J’ai mis le livre ici : http://www.camptocamp.org/books/130869/fr
Vu que je l’ai lu je peux maintenant en parler.
Déjà c’est un grosse décéption pour un roman qui a reçu un prix « littéraire ». Je partage l’avis de ibex74.
Bon des fautes d’orthographes on en fait plein (surtout moi), mais on écrit pas tous des livres. Ce livre manque d’une relecture ou plutôt d’un travail de relecture. Un travail pour corriger les fautes mais aussi donner un style à l’écriture. Car le problème est là ! le style. C’est plat, magnifiquement plat et c’est assez paradoxal, quoique les origines parisiennes de Manu Ratouis doivent avoir pris le dessus !
Moi qui était habitué aux Samivel, Livanos (je sais j’y vais fort quand même) et plus récemment Daudet (Lionel, pas l’autre) ou encore Moulins (au passage un bel exemple de travail de relecture avec un éditeur) ou les récits de C2C :lol: , je me suis ennuyé à mourir en lisant ce livre. Néanmoins plus il y a de mort plus le style s’améliore. Manu semble plus fort pour l’introspection que l’analyse de ces camarades.
L’ambiance générale du roman n’aide pas le lecteur à se sentir à l’aise. Je ne commenterai pas les relations entres les protagonistes c’est l’auteur qui les a choisies.
Un roman qui mèle aventure, récit et psychologie. Cela pourrait faire un bon bouquin, mais pas comme ça.
Désolé de le descendre à ce point mais il faut se lacher des fois.
Sinon pour ce qui est de la question originale de tgnhy (qui date de 6 mois :s) un élément de réponse : dans son deuxième livre, Pourquoi j’aurai dû mourir en montagne ?, on peut y lire dans le préambule ceci :
« C’est en gravissant le Mont Artamare que la lumière m’apparut, qu’enfin je compris les raisons de mes soi-disant « choix de vie ». […] Sur le chemin du retour, durant tout le temps que dura la traversée en bateau vers le village de pêcheurs de Namourtalik, je me mis à écrire avec frénésie. La chance que j’avais eue de survivre à la délicate ascension du Mont Aratmare m’obligeait à la raconter le plus justement possible dans les moindres détails. Il me fallait absolument témoigner de l’expérience incroyable que je venais de vivre. Chaque prise de conscience, même minime, était importante. En effet, c’est la somme de toutes ces prises de conscience qui m’avait permis finalement de hisser le drapeau du libre arbitre au sommet de ma montagne intérieure. »
On retrouve à la fin de ce passage l’expression « Montagne intérieure » chère à Lionel Daudet. Je me posais la question pour savoir si cette expression avait déjà été utilisée avant Dod ? et dans ce cas où apparaît-elle ?