Alpinisme et parapente

Posté en tant qu’invité par Tom:

Bonjour à tous,
Depuis un certain nombre de courses, il me trotte dans la tête l’idée tenace de cloturer ce voyage en altitude par un vol en parapente.
Je me pose beaucoup de questions et si des praticants avertis peuvent éclairer ma lanterne je leur prêterai une oreille attentive !

J’ai entendu parler d’un poids de 3,5kg tout compris pour les plus légers ce qui me parait vraiment raisonable ( leur prix le sera peut-être moins…), je me demande si on peut decoller de n’importe où (partie peu raide d’un glacier, pente herbeuse sous un refuge…) à partir du moment ou l’emplacement et l’aérologie s’y prêtent ou bien si une reglementation interdit les décollages « sauvages », mais également si on peut se poser dans un champ ou sur un terrain de foot par exemple (ou au camping d’ailefroide après avoir décollé du sommet du pelvoux pour eviter toutes les vilaines crevasses des violettes!).
Je sais qu’à Chamonix par exemple, des aires d’atterrissage sont publiées mais qu’en est-il des lieux plus sauvages ?
J’ai une certaine expérience dans l’aéronautique et je me demande combien de vols d’apprentissage risquent d’être necessaires avant d’être un minimum autonome.
Que de questions…!
Merci d’avance pour vos conseils !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Je fais très régulièrement des vols en parapente en haute montagne depuis de nombreuses années et je peux te donner un certain nombre d’informations à ce sujet.
Je n’ai pas le temps maintenant, mais dès que j’ai un peu de temps libre (aujourd’hui ou demain) je t’apporterai des éléments de réponse.

A+ Marc

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Je vais essayer de ne pas être trop long, mais il y aurait tellement de choses à dire sur l’activité parapente en haute montagne !
Il existe d’ailleurs des dossiers à ce sujet qui ont été publiés dans certaines revues de parapente.

Pour les amoureux de la montagne et du vol en parapente, décoller d’un beau sommet et rejoindre la vallée en planant tranquillement sous son tapis volant multicolore est toujours une émotion extraordinaire dont il est vraiment impossible de se lasser !

Voici quelques élements de réponse à tes questions :

1/ Il faut bien sûr être véritablement autonome en parapente avant d’envisager des vols en haute montagne.
Mais il n’est pas nécessaire pour autant d’avoir un super niveau technique pour réaliser de tels vols. Décoller tôt le matin avec vent faible du sommet du Mont Blanc est beaucoup plus facile qu’effectuer des vols de distance de 100 km ou plus par exemple…
Acquérir cette autonomie dépend beaucoup des individus (certains apprennent en effet beaucoup plus vite que d’autres), mais disons qu’il faut compter une cinquantaine de vols environ avant de pouvoir envisager de tels vols.
Et le parapente ne peut pas s’apprendre par simple compagnonage avec un ami pilote.
Il s’agit d’activité aérienne et même si cela n’est pas obligatoire, le passage dans une école de formation professionnelle me semble incontournable pour apprendre l’activité en sécurité.

2/ Il existe des parapentes allégés spécialisés montagne. Ce matériel (parapente + sellette) pèse en général dans les 5 kg environ, ce qui est tout à fait compatible avec un portage en altitude, mais il faut bien sûr réserver cette activité à des ascensions peu difficiles (voiles normales en particulier). Il est rare de trouver des alpinistes avec un parapente dans le sac dans la face Nord des Grandes Jorasses !
Tu fais allusion à du matériel pesant 3 kg : ce matériel ultra-allégé (avec des parapentes de très petite surface) commence à exister, mais leur usage (pas orienté spécialement pour la haute montagne) est réservé à d’excellents pilotes volant très souvent et possédant un très bon niveau technique : ces voiles sont en effet beaucoup plus vives et réactives et donc plus délicates à piloter.

