Mais bon, je ne vais rien laisser puisqu’on ne va trouver personne (rires).
SNAPEC : La vallée de l’UBAYE n’est pas seule dans ce cas ?
J. B : Non, certains départements ont fait le choix de tout dénoncer (les Pyrénées).
SNAPEC : Du coup, vu que cela se généralise, est-ce que ce n’est pas une politique nationale, une volonté de la fédé de lâcher la gestion des sites et de mettre des moyens ailleurs ?
J. B : Je ne pense pas parce que c’est aussi une image de marque pour la fédé. Par contre, je pense qu’ils sont très méfiants sur les CD qui ne sont pas professionnalisés. On les sent très inquiets par rapport aux petits CD comme nous. Or, le problème c’est que le nombre de licenciés n’est pas lié au nombre de voies dans un département. Ici, il y a plus de voies que d’adhérents. On en a 500, rapporté au nombre d’habitants, c’est plus que les Bouches du Rhône (2000 adhérents).
SNAPEC :Donc si ce n’est pas la FFME qui prend la responsabilité de la gestion des sites, qui va le faire ?
J. B : Soit le CG l’organise, soit il s’appuie sur la fédé en lui en donnant les moyens. C’est au Conseil Général de le faire aujourd’hui, c’est lui qui a délégation pour les sports de nature (CDESI), ce n’est plus l’État, ça a changé. C’est au CG de faire le choix, pas à moi. Moi, on me demande mon avis, on me demande de classifier, c’est au CG de prendre les décisions, ce n’est plus à moi.
SNAPEC : Par rapport à toutes ces problématiques de gestion de sites, tu as quelles relations avec la FFME, tu as des contacts réguliers, tu te sens soutenu, il y a un cahier des charges à respecter ?
J. B : On a eu des réunions avec le président de la fédé qui a fait la démarche de venir nous voir à Toulon et à Aix pour nous expliquer qu’il fallait gérer les sites ‹ ‹ en bon père de famille › ›. Du coup, nous on n’est pas pour dénoncer les conventions mais bon, on nous a demandé d’être honnêtes… Cela ne nous empêche pas d’être actifs, on a mis en place un outil informatique où les gens peuvent faire remonter des infos sur les sites. L’idée c’est de créer des outils pour gérer les sites qui restent conventionnés. Je préfère faire peu mais bien que pas du tout.
SNAPEC : sur la délégation aux clubs, c’est un choix du 04 ou c’est une politique nationale ?
J. B : Ce n’est pas un choix, je l’ai subi. J’ai fait appel aux clubs car ils ne voulaient pas lâcher leur topos. Faut savoir que les topos escalade, aujourd’hui, servent à deux choses dont une essentielle, qui est de faire tourner les clubs en terme de rentrées d’argent. Beaucoup de clubs font tourner leurs écoles d’escalade avec leur topo. Alors que sa fonction première c’était de financer l’équipement.
Tu vois le problème, on a la responsabilité sur le CD et les moyens dans les clubs. À un nomment donné, ça crée des malaises. Pendant des années, on s’en est sorti car on avait des moyens donnés par les institutions rd (subventions) qui me permettaient de négocier avec les clubs. Je pouvais leur dire si vous mettez 1 euro sur l’équipement, je vais vous chercher 1 euro de subvention. Mais je ne l’ai plus l’euro de subvention donc c’est réglé, c’est fini…
SNAPEC : Administrativement, il y a quelque chose qui vous lie aux clubs ?
J. B : Il y a eu des conventions. À l’époque où on avait des subventions, les clubs s’engageaient à faire bénévolement des travaux qu’on finançait à 50%. A cette époque, on avait même obtenu la valorisation du bénévolat qu’on a perdu, ce qui a été le début de la décadence.
SNAPEC : comment cela se passe en terme de responsabilités ?
J. B : On reste responsable à 100%, tout est basé sur la confiance. Soit j’ai confiance dans le club et je gère avec lui, si c’est pas le cas, je ne gère pas.
SNAPEC : Tous les clubs jouent le jeu ou il y en a qui ne veulent pas s’investir ?
J. B : Ça a été le cas pour Annot, on n’a pas eu de réponse, ils ne se sont pas ré-affiliés, donc le problème est réglé. Après, je comprends tout à fait un président de club qui gère déjà une école d’escalade, les recherches de subventions qui, du coup, ne souhaite pas gérer les sites. Je ne lui en veux pas, je ne lui reproche rien.
SNAPEC : donc aujourd’hui, la présence d’un club avec des gens motivés pour s’investir c’est une condition pour conserver les sites sportifs dans une région ?
J. B : Sur le 04 ça suffit, mais ce n’est pas le cas partout, il y en a peu.
SNAPEC : Du coup, si il y avait eu un club actif dans la vallée, on n’en serait pas là ?
