Ajouter une activité "parapente montagne" sur c2c?

Je me demandais s’il ne serait pas intéressant de pouvoir mettre en évidence les topos (rando, alpi) qui sont intéressants pour le vol. Je ne pensais pas du tout à une nouvelle activité mais simplement mettre un marqueur sur un topo indiquant que le vol est possible et créer une nouvelle activité pour indiquer que tel topo a été parcouru et que le retour s’est fait en vol. Créer de nouveaux champs pour décrire le déco/vol/atterro serait le top mais à mon avis on pourrait tout à fait utiliser les champs descriptifs actuels. Pas besoin de se lancer dans une cotation de la difficulté du vol, la description doit suffire.

Qu’en pensez-vous ? Y aurait-il d’autres gens intéressés ? Les toutes petites modifications mentionnées paraissent-elles possible ?

Faut-il « marquer » les itinéraires (il me semble que dans la majorité des cas, les parapentistes se font monter en minibus, volent, remontent en minibus, volent, etc) ou juste les sommets?

Je ne parle que de parapente rando :wink: . C’est une pratique relativement marginale mais quand même pratiquée par pas mal de parapentistes (cf les sujets sur le parapente sur C2C où pas mal de monde sur C2C se montre intéressé). Je me disais qu’en fait les itinéraires de montées existent déjà sur C2C et que ce sont naturellement les mêmes pour le parapente et c’est pourquoi moyennant des modifs mineures, C2C pourrait être bien adapté à cette pratique.

Effectivement, ce serait plus intéressant de mettre la « marque » et la description du déco sur le sommet. Pour le vol/atterro également il me semble. Même dans les cas où plusieurs vols sont possibles (il y en a rarement des dizaines), il suffit simplement de donner une description des 2-3 atterros possible avec les dangers éventuels et/ou les prescriptions à respecter.

La marque indiquant « l’activité parapente » serait naturellement à mettre sur la sortie

Ok.

En gros un « flag » pour dire si un sommet est décollable et si un accès est posable ? Avec éventuellement un champ texte en plus pour donner des infos (ou simplement utiliser les champs « description » de ces pages).
De même un « flag » dans les sorties pour indiquer si la sortie a été faite en parapente ?

Mais dans le fond faire des documents dédiés « décollage » et « atterrissage » ne serait pas aberrant (mais plus compliqué) car les décos ne sont pas toujours des sommets ou des cols (souvent une pente un peu en contrebas etc.) et les atterros, pas toujours vraiment un accès.
Pour les itinéraires je suis pas sûr que ca soit pertinent car grosso-modo on peut monter par n’importe quel itinéraire et la descente ne se fait pas par un chemin vraiment déterminé.

Ce serait le top, mais je pensais à un truc simple, mais je vous laisse voir en fonction du boulot à faire et de vos choix « stratégiques ».

Pas tenté par la proposition de Vincent demain ?

2 nouveaux types de sommets, ça semble pas mal, non ? à l’affichage carto, un petit picto parapente serait du plus bel effet :smiley:

Ça repose la question de la gestion des sous activités, la parapente de rando pouvant être vu comme une ss activité de la rando pédestre avec comme besoin :

  • lors de la saisie d’un iti de rando, pouvoir l’indiquer comme étant juste un accès à un décollage, pour qu’il ne parasite pas les recherches de vraies rando (ds le cas où l’accès n’aurait aucun autre intérêt que celui d’aller y décoller) ;
  • lors de la rentrée des sorties rando, pouvoir choisir la ss activité « parapente » (ou d’autres d’ailleurs : vtt, luge à foin,…)

un peu comme la neige et ses différentes ss activités en qqe sorte :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par Ex Chouca:

Pas seulement une sous activité de la rando pedestre, ça décolle du Pelvoux et même du Mont Blanc !!!
La paralpinisme est une pratique un peu confidentielle, mais néanmoins réelle

Je ne pense d’ailleurs pas qu’il faille trop en mettre sur CtC, on sort un peu de notre domaine de compétence, et ce serait bien le diable s’il n’y avait pas au moins un site parapente qui contienne ce genre de renseignements

Non, c’est l’inverse. Une rando est juste une sortie parapente lors de laquelle on n’a pas réussi à décoller, à cause des conditions, du manque de matos, ou du manque de compétence.