3/ Il faut savoir que la pratique du parapente est en général interdite dans les Parcs Nationaux (ex : Vanoise, Mercantour), à l’exception du Parc National des Ecrins qui a signé une convention avec la FFVL (Fédération Française de Vol Libre) autorisant le vol libre dans le massif (à l’exception de quelques zones limitées, à certains moments de l’année).
Merci aux administrateurs du Parc de nous donner ainsi la liberté de voler dans ce magnifique massif.
La pratique est libre dans la vallée de Chamonix (il n’y a pas de Parc National), à l’exception du versant Nord du Mont Blanc qui est interdit aux parapentes du 1° juillet au 31 août.

4/ Toute pente en neige, en cailloux ou en herbe pas trop pentue est susceptible de servir de décollage (exemple : on décolle sans problème de l’immense pente de neige douce située au niveau de la Brèche Lory sous le Dôme des Ecrins).

5/ En matière de réglementataion, il est en principe nécessaire d’avoir l’autorisation des propriétaires des lieux de décollage et d’atterrissage, mais en fait en montagne il est bien sûr possible de décoller d’où on veut.
Quant à l’atterrissage, il suffit de trouver un terrain dégagé (et fauché s’il est cultivé) pour ne pas poser de problème particulier (champ, pré…).
Le terrain à côté du camping d’Ailefroide constitue un atterrissage classique où je me suis posé plusieurs fois en ayant décollé des Ecrins, du Pelvoux ou de l’Ailefroide Orientale par exemple.

6/ Je pratique aussi le parapente sur des sites « classiques », mais les vols en haute montagne que j’ai réalisés restent à jamais les plus beaux que j’ai pu vivre !!!
Exemples : Mont Blanc, Dôme du Gouter, Aiguille du Midi, Aiguille Verte, Grandes Jorasses, Grand Paradis, Ecrins, Pelvoux, Grande Ruine, Ailefroide Orientale, Pic du Rif, Pic Coolidge, Pic Jocelme, Tête des Corridors (après avoir traversé les Arêtes de la Meije), etc.
Si on aime le vol et la montagne, il faut surtout combiner les deux activités : c’est absolument magique !

Marc

Posté en tant qu’invité par Michel:

Si Marc est déja passé par là, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à rajouter…

Concernant la règlementation, il te faudra aussi une assurance RC couvrant la pratique des sports aériens, que tu peux avoir via la FFVL ou la FFCAM ex-CAF (avec pour cette dernière une restriction au niveau du biplace et de la compétition).

Marc écrivait :

Et le parapente ne peut pas s’apprendre par simple compagnonage avec un ami pilote.

Disons que ça dépend de l’ami en question, s’il est BE parapente ou compétiteur de haut niveau… :wink:
Mais effectivement, ils est vivement conseillé de passer par une école.
Y’a plus qu’à te lancer !
Et vu la pratique que tu envisages, tu as aussi la chance qu’il n’y a jamais eu autant de matériel « montagne » ou light sur le marché du parapente qu’actuellement, que ce soit voile, sellette, sac, sac-sellette,…

A propos des récentes mini-voiles, c’est un sujet très actuel et nous avons des avis qui diffèrent. Elles sont vives et réactives, certes, mais pour autant ça ne les rend pas forcément inaccessibles à un pilote moyen qui saura prendre les marges nécessaires. De plus vu leur plus petite surface alaire, elles sont chargées à bloc et ont donc un comportement béton, ce que me disait encore le propriétaire d’une Swoop16 il y a quelques jours (équipé de la version light et d’un sac-sellette Escape, total moins de 4 kilos, dont il se sert en rando en moyenne montagne).
Mais ceci est un autre débat qui est assez spécialisé.

A+

Posté en tant qu’invité par Dani:

Je profite pour vous poser une question:
je suis (très calmement) le cursus de formation parapente en Suisse, qui demande avant de passer a l’examen de la FSVL, 40 ‹ grands vols › radioguidés par un moniteur dans le cadre d’une école FSVL. dont on apprend des manœuvres de vol diverses (je suis au 17ème vol),
Après viennent les examens théorie + pratique pour décrocher ta licence.
Sans licence, pas d’assurance possible en Suisse.