J. B : C’est sûr mais ce n’est pas le cas. Après, j’ai aussi des présidents de clubs qui ne veulent pas s’engager, qui ne veulent pas être référents. Moi mon idée, ce n’est pas de déléguer ma responsabilité mais de la partager. À partir du moment où on décide collectivement de s’appuyer sur les clubs, il faut qu’ils s’engagent. Je pense que les gens ont des peurs non justifiées. Ce que l’on reproche dans le 66, c’est l’absence de gestion, c’est différent, à partir du moment où l’on fait ce qu’on peut dans la mesure de nos moyens… (obligation de moyens et non de résultats).
SNAPEC : On arrive un peu au bout de l’entretien, idéalement, si le CD avait les moyens nécessaires quelle devrait être sa mission ?
J. B : Surveiller les sites, les entretenir. Faire en sorte que les gens puissent y grimper en sécurité, hormis tout les aléas naturels qui peuvent arriver. À mon avis, ce n’est pas très cher, ce n’est pas inaccessible mais de la part des subventionneurs potentiels, il n’y a pas assez de prise de conscience. Et il n’y a pas suffisamment de confiance dans le CD pour le faire.
SNAPEC : C’est qui les subventionneurs potentiels, le département ? La région ?
J. B : On est un des plus gros départements d’escalade, on n’a pas un sou du CG pour la gestion des sites. On nous a dit ‹ ‹ on verra quant il y aura la CDESI › › mais aujourd’
SNAPEC :Concrètement, comment tu vois l’avenir des sites de la vallée de l’Ubaye, comment ça c’est passé dans d’autres départements dans le même cas ?
J. B : Il ne se passe rien, les gens continuent à grimper, personne ne les embête.
SNAPEC : Finalement, c’est peut être le mieux qui puisse nous arriver (rires) ?
J. B : Après, de mon point de vue, je comprendrais qu’un maire soit tenté de fermer un site sachant qu’il n’est plus entretenu. Le problème c’est qu’il est très difficile de réautoriser pour un maire ensuite.
SNAPEC : Tu penses que ça pose un problème de responsabilités ?
J. B : Si je suis maire et que je sais qu’il y a sur ma commune des sites qui ne sont pas gérés, c’est inquiétant. Je tente de les rassurer en classant les sites en terrain d’aventure. Ma démarche, c’est aussi d’éviter les interdictions. Par contre, je mets un gros coup de frein sur l’activité touristique et économique. À partir du moment où c’est classé TA, on restreint les possibilités d’encadrement pour certains pros. J’espère que cela va faire bouger les choses. Le problème c’est qu’on est sur des constantes de temps très longues, il faudra plusieurs années pour voir l’impact et pour faire réagir les collectivités.
SNAPEC : Pour élargir la discussion, comment tu vois le rôle d’un syndicat comme le nôtre dans la défense des accès aux sites pour les pros et les pratiquants ?
J. B : Les présidents de syndicat escalade, guides, eau vive … beaucoup devraient être beaucoup plus présents sur les CDESI, sur la partie du mouvement sportif, avoir plus de liens avec le CDOS et être capables de réagir plus rapidement et collectivement quand il y a des problèmes d’accès aux sites. On va en avoir - pour les infos que j’ai - très rapidement sur tous les sites d’eau (rivières canyons).
On a aujourd’hui des gens très motivés à la DDT (direction départementales des territoires), très convaincus au niveau environnemental, qui sont en train, à travers Natura 2000, de définir des zones de frayère partout. Pour eux tout est frayère, sauf les zones déjà interdites (rires). Il va y avoir des arrêtés que personne ne peut aujourd’hui dénoncer. La plupart du temps, on n’ est pas dispos pour participer à ces décisions, je suis tout seul sur cette activité et pas très compétent sur l’eau. Si la défense d’une activité se résume à une personne dans le département, ça ne peut pas le faire. Par contre, les naturalistes, eux , sont nombreux, disponibles et font peur aux élus.
Donc ce que peut faire un syndicat, c’est aller au combat lorsqu’il y a interdiction, contacter les collectivités, le ministre… En cette période de crise, il faut défendre les enjeux économiques liés aux interdictions. Mais nos élus n’ont pas conscience de tout ça, le fait de reclasser des sites en terrain d’aventure va considérablement impacter l’activité touristique du département.
SNAPEC : Une question annexe concernant le canyon, y a-t-il toujours un arrêté sur le canyon des Enfers (Ubaye), sur quoi porte-t-il ? Pourquoi le problème n’est pas géré ?
J. B : il y a quelques années, la mairie a demandé au PGHM si ce canyon était dangereux, ils ont répondu oui, du coup la commune a interdit l’accès. Et oui, le canyon c’est dangereux (rires). Le canyon c’est très simple, j’ai zéro licencié. À une époque, j’ai eu des moyens grâce à un directeur DDJS très motivé par le canyon et des pros inquiets de leurs conditions de pratique. Mais ce n’est plus le cas, et je n’ai plus de moyens, et personne sur qui m’appuyer en terme de bénévoles. Les pratiquants ne sont pas fédérés. C’est surtout une activité touristique. Je ne veux pas dire que c’est aux pros de s’en occuper mais je pense en partie quand même. Avec des moyens humains et financiers c’est gérable, le problème des Enfers aurait été réglé en deux jours.
Propos recueillis par Steph Clerjon[/quote]