Il vaut mieux faire peu de choses bien, que beaucoup de choses mal, mais si s’ouvrir au parapente permet d’attirer un nouveau développeur motivé pour faire quelque chose de propre, je suis pour.

Notons qu’un autre intérêt du parapente, ou plutôt des parapentistes, c’est qu’ils peuvent fournir plein de super photos pour illustrer le reste du topo-guide (c-à-d, des photos prises pile en face de la paroi).

Je pense au contraire que ça ne sort pas du domaine de compétence de C2C. Ce n’est qu’un autre moyen de descendre avec une utilisation des topos rando pédestre ou alpinisme à la montée. Il existe évidemment des sites internet qui traitent de vol libre mais axés sur le vol et même d’autres qui traitent du vol rando/alpinisme mais aucun n’a une base de données aussi riche et bien structurée pour les topos. Moyennant quelques modifs qui semblent mineures (à confirmer par les développeurs), je pense que C2C peut apporter un réel plus sans pour autant que cette nouvelle activité vienne « polluer » les activités déjà existantes.

Salut,

Vu l’évolution ces dernières années de la pratique du parapente en montagne, que penseriez vous de proposer un feuillet spécifique, dédié à la pratique du parapente rando.
En effet le matériel de plus en plus léger et performant, autorise des escapades dans des coins il y a inaccessibles il y a quelques années.

La pratique de la rando associée à un vol devient assez courante et mérite, une place parmi les activités décrites sur cet excellent site.
Cela permettrait aux pratiquants d’avoir une visibilité sur les possibilités et les niveaux requis pour jouir des places de décollages et atterrissages, qu’elles soient en terrain durs ( Glaciers, pentes herbeuses, minérales etc.) plus ou moins improvisées dans cette pratique.
Des difficultés des itinéraires d’approche dans les randos de haute montagne (avec un surpoids de 5 à 7 kg tout de même).

Voilà…

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Modération : modification du sujet, auparavant : « Ajout d’un feuillet d’activité rando-vol. »
Fusion avec une discussion existante.

Posté en tant qu’invité par Michel 2:

Bonjour,

Trés bonne idée.
Je ne pratique pas le parapente mais mes enfants sont accros. Ils n’hésitent pas à se « charger » pour voler à partir des sommets.
En plus je pourrais utiliser plus souvent mon bout de rubalise que j’ai toujours dans mon sac pour indiquer le vent aux « rapelapentistes des somets ».

A suivre

Michel 2

Hello!
Ouais ça serait une super bonne idée!

Il y a un truc qui peut être un peu problématique dans certains cas c’est pour les vols qui finissent sur un aterro non-officiel et privé, genre champ, terrain de foot… (j’avais pensé à ce problème dans l’idée de faire un topo papier, il faudrait demander l’accord de chaque propriétaire de terrain alors que ça concerne que quelques vols par année).

Mais en dehors de ça (la plupart des vols finissent quand-même sur du terrain « neutre ») c’est une excellente idée!

salut

c’est clairement une bonne idée:)

Une discussion avait déjà été démarrée ici http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?id=178390

On dirait que je ne suis pas le seul :rolleyes:

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Modération : fusion avec la discussion existante.

Il y a de nombreux a créer ce feuillet…

Donner des indications précises sur les possibilités et orientations praticables aux décos, leurs états au sol.
Mais aussi et cela est très important, selon l’orientation du vent et la direction de vol, les possibilités d’atéros , qui selon le cas se trouveront sur un autre versant que celui d’accès.
Donner des informations sur les spécificités des espaces aériens locaux.
Donner des variantes d’itinéraires adaptées à la surcharge de l’aile et de l’équipement.
Indiquer, les courants dominants, les petits pièges à éviter selon le régime en place etc…
Comme pour alpi et rando les informations sur l’état de couverture neigeux est ou peut-être vital, l’aptitude au thermique en dépendant largement en début de saison.
L’état des glacier idem…en d’atéro !
Les cabanes ou gîtes qui peuvent mettre un espace a dispo pour ranger l’aile (la proximité des crampons…très moyen)

Globalement les pilotes sont informés des conditions légales et règlementaires de la pratique de leur sport.
Les zones d’interdiction, de restriction, les zones dangereuses ou règlements spécifiques à la protection de la faune existent et sont connues, les lier avec un topo de rando permettrait aux pilotes venant d’autres régions de se préparer judicieusement et de faire le choix adapté au lieu et à la saison.