D’autre coté j’ai mon assurance CAF (je dis bien CAF et non CAS), que si j’ai bien compris inclut une assurance RC + secours + soins médicaux aussi pour le parapente (sans besoin de licence de vol française !!??).

La question.
Ai-je le droit de voler en France, tout seul comme un grand ?
Si oui, suis-je assuré ?

Merci de vos éclaircissements.

Posté en tant qu’invité par Michel:

salut Dani,

comme je suis frontalier et que je connais la situation dans les 2 pays, je m’y colle.

Il y a une petite confusion dans ton message, tu utilises le même mot (licence) pour 2 choses différentes :

Après viennent les examens théorie + pratique pour décrocher ta licence.
Sans licence, pas d’assurance possible en Suisse.

en fait ici on parle plutôt de brevet
celui-ci valide un certain niveau de pratique

par licence on entend la licence sportive qui est à renouveler annuellement (FSVL ou FFVL)
En France : le brevet n’est pas obligatoire, l’assurance RC l’est.
Cette assurance tu peux l’obtenir en association avec la licence annuelle à la FFVL, mais il y a encore d’autres possibilité, comme celle de la licence CAF (FFCAM, avec comme dit quelques restrictions)

Donc vu ce que tu écris ici :

D’autre coté j’ai mon assurance CAF (je dis bien CAF et non
CAS), que si j’ai bien compris inclut une assurance RC +
secours + soins médicaux aussi pour le parapente (sans besoin
de licence de vol française !!??).

les réponses sont :

Ai-je le droit de voler en France, tout seul comme un grand ?

oui

Si oui, suis-je assuré ?

oui (via le CAF donc)

Ca en étonnera peut-être certains, mais on est là dans l’esprit du vol libre, « libre » ne voulant pas dire qu’on peut faire n’importe quoi, il y a un minimum de quelqes règles à respecter (celles du vol VFR par exemple, TMA d’aérodromes etc…), mais « libre » dans le sens où les contraintes administratives sont très réduites, du moins en France.

Merci de vos éclaircissements.

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

1/ En France (à la différence d’autres pays), il n’est absolument pas obligatoire d’avoir une licence ou un brevet de pilote pour être autorisé à pratiquer.

2/ Comme l’a signalé Michel, seule est obligatoire une assurance de type RCA (Responsabilité Civile Aérienne) couvrant les dégâts éventuels que l’on peut causer à d’autres au cours d’un vol : atterro en urgence dans un champ non fauché, atterro sur le toit d’une ferme, coupure d’une ligne téléphonique en approche, atterro sur un véhicule (c’est déjà arrivé à un ami pilote qui avait d’ailleurs ses crampons aux pieds !), blessures faites sur une personne au sol au moment de l’atterrisage.
Il y a divers moyens d’obtenir cette RCA. En particulier elle est incluse (sans supplément de prix) dans la licence d’adhésion à la FFCAM (ex Club Alpin Français) et il n’est absolument pas nécessaire de justifier d’un quelconque niveau en parapente pour être couvert.
En clair un débutant complet a le droit en France d’acheter un parapente, d’adhérer à la FFCAM et de voler n’importe où en toute légalité (sauf dans les endroits interdits bien sûr !), mais ce n’est pas vraiment recommandé comme façon de commencer l’actvité !

3/ Je pense (mais Michel pourra le confirmer ou l’infirmer) qu’à partir du moment où on est adhérent FFCAM, on bénéficie bel et bien de la RCA, quelle que soit sa nationalité (je ne pense pas que celle-ci entre en jeu dans l’application des assurances proposées par la licence).
J’imagine donc que tu es autorisdé à voler en France comme un grand, mais j’aimerais que Michel (qui est responsable d’un club) le confirme…
En tout état de cause, tu peux contacter le club où tu as pris ta licence FFCAM pour en avoir la confirmation.

4/ Je sais que la formation et la réglementataion de la pratique sont plus encadrées et contraignantes en Suisse qu’en France, mais on constate que le taux d’accidentologie de ce sport est comparable dans les 2 pays.
La grande liberté de pratique qui existe en France (et que les pratiquants d’autres pays européens nous envient) n’est en fait pas corrélée avec une accidentologie plus fréquente ou plus grave.
Il s’agit d’abord de la responsabilité des pilotes : on sait bien que l’activité n’est pas anodine et qu’elle présente des risques potentiels (comme l’alpinisme, la rando à skis, la plongée sous-marine ou la plupart des activités de nature d’ailleurs).
Personne ne s’amuse à se retrouver avec plusieurs centaines de mètres de vide sous les pieds sans avoir acquis les bases nécessaires à gérer correctement les situations qui peuvent se rencontrer en vol (turbulences, cisaillemements, etc.), l’approche finale et l’atterrissage.

Marc

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Salut Michel,

Tu as répondu au message de Dani pendant que j’écrivais le mien.
Tu m’as pris de vitesse sur ce coup-là !!
Mais tu confirmes ce que je pensais : Dani peut très bien voler seul et couvert par la RCA de sa licence FFCAM.

Mais avec 17 vols seulement, c’est quand même très juste pour pratiquer en autonomie complète !!
Dani tu as vraiment intérêt à aller voler avec d’autres pilotes plus expérimentés qui pourront te conseiller.
Cherche surtout au début à accumuler des vols en conditions calmes et tranquilles.
La formation initiale semble très facile et il y a une grande euphorie à voler.
Mais il faut savoir ne pas brûler les étapes trop vite.
Certains accidents arrivent justement à des pilotes qui croient avoir tout compris au bout de 20 vols et qui se croient du coup invulnérables.
Patience et humilité sont indispensables pour progresser en sécurité dans la pratique de ce sport merveilleux.

Marc

Posté en tant qu’invité par Michel:

le message de Marc et le mien ont dû se croiser

Cocnernant :

3/ Je pense (mais Michel pourra le confirmer ou l’infirmer)
qu’à partir du moment où on est adhérent FFCAM, on bénéficie
bel et bien de la RCA, quelle que soit sa nationalité (je ne
pense pas que celle-ci entre en jeu dans l’application des
assurances proposées par la licence).
J’imagine donc que tu es autorisdé à voler en France comme un
grand, mais j’aimerais que Michel (qui est responsable d’un
club) le confirme…

De manière générale le domicile ou la nationalité du licencié ne rentrent pas en ligne de compte dans l’application des garanties.
Pour parler de ce que je connais, je suis président d’un club FFME situé en zone frontalière et nous avons ce cas de figure avec des licenciés domiciliés en Suisse.
Il y a juste un petit détail mais qui n’est pas une restriction, les personnes dans ce cas, lorsqu’elles envisagent une expé d’alpinisme ou un trek dans un autre pays, doivent le signaler via un formulaire.
Je suis par ailleurs adhérent à un club FFVL et aussi à un club FFCAM/CAF, coté FFCAM/CAF je n’ai pas tout en tête, il faudrait que tu vérifies s’il n’y a pas un petit détail dans le genre pour que la garantie RC te soit acquise pour le parapente, mais ça m’étonnerait beaucoup, tu es déja couvert par ce biais lorsque tu vas faire de l’alpinisme ou les autres activités inclues dans l’assurance FFCAM/CAF en France, je conçois difficilement qu’ils aient mis une exception pour le vol libre pour les licenciés domiciliés à l’étranger.
Si tu as du mal à trouver l’info, signale le ici, je pourrais regarder pour la trouver (scoop : je vais commencer un dossier pour affilier mon club également à la FFCAM/CAF)

Posté en tant qu’invité par Dani:

Merci à vous deux par vos réponses.