Une classification par échelle de difficulté, va dans le même sens, permettre au randonneur volant, de limiter son choix à son cadre de compétences.

Vous l’aurez compris…le randonneur-alpiniste-volant est un montagnard comme les autres…et même peut-être encore plus enragé ( vu le poids des choses :-).
Il aime la nature, l’effort, il sait être patient.
Ainsi, comme pour les autres feuillets de C2C, le valaisan trouvera les infos facilement pour organiser une magnifique rando-vol dans la Belledone et le Grenoblien pourrait faire de même dans nos Alpes, n’est-ce pas l’esprit de fraternité et de partage que tout cela?

PS.
Poser dans un jardin est un incident fâcheux mais finalement pas si fréquent, et si il fâche le propriétaire du lieu il blesse avant tout l’amour propre du pilote et quelques laitues!

[quote=« Nico, id: 1068404, post:13, topic:101154 »]Hello!
Ouais ça serait une super bonne idée!

Il y a un truc qui peut être un peu problématique dans certains cas c’est pour les vols qui finissent sur un aterro non-officiel et privé, genre champ, terrain de foot… (j’avais pensé à ce problème dans l’idée de faire un topo papier, il faudrait demander l’accord de chaque propriétaire de terrain alors que ça concerne que quelques vols par année).

Mais en dehors de ça (la plupart des vols finissent quand-même sur du terrain « neutre ») c’est une excellente idée![/quote]

Le parapente et le basejump c’est de la triche,mais au mois vous allez pas foutre des spits n’importe où.

Non je rigole j’ai gouté une fois au joie du parapente et il est sûr qu’un jour je m’y mettrai.
Pour le basejump j’ai pas assez de corones.

Oui, ça me semble à moi aussi un peu délicat… C’est un peu procédurier, mais c’est une des seules contraintes administratives qu’on aie : c’est l’autorisation des propriétaires des décos/atterros.
Publier des décos ou atterros sans me semble plutôt plus problématique que le fait qu’il y ait effectivement deux gugusses dans l’année qui y passent.

Sur le fond, à moins de faire un vrai guide aérologique (c’est un sujet passionnant, mais complexe : combien de contributeurs auraient les compétences?), est-ce que ce n’est pas un peu vain de recenser les décos et atterros sachant que les possibilités sont innombrables - même sur une même montagne, ça ferait facilement un déco par sortie, non?

Non, en me relisant je suis un peu négatif…
Pour reformuler : c’est une excellente idée qui devrait s’orienter en priorité sur la description de l’aérologie (champ ad hoc dans les sommets?), plus que sur les endroits de décos/atterros en eux-mêmes.

Appremment on parle bien tous de la même chose.
L’indication des atéros " préconisés" ne signifie pas que toutes les conditions aérologiques seront tous le temps présentes pour s’y poser. En même temps un atéro préconisé est celui qui est atteignable avec la finesse d’une aile moyenne par un vent contraire de 10km/h environ.
Comme en alpinisme, l’appréciation des conditions avant d’engager une course fait partie de l’activité.
Finalement peu de chose si ce n’est le champ d’activité propre au vol ne distingue les disciplines.
De même qu’on laisse à l’appréciation de l’alpiniste le choix de la pose des équipement additionnels lors de sa progression, la responsabilité de stopper, de continuer, bref d’assumer les risque, le pilote de parapente agit de même, Nous parlons ici de faciliter l’activité en mitigeant les risques.
Toutes les phases sont les mêmes approche, analyse, progression, retraite, comportement en cas d’incident, d’accident, etc.
La majorité des parapentistes de rando sont des pilotes avec une certaine expérience déjà des autres disciplines de montagne. De plus en suisse les pilotes suivent une formation pour l’obtention du brevet de pilote.
Bien que ce ne soit pas une obligation en France, une formation correspondante existe également.