Et rassurez-vous, je ne me vois pas encore autonome à mes 17 vols, surtout que le but serait de voler en haute montagne.

Je vais être patient :slight_smile:

Dani

Posté en tant qu’invité par Dani:

Michel a écrit:

Si tu as du mal à trouver l’info, signale le ici, je pourrais
regarder pour la trouver

Merci, c’est gentil… mais comme toi, je ne pense pas qu’ils fassent une exception pour le parapente.

Une précision par rapport à la territorialité de l’assurance du CAF.

Les garanties s’exercent :
• dans le monde entier pour les licenciés FFCAM domiciliés en France, étrangers ou non.
• en France métropolitaine et pays limitrophes pour les licenciés FFCAM étrangers domiciliés hors de France pour les activités pratiquées à titre individuel.
• dans le monde entier pour les licenciés FFCAM étrangers domiciliés hors de France à l’occasion d’activités organisées par la FFCAM ou l’une de ses structures affiliées.

(je n’ai pas trouvé pour les licenciés français domiciliés hors de France!)

Posté en tant qu’invité par Tom:

Merci beaucoup marc pour ta réponse !
Je suis vraiment interessé par cette activité, je suis pilote d’avions (c’est mon boulot !) et pouvoir combiner le vol libre et l’alpinisme me fait rêver depuis longtemps.
Etant du métier je me demande si un stage ou deux d’une semaine suffirait à me rendre autonome (car il y a beaucoup de choses que je ne vais pas découvrir) même si je sais qu’un avion et un parapente sont deux choses différentes, et que comme tu le dis et comme je l’ai vérifié moi même : cela varie essentiellement d’une personne à l’autre…
A ce propos, j’ai vu une école à chamonix, connais-tu les gens qui la composent ? Le site surfréquenté à certaines périodes n’engendre t-il pas des hausses de tarifs ?
Je me pose egalement la question du coût d’une voile, acheter un parapente suffisamment leger pour l’emmener en course va-t-il me couter un oeil !? Une voile est-elle solidaire de la selette ou ces deux éléments distincts peuvent ils être accouplés indiférement ? Peut-on acheter une voile d’occasion sans prendre de risques ?
Bon que de questions !
Tous les décollages que tu as fait me font envie ! (notament de la verte…j’y suis monté deux fois et je ne vois pas d’où il serait posible de s’élancer dans le vide…!)
A bientôt et bon vols!
Thomas

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marc Lassalle:

Quelques éléments de réponse :

1/ En gros on est capable de voler seul de façon autonome au bout de 2 stages d’une semaine (1 stage d’initiation et 1 stage de perfectionnement).
Beaucoup de pilotes (dont moi) ont commencé comme ça.
Ensuite il faut accumuler des vols tranquilles en conditions calmes, avec d’autres pilotes plus expérimentés (au sein d’un club par exemple).
Les vols en haute montagne (qui sont bien sûr plus engagés) ne peuvent venir qu’après avoir acquis une réelle expérience de vols autonomes en conditions variées (c’est pourquoi je parlais d’une cinquantaine de vols environ (au moins) nécessaires avant d’envisager des vols en haute montagne).

2/ Dans la vallée de Chamonix, il n’existe pas 1 seule école de parapente, mais plusieurs.
Elles ont toutes une bonne réputation, mais je ne les connais personnellement pas.
Je n’ai donc pas d’avis précis à te donner à leur sujet.
Je crois que les tarifs des stages sont comparables d’une école à l’autre.

3/ Le parapente et la sellette s’achètent séparément (les constructeurs ne sont pas les mêmes), mais il y a des corrélations logiques entre les modèles.
Exemple : on achète une sellette légère si on vole avec un parapente allégé pour la montagne et une sellette « compétition » de type cocon allongée si on vole sous un parapente pointu aux peformances élevées (pour des vols de distance ou pour la compétition).

4/ Il existe un très vaste marché de l’occasion (les pilotes changent en effet régulièrement de matériel) et il est tout à fait possible de trouver de l’excellent matériel à un prix raisonnable (en général à peu près la moitié du prix neuf, voire moins).
Mais :

  • il faut que le vendeur fournisse un certificat de révision récent (il est très difficile de juger de l’état d’une voile simplement en la regardant),
  • il faut déjà être formé avant d’acheter son matériel personnel (les écoles fournissent bien sûr les voiles pour leurs stagiaires),
  • il ne faut pas hésiter à se faire conseiller avant d’acheter du matériel (surtout quand on n’a encore que peu d’expérience),
  • et surtout il faut acquérir un matériel adapté à son niveau.

5/ Il n’y a en effet pas beaucoup de place pour décoller du sommet de l’Aiguille Verte !
2 décollages sont possibles :

  • sur la calotte versant nord-ouest en direction de Chamonix : la pente est assez vaste , mais elle est souvent gelée par le vent (décollage en crampons possible, délicat pour le dernier à partir),
  • sur un micro petit vallon suspendu (30 m sous le sommet) en pente douce orienté nord-est débouchant sur une des branches de sortie du Couloir Couturier (c’est de là que nous avons décollé avec l’assistance d’un guide parapentiste que nous avions engagé pour la course).

Amicalement et bons vols !

Posté en tant qu’invité par Tom:

Merci marc et sinon aurais tu une fourchette de prix pour une voile d’occasion légère s’te plait ?

Posté en tant qu’invité par doud:

tu trouves des kenyas (petites merveilles…) entre 700 et 1200€, meme prix pour les concurentes, la Macpara Mountain est pas mal…

Posté en tant qu’invité par Tom:

Le prix que tu me donnes est « tout compris » ou c’est juste la voile? Ce sont des equipement legers ? Il y à un site ou je peux trouver du matos d’occasion adapté à la pratique de l’alpi (leger quoi !) ?
Merci

Posté en tant qu’invité par doud:

tout compris… essaie paratroc a talloires…

Posté en tant qu’invité par Edelweiss:

Pour une voile légère moi je vole avec une Yéti (Gin) et je la trouve facile, super au gonflage, … vraiment bien.
Renseigne toi bien, essaie avant d’acheter, prends ton temps et tu te feras vraiment plaisir en toute sécurité…

Bons vols !

Posté en tant qu’invité par DD:

Je me permets une petite intrusion dans votre discussion à propos de ce qu’on appelait « paralpinisme » dans les années 80 ,époque où avec un groupe de copains passionnés de montagne ,nous avons décollé de nombreux sommets de moyenne et haute montagne,à une période où l’ activité « montagne+vol » en était à ces débuts.En fait le plus difficile lorsqu’ on a marché plusieurs heures avec la voile dans le sac et qu’ on atteind le point de décollage tant convoité, c’ est de savoir renoncer si les conditions aérologiques sont dangereuses: foen, vent arrière ou travers fort etc…Il m’ est arrivé plusieurs fois de redescendre sans avoir déplié la voile, mais c’ est le prix à payer si l’ on veut voler longtemps…

Posté en tant qu’invité par Michel:

hello,

la Kenya n’est peut-être pas le meilleur exemple en occasion, ça commence à se faire rare (bien qu’il y en ait actuellement 4 dans la rubrique petites annonces de Nervures) et donc elles tiennent bien la côte en occasion, pour pas grand chose de plus tu peux déja avoir d’autres modèles de conception plus récente.

Ou alors s’il s’agit d’une 1ère voile et même dans une optique montagne, taper dans d’autres modèles « normaux » (non light) pour lesquels le marché de l’occasion actuel est plutôt favorable aux acheteurs.
Par ailleurs le plus grand gain de poids se fait plus au niveau de la sellete et de l’emport ou non de certains accessoires (secours, vario,…) que sur la voile elle-même.