Si je reviens à mon exemple de Belledone:
Je viens de ma Suisse chérie pour faire une rando-vol. Ayant lu une vague description dans une revue je me lance, mais arrivé sur place le vent n’est pas orienté convenablement et pour voler je décolle dans la direction d’une vallée secondaire, les conditions sont bonnes et le vol se passe bien, je me pose 14 kilomètres plus loin au fond d’un vallon.
Si j’avais eu un topo du coin …peut-être aurais-je sus que le chemin de retour depuis le vallon me prendra 7 heures.
Que le vallon d’a côté aussi praticable par ces conditions aurait-été plus judicieux, etc.
Qu’en descendant de 100 mètre et en prenant à gauche jusqu’à l’épaule marqué par la ligne de crête j’avais un déco superbe pour redescendre par la voie de montée etc…

La aussi le mode participatif de C2C devrait prévaloir, exactement comme pour les autres feuillets.

juste un bref avis « en passant ».

pour avoir connu pendant qqes temps et de l’intérieur les différentes discussions sur les futurs développements du site, je me le permets. je ne suis pas développeur, mais tous les membres de l’assoce peuvent participer aux discussions.

Des projets, il y en a plein. De quoi occuper les devs pendants qqes gros paquets d’années.

Du coup, comment ça se passe pour choisir les projets sur lesquels les bénévoles s’impliqueront ?

  • de leur envie personnelle : faut quand même pas oublier qu’on est bénévoles, et que l’on fait tous ça pour notre loisir (même si dès fois on est amené à effectuer un paquet de tâches plutôt ingrates) ;
  • de l’importance des tâches : déjà réparer/débuger, puis apporter les fonctions qui semblent les plus importantes. il doit y avoir 200 tickets en attente de traitement par les devs actuellement ? le choix est cornélien !

Comment une demande donne suffisamment envie ou parait suffisamment importante pour réussir à piéger un développeur ? (ouais, le développeur, c’est comme le gibier rare. ça se traque).

  • par le lobbying que l’on fait (offrir de la neige à bubu par exemple) ;
  • par un projet bien « ficelé » et qui donne envie (en clair, que faut il ? juste un champ texte ds les sommets pour les décolos ? pouvoir mettre un « tag » sur une sortie pour dire qu’on est redescendu en parapente ? trier pour trouver les décos W à moins de 2hrs d’approche .? si oui, comment le faire ?)
  • et surtout, si ils sentent que vraiment la communauté est moteur sur le sujet. Pas coder un truc pour rien pendant des jours, ou des nouvelles fonctionnalités du topoguide dont personne voudra s’occuper ensuite (modération des topo, homogénéisation de l’info, définir les « grdes règles » de comment rentrer les infos parapente sur c2c, etc, etc…). perso, je pense que c’est ça le plus important.

Et pour ça, il y a un truc qui -je trouve-, donne un air très con et un peu « méprisant » (c’est pas vraiment le mot que je veux mais je trouve pas mieux) quand on le dit. Mais c’est pourtant vrai : «  »« Help yourself »"".

En clair, je pense que si vous voulez que le projet aboutisse, il faut montrer qu’il vous tient à cœur, que vous vous en servirez, que vous vous impliquerez.
Et la meilleure manière de la montrer, à mon avis, c’est ça : http://www.camptocamp.org/outings/226545/fr/ussers-barrhorn-en-parapente
Mentionner le retour en volant ds les sorties, c’est faisable dès aujourd’hui !
Mettre ds les sommets les infos des décos, c’est faisable, même sans champ dédié dans les fiches sommet !

Commencez par ça ! emparez vous de c2c ! et les bénévoles codeurs suivront ! C’est pas évident, alors que beaucoup de choses sont faisables en l’état, de pas s’en servir et de demander des nouveaux trucs.

Ou sinon, si on arrive pas à draguer un dev, faut soir coder soit même, soit trouver des sous pour faire coder, soit trouver un pote sympa pour qu’il code la fonction que l’on veut. Et plus le parapente sera visible, plus les gens donneront de l’info, plus il y aura de gens qui donneront de l’info, plus il y aura de chances de trouver un parapentiste/codeur ds le lot, ou d’avoir d’ici là séduit un dev :slight_smile: